À la Une...

La Grèce au tournant : soumission ou révolte !


 Pour le gouvernement c'est soumission et répression  

Précision : nous recensons ici nombre d'articles consacrés à la situation en Grèce en ce qu'ils nous semblent pouvoir intéresser ceux qui, dans ce pays et ailleurs, défendent une orientation d'alternative par la rupture avec le capitalisme. Cela ne signifie pas que nous soyons nécessairement en accord avec certains de ces articles (ou certaines de leurs analyses)

23 juillet 

Varoufakis espère redresser Tsipras par un vote qui encourage sa dérive austéritaire et affaiblit la résistance populaire :  «Pourquoi j’ai voté ‘oui’ ce soir »




  
22 juillet
 
Kaos

Pour le quotidien “Ta Néa” (21 juillet), “les prétextes sont tombés au sein de SYRIZA et entre rivaux. Les deux parties, Plateforme de Gauche et cadres progouvernementaux, font état d’une situation qui n’est plus réversible. La direction du parti est en position d’attente, elle attend le feu vert d’Alexis Tsipras pour... proclamer SYRIZA en état de Congrès permanent et ainsi risquer la grande épuration.” Cliquer ici

R Rinaldi est membre du KOE (Organisation Communiste de Grèce), d'orientation maoïste, qui avait intégré Syriza en 2007.

Grèce. Front de gauche Accord ou désaccords ? 
 

48% DES GRECS SERAIENT POUR LE GREXIT ET DEUX-TIERS DES SYMPATHISANTS DE GAUCHE



Celui qui aura été le meilleur médiateur des bourgeoisies européennes contre le peuple grec, qui a finalement permis, avec cynisme, la reddition de Tsipras, c’est bien Hollande et son gouvernement. C’est d’abord contre lui que nous devons construire une opposition sans concession au service de nos intérêts, avec autant de détermination qu’ils bâtissent leur union nationale contre notre classe. Cliquer ici

Si Syriza avait élaboré dès son arrivée au pouvoir un plan B pour un défaut organisé — en préparant les contrôles de capitaux, l’impression d’une monnaie parallèle et d’autres mesures de transition imposables en 24 heures pour éviter le désordre — et menacé l’UE de l’appliquer, il aurait disposé d’armes de négociation. S’il avait déclaré qu’en cas d’épreuve de force, il retirerait la Grèce de l’OTAN, même Berlin aurait réfléchi à deux fois à un troisième programme d’austérité, devant la crainte américaine que suscite une telle perspective. Mais pour les Candides de Syriza, ceci était encore plus tabou que l’idée d’un Grexit. Cliquer ici 


Dans le train pour Athènes : ségrégation mode d’emploi, par Alberto Campi et Cristina Del Biaggio (Visionscarto) 

Dernière liaison : Salonique — Athènes. Les migrants montrent leur ticket au contrôleur qui, gentiment mais fermement, les conduit vers le dernier wagon. Troisième train, troisième contrôleur, même résultat : les « Blancs » devant, les « Noirs » derrière. La ségrégation raciale se consomme, sous les yeux de tous, dans les transports publics sous le contrôle de l’État. Cliquer ici 

Le dernier accord convenu entre le gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras et l’Eurogroupe a surpris, désorienté ou choqué nombre de militant-e-s de la gauche radicale, en Grèce et au niveau international. Cet accord entérine en effet un nouveau plan d’austérité d’une grande violence et semble marquer la fin d’un cycle politique pour Syriza. Pour autant, les jeux sont loin d'être pliés. Cliquer ici




 
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Par un "doux rêveur" qui croit possible la démocratisation de l'Europe mais l'entrevue gagne à être lue : «Le vote ne fait pas partie des modes d’élaboration des compromis à Bruxelles» 

21 juillet 

Alexis Tsipras: Abandonnez toutes les poursuites pesant sur les manifestants contre le nouveau mémorandum arrêtés ce mercredi 15 juillet à Athènes

Eric Toussaint* ne mâche pas ses mots ! 

