Dette. La Grèce... en France ! L'Etat "socialiste" complice des banques contre les collectivités locales et les établissements publics !
Le premier geste à faire pour une collectivité, un hôpital, un
organisme de logement social ou tout autre acteur public local asphyxié
par un ou plusieurs emprunts toxiques est de suspendre immédiatement le
paiement de ses échéances
Au moment où le peuple grec et son gouvernement se voient
imposer un nouveau plan d’austérité par la Troïka et l’ensemble des
autres gouvernements de la zone euro, en France, une autre troïka
s’attaque aux collectivités locales. Depuis plusieurs mois, cette troïka
made in France constituée par la Caisse Française de Financement
Local (CAFFIL), la Société de Financement Local (SFIL) et Dexia Crédit
Local, propose aux collectivités locales victimes des emprunts toxiques
un deal qui présente toutes les caractéristiques d’une escroquerie commise en bande organisée.
Au-delà du caractère anecdotique d’avoir en commun un adversaire sans foi ni loi à trois visages, la Grèce et les collectivités publiques françaises partagent le fait d’être les victimes d’une machination qui opère de part et d’autre selon un scénario identique mettant aux prises des acteurs fort semblables. Ces protagonistes se répartissent en deux camps : d’un côté, un pays et sa population, des collectivités et leurs habitants, de l’autre, des banques privées et des institutions publiques entièrement acquises à la cause des financiers. Le même scénario se répète invariablement : des banques privées consentent des prêts risqués à une entité publique (ici un État, là des collectivités), encaissent de substantiels profits, puis lorsque survient le risque dont elles sont à l’origine, au lieu de le prendre en charge conformément à leur vocation, elles le transfèrent sur la collectivité publique et les contribuables tout comme les pertes qu’elles auraient dû supporter. Cliquer ici
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NPA 34, NPA
Au-delà du caractère anecdotique d’avoir en commun un adversaire sans foi ni loi à trois visages, la Grèce et les collectivités publiques françaises partagent le fait d’être les victimes d’une machination qui opère de part et d’autre selon un scénario identique mettant aux prises des acteurs fort semblables. Ces protagonistes se répartissent en deux camps : d’un côté, un pays et sa population, des collectivités et leurs habitants, de l’autre, des banques privées et des institutions publiques entièrement acquises à la cause des financiers. Le même scénario se répète invariablement : des banques privées consentent des prêts risqués à une entité publique (ici un État, là des collectivités), encaissent de substantiels profits, puis lorsque survient le risque dont elles sont à l’origine, au lieu de le prendre en charge conformément à leur vocation, elles le transfèrent sur la collectivité publique et les contribuables tout comme les pertes qu’elles auraient dû supporter. Cliquer ici
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L’Association des maires de France (AMF) a fait part de son
« soulagement » tandis que Christophe Greffet, vice-président (PS) du
conseil général de l’Ain et président de l’association Acteurs publics
contre les emprunts toxiques (APCET) partage sa « grande satisfaction ». Cliquer ici
Utile mais à utiliser avec une approche critique : Emprunts toxiques collectivités territoriale
Un article de septembre dernier tirait la sonnette d'alarme...
L’État français, repreneur de Dexia, principale banque à l’origine de
ces prêts toxiques, a fait passer une loi qui prive les collectivités de
leur principal argument pour attaquer les banques en justice. Mais
est-ce aux collectivités de payer les frais des comportements délictueux
des banques ? Face à ce scandale d’État, la résistance s’organise,
notamment à Sassenage, en Isère, ou à Dijon. Cliquer ici
Quand le gouvernement est doublé sur sa gauche...par un maire de droite !
Sylvain Berrios, Député-Maire de Saint-Maur, est intervenu jeudi en
séance publique à l’Assemblée nationale pour dénoncer l’hypocrisie du
gouvernement qui tente de faire adopter un projet de loi de validation
des emprunts toxiques afin d’empêcher les collectivités territoriales de
faire valoir leurs droits devant les tribunaux. Texte et vidéo. Cliquer ici
Carte des emprunts structurés, dits « toxiques », distribués par Dexia Crédit local (DCL), de 1995 à 2009, et encore en exercice début 2010 (Libération)
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