Et si on fédérait les luttes pour la préservation des espaces naturels et agricoles du grand Montpellier ?
Castelnau-le-Lez. La découverte d'une nappe phréatique haute et d'un site gaulois émeut plusieurs associations.
C'est que Jean-Pierre Grand, sénateur-maire UMP, envisage la construction de 650 logements, d'une école et d'une gendarmerie notamment. Le projet était ancien mais a été réactivé après les municipales de 2014.
« Pendant 25 ans, il n'a pas construit de logements sociaux, nous payons une amende SRU considérable, mais depuis 2008, la ville a vu sa population s'accroître d'un quart », indique Aliénor Bertrand, membre du collectif « Que vive Caylus, la colline des sources » qui compte plusieurs associations*. Selon cette ancienne conseillère municipale EELV, « les finances de la commune qui prennent l'eau en raison notamment d'un emprunt toxique Dexia » expliquent « cette urbanisation galopante. » Cliquer ici
A lire aussi
Cliquer ici : 2015.05.08.Alerte Source Caylus-Lettre Ruf à Saurel
2015.05.10( O. de Labrusse) Article ZAC de Cay lus (Castelnau) et fouilles archéologiques
2015.05.11.T.Ruf,La source gauloise escamotée. Communiqué de presse
2015.05.11.T.Ruf,La source gauloise escamotée. Communiqué de presse
Un site à consulter...
Et aussi
L'artificialisation des sols en France
Les zones artificialisées occupent 4,9 millions d’hectares en 2010,
soit près de 9 % de la métropole. La moitié correspond à des sols
revêtus ou stabilisés (routes, parkings), dont l’imperméabilisation a
notamment des impacts négatifs sur le cycle de l’eau. Les espaces
artificialisés se sont étendus d’environ 260 000 hectares entre 2006
et 2009, en grande partie aux dépens de terres agricoles, mais aussi
de milieux semi-naturels.
4.900.000 ha
Les zones artificialisées occupent 4,9 millions d’hectares en 2010, soit près de 9 % de la métropole. La moitié correspond à des sols revêtus ou stabilisés (routes, parkings), dont l’imperméabilisation a notamment des impacts négatifs sur le cycle de l’eau.
Les espaces artificialisés se sont étendus d’environ 260 000 hectares entre 2006 et 2009, en grande partie aux dépens de terres agricoles, mais aussi de milieux semi-naturels.
78.000 ha
En France, cette artificialisation
préoccupante a fait disparaitre, en moyenne, 78 000 ha1 de surfaces
agricoles par an, entre 2006 et 2010.
Cela équivaut à la surface moyenne d'un département entier tous les 7 ans, à un stade de football toutes les 5 minutes, ou un potager de 25 m2 toutes les secondes. Cet incroyable gaspillage est d'autant plus préoccupant qu'il n'a fait qu'accélérer au cours de ces dernières décennies (54 000 hectares par an entre 1982 et 1992, 61 000 hectares par an entre 1993 et 2003 (2) même si ce rythme a temporairement ralenti depuis 2009, sous l’effet de la crise économique.
"La principale cause en est l'urbanisation qui, de zones industrielles en centres commerciaux, d'habitations en parkings. 40.000 hectares étaient urbanisés par an dans les années 1960, 78.000 hectares le sont actuellement. La nécessité de construire routes et logements n'est pas l'unique cause. La recherche de rentabilité économique - d'autant plus pressante que les agriculteurs dégagent en moyenne de faibles revenus - a aussi conduit à l'abandon des parcelles insuffisamment productives ou rentables, au profit de la forêt notamment.
Faillites, départs à la retraite, difficultés à trouver un successeur sont autant d'occasions qui amènent les exploitants à profiter de l'aubaine financière que peut représenter la vente de terres. Cliquer ici
Cela équivaut à la surface moyenne d'un département entier tous les 7 ans, à un stade de football toutes les 5 minutes, ou un potager de 25 m2 toutes les secondes. Cet incroyable gaspillage est d'autant plus préoccupant qu'il n'a fait qu'accélérer au cours de ces dernières décennies (54 000 hectares par an entre 1982 et 1992, 61 000 hectares par an entre 1993 et 2003 (2) même si ce rythme a temporairement ralenti depuis 2009, sous l’effet de la crise économique.
"La principale cause en est l'urbanisation qui, de zones industrielles en centres commerciaux, d'habitations en parkings. 40.000 hectares étaient urbanisés par an dans les années 1960, 78.000 hectares le sont actuellement. La nécessité de construire routes et logements n'est pas l'unique cause. La recherche de rentabilité économique - d'autant plus pressante que les agriculteurs dégagent en moyenne de faibles revenus - a aussi conduit à l'abandon des parcelles insuffisamment productives ou rentables, au profit de la forêt notamment.
Faillites, départs à la retraite, difficultés à trouver un successeur sont autant d'occasions qui amènent les exploitants à profiter de l'aubaine financière que peut représenter la vente de terres. Cliquer ici
Juin 2011
En Languedoc-Roussillon, le taux durbanisation (10 %) est supérieur à la moyenne nationale (7,8 %), elle-même supérieure à la moyenne européenne. Pour le directeur général de la Safer L.-R., Jean-Philippe Tronche, le phénomène sexplique également par le retard pris sur le plan des infrastructures, qui justifie aujourdhui la création de lignes ferroviaires à grande vitesse ou le doublement de lA9.
Mais Dominique Granier souligne : "Le développement ne doit pas se faire nimporte où. Dans la région, les difficultés que connaissent les agriculteurs les incitent à vendre et on commence seulement à se poser la question de savoir comment préserver les meilleures terres..."
"Il faut préserver notre potentiel agricole pour répondre aux besoins de demain", renchérit Jean-Philippe Tronche, qui évoque divers exemples : à Barcelone, où 3 000 hectares ont été bloqués entre laéroport et la ville, à Lille, Nantes, Rennes... "Aurons-nous le courage de créer une ceinture verte autour de nos villes ?" - cela commence timidement à Nîmes et Montpellier - sinterroge la Safer. Cliquer ici
Le point de vue et les préconisations du Conseil Economique, Social et Environnemental
"Les sols restent globalement ignorés du droit et le caractère abondant mais épars des dispositions les concernant ne doit pas donner l'illusion d'une prise en compte effective"
[…]
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Un grand raout écolo-raisonnable-comme-il-s'en-tient-régulièrement-sans-rien-changer-au-fond ? On va y faire un tour ?
NPA 34, NPA