 

Dans la période dans laquelle nous sommes entrés, le gouvernement devient de fait co-responsable de la poursuite de la violation de droits humains fondamentaux en contradiction avec les obligations internationales de la Grèce. Il s’agit du non-respect des droits tels que le droit à un salaire décent, à une retraite décente, à un travail décent, à des services de santé et d’éducation de qualité, au respect des droits des travailleurs, au respect du vote démocratique (en l’occurrence la victoire du non au référendum du 5 juillet)… Cliquer ici

* Eric Toussaint a été membre de la Commission d'audit intégral de la dette de l'Équateur (CAIC) en 2007 et, depuis avril dernier, est le coordinateur scientifique de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque mise en place par la présidente du parlement grec. Voir ici

  
Déclaration de l’assemblée du Red Network, les 18 et 19 juillet 2015
La lutte des travailleurs et travailleuses et des forces populaires, la lutte de la gauche, peut ouvrir la voie alternative, avec une politique transitoire vers une émancipation socialiste.
SYRIZA ne peut pas et ne doit pas être transformé en parti du mémorandum. Cliquer ici


Entretien avec Sotiris Martalis 

Nous publions ci-dessous un entretien avec Sotiris Martalis, membre du Comité central de Syriza, membre de DEA et syndicaliste présent actif dans ADEDY et le courant syndical de gauche META. Dans les semaines à venir, il est très peu probable qu’une mobilisation sociale s’exprime, alors que la scène politique et parlementaire est agitée. Cliquer ici

Est-ce la faute des Grecs si leurs gouvernants ont emprunté plus que le pays pouvait rembourser ? Non, ce n’est pas leur faute. Est-ce la faute des banques ? Oui, c’est leur faute ‑ elles sont plus fautives que les dirigeants qui ont emprunté. La seule justice est sans doute que les riches investisseurs soient les perdants. Pourquoi les retraités grecs devraient-ils porter tout le fardeau ? Cliquer ici

Ce que Syriza ne saurait, bien évidemment, accepter...


20 juillet

 
Grèce. «La Grèce ne peut pas rester dans la zone euro et, en même temps, changer de politique»
 Entretien avec Costas Lapavitsas le 17 juillet.
Costas Lapavitsas est député de Syriza et professeur en finances à l’Université de Londres. Il rédige des tribunes dans le quotidien britannique The Guardian et a écrit régulièrement sur les causes et conséquences de la crise de la zone euro. Cliquer ici

Aris Chatzistefanou : « Si la rébellion contre l’austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme »

  Dessin : au bout de la stratégie de Tsipras... ----->
« Êtes-vous certains que cet accord de capitulation ne fait pas partie du plan de Schäuble ? »  



 Quand la société commencera à ressentir dans ses tripes l’étau des résultats de la nouvelle austérité désastreuse, quand les jeunes et les moins jeunes prendront les rues ou resteront, désespérés, chez eux, confrontés à ces effets -ces gens dont jusqu’à présent nous portions la voix, qui les représentera dorénavant dans l’arène politique ? Le parti qui a introduit ces mesures au Parlement pourra-t-il représenter ces gens en même temps que ses ministres bien-intentionnés seront forcés de défendre ces mesures, au parlement et sur les chaînes de TV, en se faisant la risée de l’opposition au mémorandum ?
« Mais, ne sers-tu pas le plan de Schäuble, en votant contre l’accord ? », me demande-t-on. Je réponds en posant ma propre question : « Êtes-vous certains que cet accord de capitulation ne fait pas partie du plan de Schäuble ? » Cliquer ici
 Par Dimitris Alexakis (Ou la vie sauvage). Les responsables européens sont en définitive parvenus à faire rendre gorge à Alexis Tsipras, qui n’apparaîtra plus sans doute, pour autant qu’il parvienne à se maintenir au pouvoir, que comme la marionnette des créanciers ― une marionnette tragique, une marionnette à laquelle on a mis le couteau sous la gorge, mais une marionnette, cependant, que l’on exhibe au regard des passants comme si seul un cérémonial à la fois grotesque et sinistre pouvait laver l’affront et punir l’acte de désobéissance que constituent les élections du 25 janvier et le référendum du 5 juillet. Cette marionnette qui dit le contraire de ce qu’elle pense et fait le contraire de ce qu’elle croit est là pour renvoyer aux Grecs, comme en miroir, une image d’eux-mêmes humiliante et bouffonne et pour leur signifier que leur représentant n’est qu’un homme de paille. Cliquer ici

19 juillet 

Interview des deux militants arrétés par la police en Grèce

Grèce. De l’adoption de l’accord au remaniement gouvernemental, et le rôle de META

GRECE : RÉPONSES À VOS PRINCIPALES QUESTIONS -1

GRECE : RÉPONSES À VOS PRINCIPALES QUESTIONS - 2

Cliquer ici 

Je considère que le Parlement doit empêcher la réalisation du plan de la “parenthèse de gauche”, mis en œuvre par des esprits pervers, qui veulent transformer le gouvernement de gauche en réalisateur et en exécutant du mémorandum. Ceux qui veulent nous obliger, un par un et une par une, à dire et à faire l’opposé de tout ce pour quoi nous nous sommes battus, qui veulent nous humilier au point que nous ne puissions plus nous reconnaître nous-mêmes et que la société, notre allié naturel, ne puisse plus nous reconnaître comme le peuple, duquel nous sommes chair de sa chair. Cliquer ici

