18 mars
Un collège de Montpellier remonté contre les baisses de moyens !
L'agression touche tout un quartier populaire...
Parents d'élèves, enseignants et élèves ont exprimé leur colère en jouant une pièce de théâtre mettant en scène la mort de leur collège. Ils revendiquent le droit de maintenir les options qui font la richesse de l'établissement et favorisent la mixité sociale dans un quartier populaire.
"Les moyens ont créé la mixité, elle est importante cette mixité sociale. En retirant ces moyens, les parents soucieux de l'éducation de leurs enfants vont retirer leurs enfants de l'établissement. Notre établissement va devenir un ghetto.", déclare Yves Cardin, professeur d'éducation physique et sportive au collège des Aiguerelles. Cliquer ici pour voir la vidéo
PETITION
Touchés par une baisse des moyens, des écoles et
collèges de Montpellier étaient hier occupés par des parents inquiets.
Une manifestation est prévue mercredi 18 mars à l'appel des syndicats.
Prenez des classes surchargées où la mixité sociale n'existe pas,
ajoutez-leur des activités périscolaires mal fagotées, des moyens
d'éducation prioritaire saupoudrés et vous obtenez un malaise peu
appétissant. Conséquence de l'héritage des politiques ravageuses de la
droite et d'un manque de courage de la gauche au pouvoir, l'inquiétude
et la colère montent dans les établissements scolaires. Cliquer ici
Des infos de luttes
Correspondances NPA
A Aubervilliers
Jeudi 5 mars, les bahuts d'Aubervilliers et un collège REP + de La
Courneuve (bloqué par les parents depuis une semaine) étaient en grève
et demandaient une audience collective à la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l'Education Nationale). Audience refusée
catégoriquement.
Jeudi 12 mars, les mêmes
bahuts étaient à nouveau en grève, rejoints par une dizaine
d'établissements supplémentaires du département.
L'AG
de ville d'Aubervilliers porte des revendications de 20 postes de plus
par bahut (300 heures), la baisse des seuils à 18 élèves, 2 AED de plus par bahut, AS, infirmière, Copsy à plein temps par bahut, des créations
de postes ATTEE et le paiement des jours de grève, plate forme
revendicative que les collègues souhaitent évidemment partager avec
l'ensemble de bahuts.
Jeudi 12 mars, étant
plus nombreux, avec notamment les lycéens de Louise Michel de Bobigny qui
avaient la pêche, la DSDEN a accepté une délégation des bahuts. Nous
avons porté les revendications auxquelles ils n'ont "pas les moyens de
répondre positivement"...
Aujourd'hui
samedi 14 mars, nous avons organisé une manif de ville à Aubervilliers
avec prises de parole au micro sur la place de la mairie. 150
manifestants, ce qui est plutôt une réussite. Avec une sympathie visible des passants et des habitants devant qui on est passés.
Manif couverte par l'Huma et France Inter (émission mercredi soir vers 20h45)
Suite à la manif on s'est retrouvés en AG.
A l'issue de la semaine et suite aux AG du 12 et du 14 mars nous avons deux perspectives à construire :
-
rdv mairie de St Ouen mardi 17 mars à 18h30 pour interpeller la
ministre qui participe à un meeting à 19h salle Barbara à Saint Ouen.
-
appel à la grève pour mardi 24 mars avec manif/rassemblement au
ministère (date avancée par l'AG de bahuts mobilisés du 12 mars)
-
plus, suivant l'ambiance des différents bahuts, blocages (à notre
connaissance deux bahuts concernés sur le département), occupation
nocturne pour le lundi 23 mars, journée école déserte mardi 17...
Il
serait intéressant de faire ce qu'on peut à l'échelle du département
pour réussir les échéances du 17 et du 24 (en rouge ci-dessus).
En Seine Saint Denis
A Saint-Denis, ce midi 12 mars, le rassemblement devant la mairie avait de la gueule : une bonne centaine de personnes, 5 collèges représentés (Barbusse, Fabien, Elsa Triolet, Iqbal Masih + Joséphine Baker de Saint-Ouen), le lycée Bartholdi, quelques collègues professeurs des écoles syndiqués, des représentants de parents des Bonnets d’Âne, de la FCPE et du collectif des parents du 93.
Ce n'était pas le raz de marée, mais une forte minorité en grève (40% pour Fabien et Barbusse).
Plusieurs prises de parole applaudies et filmées par la caméra de France 2 (Complément d'enquête)
Une délégation a été reçue rapidement (1 représentant par bahut)
On a attendu 2 heures, avec les lycéens qui mettaient de l'ambiance et ont chanté la Marseillaise !.
Bilan : rien à attendre au niveau départemental, ce n'est pas là que ça se décide. Les DHG sont "suffisantes, il faut faire mieux avec ce qu'on vous donne", "travaillez vos projets d'établissement". Ils ne veulent pas entendre de revendications communes.
Les établissements seront reçus individuellement. Réaction des manifestants : on doit aller au ministère.
L'AG qui a suivi à la Bourse du travail : 15 établissements représentés. Plusieurs collèges ont fait plusieurs jours de grève et de blocage avec les parents à Aubervilliers, Jean Vilar à la Courneuve. D'autres sont encore peu mobilisés ou commencent (à Saint-Denis par exemple, ou Jean Baptiste Clément à Dugny...).
L'idée est de renforcer et
développer la mobilisation dans tout le 93, plusieurs dates sont déjà
prévues auxquelles chacun peut se rallier pour donner de l'élan (comme
aujourd'hui on s'est ralliés à Aubervilliers).
Les dates et actions prévues :
- Tribune pour Libération préparée par Rosa Luxembourg. Lue et adoptée.
-Samedi 14 : manifestation à Aubervilliers, 11h au Marché.
-Mardi 17 : MG Buffet qui a rencontré les enseignants de Jean Vilar, pose une question à l'Assemblée à la ministre, RDV 14h à l'Assemblée Nationale / Journée écoles, collèges déserts à Aubervilliers./ AG à Montreuil, 1er et 2e Degrés, 18 h Bourse du travail.
-Mardi 17 : MG Buffet qui a rencontré les enseignants de Jean Vilar, pose une question à l'Assemblée à la ministre, RDV 14h à l'Assemblée Nationale / Journée écoles, collèges déserts à Aubervilliers./ AG à Montreuil, 1er et 2e Degrés, 18 h Bourse du travail.
-Samedi 21 : manifestation à Bobigny (11h, préfecture)
-proposition à discuter de date commune pour occupation de nuit des collèges. Occupation des permanences des élus.
-Proposition d'une date commune le mardi 24/3 pour aller tous devant le ministère et demander à être reçus.Il faut un appel intersyndical pour le mardi 24. (il y avait des représentants du SNES, de Sud mais les responsables départementaux du SNES par exemple n'étaient pas à l'AG). Comment on fait pour l'appel intersyndical ?
Voilà. C'était plutôt bien, surtout la présence des lycéens qui avaient la pêche. Ils sont venus au tout début de l'AG puis sont repartis vite. J'espère qu'ils vont mobiliser d'autres lycéens. Et que les parents vont s'y mettre aussi.
Transmis par la Commission Nationale Education du NPA
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NPA 34, NPA