Eleveurs en colère. "Il faut arrêter la politique de libéralisation délibérée qui pousse au surendettement ...
... et met en péril des milliers d'éleveurs"
La plupart des commentateurs identifient bien les causes
conjoncturelles de la crise de l’élevage : les éleveurs français, non
compétitifs sur un marché mondialisé de la viande et du lait, sont
condamnés à vendre à perte !
Le rapport de forces avec la
grande distribution, les abattoirs et les transformateurs leur est
défavorable, les concurrents allemands et hollandais sont plus gros,
plus « modernes ». Les coûts salariaux sont d’autant plus élevés en
France que les autres pays européens n’hésitent pas à faire appel à des
salariéEs détachés. Enfin, les aides sont mal réparties entre céréaliers
et éleveurs. Mais à part quelques voix dissidentes comme celle de la
Confédération paysanne, personne pour remettre en cause le système
agricole et l’agro-industrie auxquels les éleveurs sont sommés de
s’adapter pour survivre.
La FNSEA a été prise de court par la base, ces petits éleveurs qu’elle
n’a jamais défendus. Son patron, Xavier Beulin, qui s’est battu lors de
la négociation de la nouvelle PAC (politique agricole commune) pour
défendre ses avantages – et en est l’un des plus gros bénéficiaires –
n’a aucune légitimité pour parler aujourd’hui en leur nom. Cliquer ici
Dominique Soulier, militant à la Confédération paysanne s'est
reconverti dans l'élevage en plein air de 200 cochons de races diverses
nourris de façon traditionnelle (sans OGM). Il les transforme dans le
laboratoire de charcuterie de la ferme. La vente s’effectue en direct.
Il admet pouvoir faire vivre sa famille de son activité professionnelle. Cliquer ici
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Dominique Soulié élève des porcs à la Boissière un
village du nord montpelliérain. Il trouve le plan insuffisant et
n'apprécie pas le fumier sur les routes.
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