Ce texte est la transcription traduite de l’intervention de Costas Lapavitsas au colloque « Democracy Rising », tenu à Athènes le 17 juillet 2015. Les intertitres sont de notre responsabilité.
Costas Lapavitsas est député élu au Parlement grec, membre de la Plateforme de gauche de Syriza, et professeur d’économie à SOAS (School of Oriental and African Studies, Londres). Cliquer ici 

18 juillet

Europe : un accord trois fois perdant Par Benjamin Coriat

La Grèce reste donc dans la zone euro. En échange, elle passe - sur des points essentiels - sous administration coloniale ou semi-coloniale. Cliquer ici

Tsipras aura donc été incapable de s’extraire de la « croyance de l’euro », à laquelle, l’expérience maintenant le prouve irréfutablement, il aura été disposé à tout sacrifier : la souveraineté de son pays, l’état de son économie, et peut-être bien, à titre plus personnel, sa grandeur politique. Car la chose est désormais écrite, quelle que soit la suite des événements : il y a des places dans l’histoire politique auxquelles on ne peut plus prétendre après avoir à ce point renié les engagements qui ont porté tout un peuple — c’est qu’on voit mal derrière quelles indulgences on pourrait accommoder d’avoir consenti à un memorandum plus catastrophique que le précédent quand on a fait serment de rompre avec les memoranda, et pire encore de ne plus hésiter à aller chercher loin à droite des majorités de rechange pour le faire voter. Cliquer ici

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Athènes est sous un volcan. Un volcan en éruption. Un volcan qui tue : ici les arbres dans les flammes des incendies, là les humains dans les flammes de l'austérité.

Ce n'est plus Athènes, c'est Pompéi. 






 
Photo à l'attention de ceux qui soutiennent ou comprennent le vaillant Tsipras ... : sa nouvelle Grèce qui reçoit l'appui de la droite et fait appel aux matraqueurs !


Résister par tous les moyens

Des membres de la jeunesse SYRIZA (l’organisation s’est officiellement prononcée contre l’adoption du texte mémorandum dès cette semaine), ont dénoncé via la radio 105,5, la violence policière dont ils ont été les victimes. Petit rappel, le ministre responsable des forces... et de l’ordre est Yannis Panoússis, ancien du PASOK et du parti de la pseudo gauche DIMAR, lequel a électoralement disparu, suite à sa participation avec le PASOK, au gouvernement du mémorandum et d’Antonis Samaras. Cliquer ici  

 

Grèce : comment vit-on avec 60 euros par jour? 

Le texte intégral de l’accord UE-Grèce

17 juillet

En Grèce, un gouvernement remanié après la fronde parlementaire

Grèce : « Face à un coup d’Etat du monde du capital, nous ne pouvons pas rester les bras croisés » (Jeunesse de Syriza)

« Pas d’autre nouveau mémorandum en notre nom ! » Le Syriza de gauche, avec son âme radicale continue d’exister 

Grèce : « Nous sommes au tout au début d’un nouveau processus de réorganisation de la gauche radicale dont les termes sont loin d’être élaborés »  

Union européenne/Grèce : La nuit où l’Allemagne a fait plier Tsipras

Podemos appuie l’accord de Tsipras avec la troïka: «Nous soutenons la même chose que le Parlement grec»
Point de vue : lire ci-dessous à propos de l'appui apporté par Iglesias et Podemos à Tsipras

Éric Toussaint : « La BCE a déstabilisé l’économie pour soumettre la Grèce aux exigences des créanciers »

 
Syriza : un échec programmé ?

Les comptes bien peu orthodoxes de l’Eglise grecque – Chantage caritatif en temps de crise 

Sortir de l’euro ? L’accord entre la Grèce et Bruxelles déboussole le Front de gauche

Question Grecque : vers une double défaite ? – Pour un bilan d’étape 

 Alexis Tsipras éconduit vers le Grexit

Crise grecque : les trois objectifs des socialistes


Acceptant le cadre et la logique du capitalisme qu’il n’a jamais remis en cause, Tsipras espérait trouver un compromis avec ses créanciers afin d’obtenir moins de dette en échange de plus d’austérité. Mais les créanciers s’en moquent. Ils savent bien que cette dette qui représente 177 % du produit intérieur brut (PIB) est insoutenable. Mais ils veulent d’abord des garanties, concédant dans l’accord conclu un éventuel rééchelonnement sans autre précision ! Cliquer ici



