Entre 2500 et 3000 manifestants à Montpellier, entre 1500 et 3000 à Perpignan... Plus de 100 000 à Paris !
"Parmi les slogans scandés par les manifestants, on pouvait entendre "Hollande, Valls, Macron, au service des patrons, travailleurs, il faut qu'on l'ouvre" ou encore "Aucun soutien à ce gouvernement au service des patrons"" (NouvelObs).
L'appel à protester contre l'austérité a été lancé par 4 syndicats: CGT,
FO, FSU et Solidaires. Près de 3000 personnes étaient présentes ce
jeudi matin. Des manifestants particulièrement "remontés" contre la loi
Macron et le caractère libéral des mesures gouvernementales.
Un sentiment avivé depuis l'annonce, hier par le gouvernement, d'un
nouveau plan d'aide aux entreprises qui se traduirait par un geste
fiscal de 2,5 milliards d'euros pour les entreprises investissant dans
les équipement industriels. Pour les salariés du secteur public,
nombreux dans le cortège, cette nouvelle mesure est ressentie comme une
provocation lorsque dans le même temps les coupes budgétaires et les
restrictions se multiplient. Cliquer ici
Beaucoup manifestent ce jeudi après-midi pour la défense du secteur
public. A quelques mètres du cortège et des drapeaux, Carole, infirmière
scolaire syndiquée FSU, discute avec quelques collègues. Depuis
plusieurs années, elle intervient dans un collège et sept écoles
primaires de Seine-Saint-Denis. Une lourde permanence qui nécessiterait
selon elle, plus de personnel. Cliquer ici
Perpignan : entre 1500 et 3500 manifestants contre l'austérité (La Dépêche)
De 4 000 à 8 000 personnes ont défilé jeudi à Toulouse, en fanfare, « contre les politiques d'austérité », en prélude à une manifestation nationale ...Des dizaines de milliers de manifestants contre l'austérité (NouvelObs)
Profs en grève : "Mes vacances d'été, c'est du congé sans solde" (NouvelObs)
Dans les rangs des manifestantEs, c’est d’abord le succès du jour qui
remonte le moral. Ensuite les discussions portent sur la suite à donner.
Les vacances scolaires, les ponts de Mai rendent compliquer la mise en
avant de perspectives concrètes et précises. Mais deux idées dominent :
la construction d’initiatives décentralisées permettant de regrouper les
luttes souvent dispersées, isolées qui se maintiennent depuis des
semaines au-delà des classiques mobilisations autour des Négociations
Annuelles Obligatoires et une nouvelle initiative nationale, une date
« relais » à la mi-mai. Cliquer ici
La manif de Montpellier
Photos de Michel (NPA 34)
----------------------------
Photos de Claude (NPA 34)
----------------------------
En avril, le 9, découvre le fil des luttes, en mai, fais-les converger !
La seule "flexibilité" qui vaille : Hollande-Valls-Macron, dehors !
A Montpellier c'est à 10 h à la Comédie ! (voir la suite ci-dessous)
On ne change pas une politique qui perd, c’est la leçon tirée par
Valls et Hollande au lendemain de la claque des élections
départementales qui a vu une cinglante défaite du PS. Le Medef, lui, se
sent pousser des ailes et en profite pour repasser à l’offensive. Dans
sa ligne de mire : le contrat de travail.
Garder le cap, approfondir et accélérer les réformes, « redoubler d’énergie avec comme priorité l’emploi, l’emploi, l’emploi », voilà le message de Valls au sortir des élections départementales. Il annonce ainsi clairement la poursuite de la politique menée depuis presque trois ans au profit du seul patronat.
Les projets ne manquent pas pour nous raboter un
maximum de droits et de protection, dans la suite logique de la loi
Macron. C’est le sens du projet de loi sur le dialogue social de
Rebsamen qui sera présenté à l’Assemblée ce 22 avril, mais également des
projets en discussion sur le contrat de travail. Et s’ils étaient en
manque d’inspiration, ils peuvent compter sur le Medef ou certains
économistes, très inspirés... pour que les salariéEs aient de moins en
moins de droits. Cliquer ici
A lire aussi
Et aussi
Nos dossiers Capitalisme, Gouvernement,
Luttes,
Syndicats,
Travail
NPA 34, NPA