Les cibles : les opposants, en particulier Juifs, à la politique criminelle de l'"Etat hébreu" !
20 juin
Qui a monté l’opération qui a provoqué l’envoi de forces de police, sur la base de dénonciations calomnieuses, chez moi, mais aussi chez mes confrères Daniel Schneidermann et Denis Sieffert et bien d’autres personnes ?
Dans une interview à la chaîne israélienne i24, qui appartient au
très respectable patron de télécoms (SFR Numericable) et de presse
Patrick Drahi (Libération, L’Express), le pseudo hacker franco-israélien
Grégory Chelli, alias Ulcan, nie toute responsabilité.
« Dans ce pays, il vaut quand même mieux être attaqué par des djihadistes que par des ultra-sionistes… » (Pierre Haski, Rue 89)
C’est surtout l’absence de réaction politique qui laisse pantois. Jamais
le gouvernement n’a publiquement dénoncé les agissements de ce hacker. […]
Le cofondateur de Rue89 rappelle aussi que plusieurs ministres s’étaient rendus illico au siège de TV5 Monde le 9 avril dernier, quand la chaîne avait été piratée par de prétendus djihadistes (depuis, l’enquête s’est tournée vers la Russie). […] Le silence du gouvernement accrédite la thèse d’une tétanie face aux autorités
israéliennes, qui malgré leurs promesses de coopération laissent Chelli
manifestement libre d’agir. (Ulcan continue d'agir, le gouvernement français continue de se taire, article accessible aux abonnés de Mediapart)
Après Stambul et Lefort, la police a fait maintenant une descente chez le journaliste Daniel Schneidermann (et chez Denis Sieffert de Politis et Pierre Haski de Rue89, voir article du Monde ci-dessous). La répétition du modus operandi
signe la complicité de Cazeneuve avec Ulcan, le hacker facho soutenu
par Israël et applaudi ici par les communautaristes sionistes.
Raid sur Stambul. "En cinq minutes, les policiers ont compris qu’ils s’étaient fait avoir"... 8 heures de garde à vue !
"Ma femme, que j’étais censé avoir tuée, était à cinq mètres de moi, retenue dans la chambre par d’autres « Robocop »"
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17 juin
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Dans la nuit du 8 au 9 juin, le coprésident de l’Union Juive française pour la paix (UJFP), Pierre Stambul, a été victime chez lui d’un assaut toujours inexpliqué du RAID, commando dit d’élite de la police nationale. Trois jours plus tard, il n’a toujours reçu ni excuses ni explications de la part des autorités.
Lire > L’incroyable bavure du Raid
Vous n’avez toujours eu aucune nouvelle des autorités ?
Pierre Stambul : Le préfet prétend avoir téléphoné à l’UJFP, mais à ce jour l’UJFP n’a strictement rien reçu. Mon propriétaire a commencé à recenser tous les dégâts, mais il n’a lui non plus eu aucune nouvelle des autorités.
Comment cela s’est passé ?
Il était 3h50 du matin lorsque les policiers du RAID sont rentrées de force chez la voisine et ont pointé un pistolet sur elle en criant « on cherche M. Stambul ». Mais elle vient d’arriver et elle ne me connaît pas. Elle a fait ce qu’ils n’avaient pas fait, c’est-à-dire qu’elle a pris son ordinateur et cherché mon nom. Ils auraient fait ça, rien ne se serait passé. On peut quand même se poser des questions : c’est la quatrième agression en quelques semaines, et il y en eu une cinquième le lendemain chez Jean-Claude Lefort. Cela, exactement selon le même procédé. Et Jean-Claude Lefort (ancien président de France Palestine Solidarité, Ndlr) a été député pendant dix-huit ans. Il n’était pas difficile de le situer. Cliquer ici
L'objet du délit !
Un succès bien raide pour les commanditaires du Raid...
La réunion organisée par BDS Toulouse et l'UJFP le mardi 9 juin a réuni
300 personnes (dont de très nombreux jeunes) venues écouter Pierre
Stambul, Georges Gumpel et André Rosevègue - tous trois militants de
l'Union Juive Française pour la Paix - sur le thème
"Antisionisme/antisémitisme: à qui profite l'amalgame?". Ils ont
présenté une voix juive antisioniste, pour l'égalité et la paix, et
pourquoi l'UJFP soutenait la campagne BDS (Boycott - Désinvestissement -
Sanctions). Pierre Stambul, fils de déporté et survivant du groupe
Manouchian, a expliqué: "La guerre que mènent les dirigeants israéliens
contre le peuple palestinien n'est ni raciale, ni religieuse, ni
communautaire. C'est une guerre coloniale...Les sionistes
instrumentalisent l'antisémitisme en considérant que toute critique
d'Israël est antisémite. C'est leur ultime défense pour continuer à
violer le droit international". Cliquer ici
Des raids à une échelle de masse estampilllés socialauds XXXL
"Le gouvernement a agi avec humanité" (Cazeneuve)
La paternité de ce mot-démon revient en grande partie à Julien Salingue qui, sur sa page Facebook, s’interrogeait sur l’expression « évacuation musclée », employée par certains médias pour évoquer les malheurs des migrants à Paris. Cliquer ici
Note du blog NPA 34 : quelques illustrations rendent hommage au Charlie des Choron et Cavanna ... peu porté, c'est peu dire, à flatter l'ordre policier...