Grèce. Aube dorée pointe le bout du nez. Il faut intégrer l’antifascisme dans la campagne anti-austérité

"L’échec de Syriza, c’est l’échec de l'idée d'une réforme de l'UE de l'intérieur"

La stratégie du Front de gauche, n’est plus valable aujourd’hui. Soit il continue à s’enfermer dedans et là, si j’étais à la place de Marine Le Pen, je me frotterais les mains. Car la marche vers les prochaines échéances électorales serait toute tracée et elle n’aurait plus rien à craindre de la gauche radicale. Soit il y a un sursaut, et le moment s’y prête. Cliquer ici

Grèce : quand la presse allemande dérape...

La leçon grecque | Les Économistes Atterrés

Les termes de la capitulation grecque (par Yanis Varoufakis)

16 juillet




Grèce. «Le plus important: dès le premier jour la résistance s’est exprimée dans Syriza»

Jeffrey Sachs : «Il y a un choix idéologique de casser la Grèce»

Joseph Stiglitz : «L’Allemagne n’a ni bon sens économique ni compassion»

 La Grèce obtient un prêt de 7 milliards d’euros... pour rembourser d’autres prêts
 


  



Le gouvernement, partenaire fiable des eurocrates, bénéficie désormais de l'appui de la droite nationale. Premières manifestations antigouvernementales, première répression...


Il a fallu le soutien de l'opposition pour faire adopter une série de mesures, concernant notamment la TVA ou les retraites. Une trentaine de députés de Syriza lui ont fait défaut. […] Le vote de la nuit, réalisé en deux jours est censé démontrer aux créanciers que la Grèce d’Aléxis Tsípras est désormais un partenaire de négociations fiable [des eurocrates]. Cliquer ici

A propos de l'appui apporté par Iglesias et Podemos à Tsipras

Je lis de temps en temps des choses sur Podemos, de Podemos, qui se rapportent plus ou moins directement à une vidéo qui nous rappelle les leçons de stratégie de Pablo Iglesias en direction des révolutionnaires qui passent à côté des gens, de leurs préoccupations et de ce qui pourrait les amener à entrer en lutte. Pour de bon. Bien. Enfin, pour ma part, si je concède qu'il y a matière à réfléchir sur le "révolutionnarisme de salon" ou apparenté, il y a aussi beaucoup à réfléchir sur l'opportunisme et les reniements qui guettent bien de ceux qui croient échapper au piège dudit révolutionnarisme. La Grèce et le cas Tsipras sont une illustration de ce terrible travers. Et voilà que je lis (lire ici) que Podemos par la voix de Pablo Iglesias appuie Tsipras et pourrait voter oui au misérable accord signé par celui-ci. Et je me dis qu'Iglesias devrait se mettre à disserter sur le frère jumeau du révolutionnarisme par lequel, non seulement on passe à côté des gens, mais on se place contre les gens et on finit par porter, et cela très concrètement comme on le voit en ce moment, des mesures labellisées Juncker-Luxleaks, Merkel, Hollande, etc. qui sont, par quelque bout qu'on les prenne, une agression sans nom envers un peuple déjà martyrisé par la droite complice de la direction de l'UE. On notera d'ailleurs qu'il n'y a pas de hasard en politique : par son positionnement suiviste par rapport à Tsipras, Pablo Iglesias mettrait Podemos dans la roue des eurocrates et j'attends de voir comment cela se traduirait quand la population grecque décidera de s'affronter aux flics chargés de permettre que force revienne à la loi, celle de Bruxelles, Paris, Berlin, Athènes et, eh oui, Madrid. Car sans nul doute Podemos, s'il vote oui, joindra sa voix au PP et au PSOE, en somme à la caste... De quoi réfléchir, non ? Mais on peut ne pas (sic) et continuer à dire, sans plus, comme si de rien n'était, "Sí podemos". A moins que ce ne soit le "Sí podemos" du peuple grec en lutte contre... Tsipras. Mais alors Iglesias et Podemos en leur appui à l'adversaire de ce peuple mobilisé...? Et quid du peuple espagnol qui lit et voit tout ce dont on parle ici ? 

