Valls-Macron ou la preuve par 49.3 que les "frondeurs" c'est bidon et que les débats de l'Assemblée Nationale c'est du flan ! La riposte doit se faire ailleurs !
C’est par ces mots que Valls, contraint et forcé, a défendu
l’utilisation de l’article 49.3 ce mardi, un des textes les plus
antidémocratique de la Ve République, pour faire passer le fourre-tout
libéral d’Emmanuel Macron, arme de destruction massive contre les droits
des salariéEs...
Et sauf si une motion de censure est votée
dans les quarante-huit heures, un scénario très improbable, la loi sera
considérée comme adoptée.
Plus de respect pour les patrons que pour les salariéEs
Après avoir passé près de deux semaines à débattre principalement du sort des notaires et de quelques autres « professions réglementées », les députés ont fini par consacrer trois jours de débat à l’offensive généralisée du gouvernement contre les droits des salariéEs. Les dernières heures de discussion dans la nuit de samedi à dimanche, qui portaient sur la réforme des prud’hommes et les licenciements économiques, ont tourné à l’absurde puisque certains groupes avaient épuisé leur temps de parole et ne pouvaient même plus défendre leurs amendements.
Plus de respect pour les patrons que pour les salariéEs
Après avoir passé près de deux semaines à débattre principalement du sort des notaires et de quelques autres « professions réglementées », les députés ont fini par consacrer trois jours de débat à l’offensive généralisée du gouvernement contre les droits des salariéEs. Les dernières heures de discussion dans la nuit de samedi à dimanche, qui portaient sur la réforme des prud’hommes et les licenciements économiques, ont tourné à l’absurde puisque certains groupes avaient épuisé leur temps de parole et ne pouvaient même plus défendre leurs amendements.
Le feuilleton des trois dernières semaines a également montré toute la
limite des frondes parlementaires et autres combinaisons de ce type. La
seule chose à attendre de l’examen du projet de loi par le Sénat, c’est
du temps supplémentaire pour tenter de construire une mobilisation
unitaire et massive du monde du travail pour le retrait du projet de
loi. Cliquer ici
Devant le risque de rejet de la loi Macron par les députéEs, Manuel
Valls vient donc d'engager la responsabilité du gouvernement en
utilisant le 49-3 pour faire passer sans vote cette loi entièrement
favorable au patronat. Il est loin le temps où François Hollande
considérait le 49.3 comme "une brutalité", un "déni de démocratie", "
une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire ".
L'attaque
sans précédent contre les droits des salariés s'accompagne donc d'un
déni de démocratie par le gouvernement PS-MEDEF et tout cela avec
le même baratin : « une loi favorable aux salariéEs », « une loi pour
lutter contre le chômage ». Mais de qui se moque-t-on ? Cliquer ici
EELV aussi c'est du bidon et ... du flan !
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