A lire aussi
Fanta D, petite Ivoirienne de trois ans et demi a été libérée de la zone
d’attente de Roissy après 5 jours de prison toute seule comme une
grande. Ce n’est bien sûr pas une décision humanitaire du ministère de
l’Intérieur ni de l’Élysée et encore moins de Matignon. Elle a été
libérée par le JLD du TGI de Bobigny devant lequel elle a comparu, toute
seule comme une grande. Cliquer ici
Et aussi
Et encore 1
C'était le 21 juin 1973, le sous-Cazeneuve s'appelait Marcellin... Il était de droite aussi !
La manifestation du 21 juin 1973 et la dissolution de la Ligue Communiste vues par Wikipedia
Dans
un climat politique tendu, la LC juge la situation favorable pour affronter l'extrême
droite (et « l'État qui la protège »), ce qui la conduit à
attaquer un meeting d'extrême droite d'Ordre nouveau à la Mutualité, sur « l'immigration
sauvage », le 21 juin 1973, attaque au cours de laquelle 76 policiers sont blessés;
plusieurs cafés fréquentés par des immigrés seront attaqués au cocktail
molotov, par l'extrême droite, dans la nuit du 23 au 24
juin, à Ivry, Vitry
et dans le 15e arrondissement.
Organisée par la Commission technique (CT) de la LCR, dirigée par Michel
Recanati, accompagné de Romain Goupil,
et chargée des « opérations spéciales », l'attaque aurait été décidée
par Krivine, Bensaïd et Recanati, sans que Filoche, qui siégeait pourtant au
bureau national, n'en soit informé.
Le
ministre de l'Intérieur, Raymond
Marcellin, décide alors la dissolution de la Ligue communiste le 23
juin
1973, ce qui forcera ses
militants à rester clandestins durant deux mois sous le nom de Front
communiste révolutionnaire. Puis elle se reformera officiellement sous le
nom de « Ligue communiste révolutionnaire ». Alain Krivine,
qui était dans le sud lors de la manifestation afin d'éviter de se faire
incriminer en vertu de la loi anti-casseurs, se fait
arrêter, après avoir posé devant les photographes en compagnie de François Mitterrand, Edmond Maire,
Claude Estier
et Charles Hernu,
tandis que Recanati s'enfuit en Belgique sur ordre de la
LCR.
Même Jacques Duclos, secrétaire général du PCF, accepte de se rendre à un meeting de
soutien au Palais d'Hiver.
De
nombreux débats parcourent la LCR après cet événement, notamment sur la
stratégie révolutionnaire, le rôle de la violence ou la notion
d'« avant-garde ouvrière large », sévèrement critiquée par Gérard
Filoche, Henri Weber et Jeannette
Pienkny, qui prône un retour à l'usine.
Ces débats ont entraîné un changement de stratégie politique de la LCR et la
fin de la période dite « gauchiste », d'autant plus qu'en 1974 le
droit de tendance est accordé, à la demande de Filoche, chaque mouvance de la
Ligue ayant le droit de se réunir à part.
Après le coup d'État du 11 septembre 1973
contre Salvador Allende au Chili, Krivine signe un
article critiquant le réformisme et prônant l'armement du prolétariat (¡El pueblo armado jamás será vencido!).
Mais la même année, sous l'influence du Socialist Workers Party
américain, la Quatrième Internationale abandonne la ligne de soutien aux
guérillas, constatant leur échec (mis à part l'Argentine,
qui sort d'une dictature en 1973 avec le
retour de Perón, tous les pays du Cône Sud
ont basculé sous des régimes dictatoriaux qui s'allient au sein de l'opération Condor).
Par ailleurs, réfléchissant sur la situation française, la LCR conclut que le
temps de l'horizon insurrectionnel est mythique ; elle se réoriente alors
sur le travail dans les usines, opérant un tournant « ouvriériste ».
Tout comme pour la Gauche prolétarienne, la LCR recule juste
avant de basculer dans la lutte armée. Cliquer ici
NPA 34, NPA