Antoine, membre de Podemos Montpellier 


   La mise à jour régulière de cette page continue ci-dessous


Le pari désormais fait par Alexis Tsipras d’une modernisation de l’appareil d’Etat par une association nouvelle entre celui-ci et le capital ne semble pouvoir obtenir des résultats  qu'en brisant la dynamique populaire 

15 juillet

Déclaration de 107 (sur 201) membres du comité central du Syriza. 
Le 12 juillet à Bruxelles, un coup d'état a eu lieu à Bruxelles, qui a montré que le but des leaders européens était d'infliger une punition exemplaire à un peuple qui avait imaginé un autre chemin, différent du modèle néolibéral d'austérité. C' est un coup d'État dirigé contre toute notion de démocratie et de souveraineté populaire. Cliquer ici

 La Plate-forme de gauche a annoncé qu'elle ne voterait pas l'accord aujourd'hui. Dans une réunion interne, avec une audience impressionnante hier et reportée du fait des médias (les journalistes sont venus en masse alors qu'il était clair qu'ils n'étaient pas les bienvenus…), Panagiotis Lafazanis a catégoriquement rejeté l'accord, expliqué qu'un Grexit était la seule solution et que le gouvernement devait le préparer. La Plate-forme de gauche tiendra un meeting lundi prochain à Athènes pour présenter ses propositions alternatives et a appelé au Grexit. Les syndicats du parti, très largement influencés par la Plate-forme de gauche, jouent un rôle dirigeant dans l'organisation de la protestation contre l'accord. Cliquer ici




 

Et pendant ce temps...

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14 juillet

Communiqué du NPA 


Vers la pasokatisation de Syriza ? (à lire ci-après) 

Grèce : « La gauche anticapitaliste a dorénavant un rôle crucial à jouer »


L’avenir commence maintenant

Paris-Athènes-Berlin, le mélenchonisme en son triangle des Bermudes ...

Grèce : le Front de gauche se divise sur le vote au Parlement

 

Journées funestes – du 4 août 1914 allemand au 14 juillet 2015 grec 

 

1938, Munich – 2015, Berlin 

Tout faire pour que la Grèce de 2015 ne soit pas laissée seule comme l’a été la République Espagnole en 1936 !

13 juillet

Les conséquences néfastes sont inéluctables : dans quelques mois ou au début de l’année prochaine au plus tard, les créanciers attaqueront les autorités grecques pour non-respect de leurs engagements en termes d’excédent budgétaire primaire et avanceront de nouvelles exigences. Il n’y aura pas de répit pour le peuple et pour le gouvernement grecs. Les créanciers menaceront de ne pas débourser les sommes prévues si de nouvelles mesures d’austérité ne sont pas adoptées. Les autorités grecques seront prises dans l’engrenage des concessions. Cliquer ici

Plus de liens actualisés ci-dessous 

 
61,3 % de Non pour renverser le système, 25% de Oui pour la soumission au système... Tel était hier dimanche le titre de Prin, le journal de NAR, composante d'Antarsya et principal groupe de la gauche révolutionnaire grecque... 


A lui seul, il résume clairement le paradoxe de la situation, alors qu'en ce lundi matin, les propositions d'un 3ème mémorandum approuvées il y a peu par une immense majorité de députés grecs (251 sur 300) sont déjà fort dépassées par les exigences des vautours de la troïka. Alors que tout est fait du côté des instances européennes mais aussi du côté des partis institutionnels grecs pour faire oublier le Non du 5 juillet, il est nécessaire pour cerner les exigences de cette phase (« tragique » pour reprendre le terme employé par Stathis Kouvelakis, même si le spectacle des débats européens relève plutôt du grand guignol, avec un plumitif comme Leparmentier du Monde et ses chroniques haineuses dans le rôle du gendarme) de revenir sur l'importance décisive de ce vote.

Un référendum pour rien ?

En Grèce mais aussi ailleurs, les débats sur le refus de Tsipras de prendre en compte l'extraordinaire résultat du Non ont tendance à être traduits en deux directions : soit une trahison qui prouverait le caractère contre révolutionnaire de Syriza, soit une adaptation contrainte mais inévitable aux circonstances par trop défavorables aux initiatives même un tant soit peu réformistes. Cliquer ici

 Vers la pasokatisation de Syriza ?

On me demande de donner un exemple d'ancien du Pasok, et éventuellement de Bruxelles, qui est dans l'entourage de Tsipras, qui soutient le projet de mémorandum, et qui cherche à éloigner les historiques et l'aile gauche.

Parmi ceux qui, en ce moment, en poussent d'autres vers la sortie et prennent de plus en plus de place, avec une vision qui s'éloigne du programme de Thessalonique, vous avez, par exemple, DIMITRIS MARDAS, MINISTRE DE L'ÉCONOMIE, ANCIEN RESPONSABLE DU PASOK, QUI A TRAVAILLÉ POUR LA COMMISSION EUROPÉENNE À BRUXELLES ET À DANS LES MINISTÈRES GRECS DE LA PIRE ÉPOQUE.

