En Europe aussi bientôt ?
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L'Etat américain a lancé un site web pour répondre aux inquiétudes des habitants.
L’exploitation des pétroles non conventionnels n’est
pas sans risque pour la nature. En Alberta, au Canada, les sables
bitumineux posent question ; une problématique explorée dans le jeu Fort McMoney, dont Libération est partenaire. Plus au sud, c’est la production de gaz de schiste qui inquiète. Et cause notamment des tremblements de terre.
En Oklahoma, aux Etats-Unis, les séismes se succèdent de plus en plus fréquemment. Au mois d’avril, cet Etat a même lancé un site web sur la question pour répondre aux inquiétudes des habitants. «Le nombre moyen de tremblements de terre est environ 600 fois supérieur aux moyennes historiques», énonce le site en introduction. Cliquer ici
La victoire de la néo-démocrate Rachel Notley, le
5 mai, à la tête de la région d’Alberta, au Canada, met un grain de
sable dans l’exploitation bien huilée des pétroles non-conventionnels
dans la région. En s’opposant à deux projets d’oléoducs, elle pourrait
freiner la production de sables bitumineux, déjà touchée par la baisse
du prix du pétrole.
Les gisements de ce sable, mélange d’argile, d’eau et de bitume brut, contiendraient environ 1800 milliards de barils de bitume, soit l’équivalent de l’ensemble des réserves de pétrole conventionnel dans le monde, sur une superficie égale à la Floride. Très coûteux à produire, son seuil de rentabilité par baril est situé entre 55 et 85 dollars. Ce pétrole est donc aujourd’hui largement dépendant d’un marché en baisse depuis la mi-2014. Cliquer ici
Le 15 juillet 2014, Jean-Claude Juncker, fraîchement intronisé
président de la Commission Européenne à la suite de José Manuel Barroso,
se rend à Strasbourg afin de présenter son programme aux députés
européens. Parmi ses mesures phares, le lancement d’un « programme ambitieux en faveur de l’emploi, de la croissance et de l’investissement ». Cliquer ici
Ce petit post pour vous signaler la diffusion sur Arte d'un très bon
documentaire sur le Tafta/TTIP, "Libre-échange ou libres citoyens ?"
(52'), signé par les documentaristes allemands Kersten Schüssler
et Martin Gronemeyer. Il est disponible en replay jusqu'au 21 juillet. Cliquer ici
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L'extraction de ce pétrole
non-conventionnel, coûteuse et polluante, pourrait être freinée par
l'élection d'une néo-démocrate à la tête de la province canadienne.
Les gisements de ce sable, mélange d’argile, d’eau et de bitume brut, contiendraient environ 1800 milliards de barils de bitume, soit l’équivalent de l’ensemble des réserves de pétrole conventionnel dans le monde, sur une superficie égale à la Floride. Très coûteux à produire, son seuil de rentabilité par baril est situé entre 55 et 85 dollars. Ce pétrole est donc aujourd’hui largement dépendant d’un marché en baisse depuis la mi-2014. Cliquer ici
Et aussi
Un temps annoncé, le fonds
européen pour l’efficacité énergétique ne verra pas le jour. Jean-Claude
Juncker et ses alliés socialistes et conservateurs au Parlement
Européen en ont signé l’arrêt de mort, après une longue bataille
parlementaire. Voici la chronique d’un nouveau recul de l’Europe.
Un site à conseiller STOP GAZ DE SCHISTE !
Gaz de schiste, sables bitumineux et Traité transatlantique, quel rapport ?
Le lundi 6 octobre, la Commission européenne a renoncé, dans la mise en œuvre de la directive sur « la qualité des carburants », à faire du pétrole issu des sables bitumineux un carburant « hautement polluant ».
Il en sera de même pour les hydrocarbures de schiste. Cette décision
survient quelques jours à peine après l’annonce officielle de la clôture
des négociations commerciales entre le Canada et l’UE. C’est une
victoire pour les lobbies pétroliers qui n’ont cessé de multiplier les
pressions et pour le gouvernement canadien qui avait conditionné la
possible signature de cet accord de libre-échange à la levée des
restrictions aux importations du pétrole issu des sables bitumineux. Cliquer ici
Aussi sur le Traité Transatlantique
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Entre Philippot et Macron, un Tafta d'inepties (Libération)
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