Les Grecs ont choisi leur camp ! Ce n'est pas celui du l'UE capitaliste !
Dimanche 5 juillet
Le NPA salue la volonté du peuple grec d'en finir avec l'austérité
permanente, qui ne sert qu'à remplir les coffres forts des banques et de
la finance mondiale. En votant « NON » au référendum le peuple grec a
confirmé son vote du 25 janvier 2015. Pour le NPA ce vote met à l'ordre
du jour la mise en œuvre d'une politique anticapitaliste par
l’annulation de la dette, l’expropriation des banques, la
renationalisation des services publics privatisés, l’augmentation des
salaires et des pensions de retraite en s'appuyant sur les mobilisations
du monde du travail pour imposer la rupture des négociations biaisées
avec la Troika et faire cesser la dictature de la BCE. Cliquer ici
Correspondant depuis Athènes (dimanche 5 juillet, midi) Cliquer ici
Ce même jour à Montpellier entre 250 et 300 manifestants pour le peuple grec !
Voir ci-après le reportage photo du correspondant du NPA 34
Voir ci-après le reportage photo du correspondant du NPA 34
Introduction de Contretemps.eu .
Malgré la désinformation des médias et le chantage de l'UE, les forces anti-austérité en Grèce restent fortes avant le référendum de dimanche. Nous publions ici l'analyse de Stathis Kouvelakis, intialement parue en anglais sur le site états-unien Jacobin.
Mon
"silence inhabituel" de ces derniers jours, comme quelqu'un l'a écrit
sur ma page Facebook, est simplement dû au fait que, depuis mon arrivée
dimanche à Athènes pour la campagne du Non, j'ai très peu dormi et pas
mal travaillé. Hier, j'ai parlé à deux rassemblements sur des lieux de
travail (la gare centrale d'Athènes et le bâtiment central du métro).
Une grande expérience. Mon agenda pour aujourd'hui prévoit des
interventions à divers rassemblements dans la zone industrielle de
Moschato et une réunion publique à Petroupoli, dans la banlieue ouest
d'Athènes.
Les travailleurs sentent la pression de
la situation créée par l'hystérie des médias et la fermeture des
banques. Ils sont plutôt critiques à l'égard des concessions faites par
le gouvernement au cours de ces épuisantes "négociations", mais en
général ils sont confiants dans la victoire du Non. Ils attendent que ce
soit un nouveau départ pour le gouvernement Syriza, avec la mise en
œuvre de plus de points de son programme. Cliquer ici
TRIBUNE
Un message central dans les tracts de Syriza et du gouvernement : le
vote de dimanche est un vote « pour la démocratie et la dignité ».
Le
discours d'Antarsya dans ses tracts est le suivant : appelle à voter
NON au référendum, mais appelle aussi à refuser tout nouveau
mémorandum : il s'agirait aussi de voter NON si un référendum était
organisé par Tsipras pour avaliser de nouvelles mesures d'austérité.
Nécessité de rompre avec la logique de compromis avec la Troïka, et
d'engager un rapport de force face à la bourgeoisie. Cliquer ici
La question n’est pas seulement de savoir si les Grecs vont céder à la troïka. C’est aussi celle de l’attitude des autres peuples vis-à-vis du modèle néolibéral unique européen. […]
La volonté de la troïka de faire plier ou renverser le gouvernement grec se révèle aussi quand on considère l’accueil fait aux concessions toujours plus nombreuses faites par Syriza. Cela n’est jamais assez. Cliquer ici
Dans la conception que les institutions européennes ont de la
démocratie, le suffrage populaire doit concerner uniquement le choix des
dirigeants, assimilés à une élite seule capable de porter un jugement
sur les problèmes de l’Etat, particulièrement quand ces derniers
semblent concerner un domaine particulier qui serait «l’économie». Mais,
si ces dirigeants consultent, à leur tour, les citoyens sur des choix
politiques fondamentaux, qui sont aussi des choix de société, ils sont
alors confrontés à l’accusation de «populisme». […] Dans les réactions des «élites», qui gravitent autour de Bruxelles,
il y a quelque chose des aristocrates horrifiés des monarchies
européennes à l’annonce de la Révolution française. Cliquer ici
Dans son rapport publié à Washington, le FMI estime que la dette de la
Grèce ne sera pas viable si elle n'est pas considérablement allégée,
éventuellement via une annulation de prêts accordés par ses partenaires
de la zone euro. Cliquer ici
Désintox, rappel...
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