Plus précisément, il a travaillé à la Direction générale des affaires financières de la Commission européenne. Il a également œuvré à la direction générale du Marché intérieur, ou encore aux affaires industrielles, toujours à la Commission européenne, à Bruxelles.

Il a participé au fameux gouvernement Pasok du passage à l'euro (très proche du premier ministre Simitis, dans sa dérive libérale), au ministère du Commerce, entre 2000 et 2002, entre autres. Il a été élu député du Pasok en 2007, puis est passé chez Syriza ensuite, durant la "grande dégringolade" du Pasok (40% à 5%). Certains le surnomment "l'homme du système" et disent de lui : "il connait la maison, c'est très pratique, mais c'est un peu inquiétant."

Il a récemment traité, il y a 48 heures, deux des opposants à l'accord : Panagiotis Lafazanis* de "Che Guevara", et Zoé Konstantopoulou** de "Rosa Luxembourg". Il s'est servi de ces noms comme d'insultes.

Bizarre, non, pour un ministre d'un gouvernement de gauche dite radicale ?

On peut en compter 4 ou 5 autres du même accabit qui jouent un rôle difficile à cerner, tant ils soutiennent le "réalisme" et poussent les Glézos et consorts vers la sortie.

Une sorte de pasokatisation de Syriza qui signerait la disparition brutale d'une locomotive politique pour tous les partis vraiment à gauche en Europe. Et surtout, la mort du programme de Thessalonique, pierre angulaire de la campagne victorieuse de Syriza en janvier dernier, très attendu par une population exhangue

Il reste 48 heures pour dire STOP.

48 heures pour dire OXI haut et fort à la soumission politique, à l'austérité économique et sociale, et à la privatisation du bien commun.

Y.Y. (
Yannis Youlountas)










Une restructuration conditionnée par des mesures néolibérales est un mauvais accord pour la Grèce (Eric Toussaint)

L'échec de Tsipras est total. Malgré ses concessions l'UE fait bloc contre la Grèce.

 
  Après une après-midi et une nuit complète de négociations, le sommet des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro s'est enfin achevé lundi matin. Un accord extrêmement contraignant est trouvé qui durcit encore les réformes exigées par les « institutions ». […] Donald Tusk, président du conseil européen, a annoncé l'accord en ces termes: «Le sommet de la zone euro a trouvé un accord à l'unanimité. Sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier». […] Interrogé par une journaliste sur «la perte de souveraineté» qu'organise ce plan, François Hollande a répondu : «Il a été demandé par les ministres des finances, puis par les chefs d'Etat, que des réformes soient votées par la Grèce d'ici le milieu de semaine, pour que les Parlements nationaux, qui vont voter dans la semaine, puissent avoir confiance. (...) Il fallait rétablir la confiance. Ce n'est pas une tutelle mais une preuve de bonne foi». L'accès à l'intégralité de l'article est réservé aux abonnés de Mediapart.

Cet article a été mis en ligne intégralement sur le site A l'Encontre

Illustration par NPA 34 


Extraterrestres...

 Le gouvernement grec a fait un choix responsable, celui de permettre avant tout la stabilité financière durable du pays et l'investissement pour l'emploi et le redressement productif du pays. Cliquer ici

Par la voix d’André Chassaigne, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, le PCF, à la différence du Parti de gauche, va lui aussi voter «oui» lors du vote de mercredi. Malgré la nouvelle cure d’austérité imposée à la Grèce, le porte-parole du Parti communiste Olivier Dartigolles souligne «le compromis qui a été trouvé grâce au courage d’Alexis Tsipras. Tout ce qui peut aider le gouvernement grec nous allons le faire». Cliquer ici

Mercredi dernier, à l'occasion du débat sur la Grèce organisé par l'Assemblée nationale, les députés communistes ont applaudi l'intervention de Manuel Valls, fermement partisan du maintien de la Grèce dans l'euro. L'union sacrée de la gauche autour de la crise grecque a franchi une nouvelle étape ce week-end. « Il est des moments où très peu de personnes tiennent dans leurs mains un bout d'histoire. Aujourd'hui, François Hollande est de ceux-là », a déclaré hier la dirigeante écologiste Cécile Duflot, qui avait violemment claqué la porte du gouvernement au printemps 2014. (Cliquer ici)

Contre la mémoire courte...





12 juillet

Et aussi Grèce. Juillet: la canicule politique par Charles-André Udry
 
Une nouvelle étape s’annonce. Aboutira-t-elle à des élections en septembre? Sera-t-elle marquée par une marginalisation accrue ou une expulsion de la gauche de Syriza? Cela reste à voir. Dans tous les cas, pour ce qui est de Syriza, la coalition de la gauche radicale ne peut exister sous la forme qu’elle a eue jusqu’à aujourd’hui sans sa gauche militante, sans l’essentiel de ladite plateforme de gauche (Courant de gauche, Red Network, KOE). […] Les parlementaires devraient voter une mise sous tutelle par les «institutions» de leur économie et de leur société – ce que Schäuble avait annoncé à propos d’un Grexit temporaire de cinq ans dans le document que la Frankfurter Allgemeine Zeitung a publié – et, en particulier, de leur système bancaire. Cliquer ici


La capitulation en Grèce n’est pas une fatalité. Contrairement à ce que laissent entendre nombre d’observateurs, ainsi que la direction de Syriza, une alternative existe, mais suppose de remettre en cause le cadre imposé par les créanciers et l’Union européenne. C’est ce que met en avant la Plateforme de gauche de Syriza, dont nous reproduisons ici une partie du programme.
Soumis par la Plateforme de Gauche à la réunion plénière du 10 juillet 2015 du groupe parlementaire de Syriza, ce texte est une version réduite d’un programme plus développé qui sera rendu public dans les prochains jours. Cliquer ici


La proposition du gouvernement grec aux Institutions est d’abord un aveu : elle met brutalement au jour l’absence d’une alternative concrète au maintien de la Grèce dans la zone euro, d’un « plan B » qui aurait pu (qui aurait dû) permettre de tenir tête aux créanciers et, en cas de rupture, de financer immédiatement les besoins de l’Etat, de relancer et de réorganiser la production autour des besoins réels, des besoins de la majorité sociale.

Elle révèle un gouvernement exposé (plus qu’aucun d’entre nous ne l’aurait voulu ou ne l’imaginait) au chantage financier, à l’asphyxie programmée de son économie, poussé dans ses derniers retranchements par la stratégie inflexible de la droite allemande et contraint, en l’absence de solution de repli, de demander lui-même l’application d’un nouveau plan d’austérité en échange de la fin du blocus bancaire, d’une remise de dette (encore hypothétique au moment où j’écris ces lignes) et du maintien dans l’espace de la monnaie unique ; dans ue tribune publiée hier par le Guardian, Yanis Varoufakis reconnaît que le gouvernement grec, pris de court par le coup d’État financier mis en œuvre par la BCE, n’a jamais vraiment cru à la possibilité pratique d’une sortie de la monnaie unique.

Si le siège a été héroïque, la sortie ne l’est pas ; la ville assiégée, les vivres coupés, nous voilà contraints de déposer les armes: l’austérité ou rien. Cliquer ici 

12 juillet. Les dernières infos.

Grèce: le projet d'accord durcit encore les réformes exigées (Mediapart)

Les ministres des finances se sont quittés dimanche après-midi, certains évoquant des « progrès » vers un accord d'ici ce soir. C'est au tour des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro de se réunir. Athènes risque de devoir avaler encore quelques couleuvres. […] 

Sur le fond, le débat se concentre sur deux exigences :

- Athènes doit prouver sa détermination, pour restaurer la « confiance » perdue après l'organisation du référendum, jugent ses partenaires. Le vote sur le mandat de négociation, remporté haut la main par Alexis Tsipras (251 élus sur 300) dans la nuit de vendredi à samedi, n'a semble-t-il pas suffi. Les créanciers souhaiteraient l'adoption d'un texte de loi - ou sa présentation au parlement - d'ici mercredi 15 juillet. Ce texte intégrerait certains des éléments les plus durs des réformes voulues par les créanciers. Voici l'idée: l'ouverture d'un nouveau plan d'aide, ne pourrait avoir lieu qu'une fois des changements adoptés sur la TVA et les retraites, ou encore des garanties apportées sur l'indépendance de l'office statistique. 
[…] 

Si l'on en croit Le Soir, Berlin pousserait pour la création d'un fonds géré par les Européens, dans lequel Athènes apporterait des actifs d'une valeur de 50 milliards d'euros, qui seraient destinés à être privatisés, pour rembourser une partie de la dette publique grecque. Ce fonds, qui pourrait être basé à Luxembourg, était déjà mentionné dans le document allemand du 10 juillet, révélé samedi par la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le dossier pourrait de nouveau être débattu lors du sommet zone euro.

Selon le projet de communiqué discuté par l'Eurogroupe samedi soir, auquel Reuters a eu accès, la liste des demandes va beaucoup plus loin. L'objectif d'un excédent budgétaire (c'est-à-dire sans les charges de la dette) à 3,5 % du PIB en 2018, objectif qui semblait hors de portée aux yeux des créanciers, est maintenu. Ce qui implique qu'Athènes va devoir compenser en annonçant sans doute d'autres économies...

Il est aussi question, par exemple, de la poursuite de la privatisation d'un opérateur d'électricité (ADMIE), ou encore de réformer de manière « vigoureuse » le marché du travail, les conventions collectives, ou encore les licenciements collectifs, « conformément à l'approche suggérée par les institutions » […] 

D'ores et déjà, les nombreuses mesures détaillées qui ont été rendues publiques organisent comme une mise sous tutelle extrêmement ferme du pouvoir grec. Il n'est ainsi pas certain, qu'à l'issue d'un Eurogroupe qui pourrait apparaître comme une humiliation supplémentaire de la Grèce, Alexis Tsipras accepte un tel plan. (l'intégralité de l'article est réservée aux abonnés)

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Il faut s’opposer à ceux qui mènent la Grèce et la gauche grecque à la capitulation. Nous publions ici un texte de Stathis Kouvélakis initialement paru sur le site états-unien Jacobin.
Stathis Kouvélakis est membre du comité central de Syriza, et enseigne la théorie politique à King’s College (Londres).
 
 Quiconque vit actuellement, ou se contente de suivre, les derniers développements en Grèce ne comprend que trop bien le sens d’expressions telles que « moments critiques », « climat de tension », « rupture dramatique », ou encore « situation-limite ». Compte tenu des événements qui se déroulent depuis lundi, un nouveau mot devra être ajouté à la liste : l’« absurde ».

Le terme peut paraître étrange, ou exagéré. Mais comment caractériser autrement le renversement total du sens d’un événement aussi extraordinaire que le référendum du 5 juillet, quelques heures seulement après sa conclusion, par ceux-là même qui l’avaient initié ?

Comment expliquer que les dirigeants de Nouvelle démocratie et de To Potami, respectivement Vangelis Meïmarakis et Stavros Theodorakis – chefs du camp qui a été battu de manière écrasante dimanche dernier –, soient devenus les porte-parole officiels de la ligne qui est actuellement défendue par le gouvernement grec ? Comment est-il possible que le Non fracassant au mémorandum austéritaire puisse être interprété comme le feu vert à un nouveau mémorandum ? Pour le dire simplement : si le gouvernement était disposé à signer un accord encore plus défavorable et contraignant que celui proposé il y a deux semaines par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à quoi bon le référendum et le combat pour la victoire du Non ? Cliquer ici

 Nous ne devons pas être spectateurs de cette bataille et du nouvel acte qui vient de s’ouvrir. Même si Tsipras pourra trouver un appui au Parlement parmi les partis dévoués à la Troïka, nombreuses vont être les voix qui en Grèce, dans Syriza et l’ensemble de la gauche radicale, dans le mouvement social et syndical vont s’élever pour rappeler les engagements pris avant janvier 2015 et affirmés à nouveau la semaine dernière. Ces voix vont entrer en écho avec ceux et celles qui dans toute l’Europe doivent se mobiliser contre les gouvernements européens et la BCE pour que ce cesse le chantage de la dette, que cette dette odieuse et illégitime soit annulée et que le peuple grec cesse d’être pris à la gorge.
Tout comme au lendemain du 20 février, la partie n’est pas encore gagnée pour la Troïka ! Cliquer ici


 « PERSONNE N’A LE DROIT DE DÉVALUER LES DÉCISIONS ISSUES D’UN PROCESSUS EXISTENTIEL. L’EUROPE SE TRANSFORME EN UNE PRISON POUR SES PEUPLES. » Cliquer ici


Extraits : Le document envoyé jeudi soir par Athènes contient un ensemble de mesures d'austérité encore plus dures que ce qui était discuté jusqu'à présent. Elles portent sur 13 milliards d'euros d'économies budgétaires. Pour rappel, le programme qui était discuté ces dernières semaines portait sur 8,5 milliards d'euros, tandis que les ultimes mesures demandées, à la fin 2014, au gouvernement Samaras (droite-socialistes) avant qu'il ne tombe, ne dépassaient pas un milliard d'euros. […] Dans ce nouveau plan – qui n'a encore rien de définitif puisqu'il doit encore être validé au niveau de l'Eurogroupe et de plusieurs parlements nationaux –, la plupart des lignes rouges posées initialement par le gouvernement Syriza ont été franchies. Mais il obtient quelques menues concessions qui devraient lui permettre de vendre le programme auprès du parti et de ses électeurs (l'intégralité de l'article est accessible aux seuls abonnés de Mediapart).




Vendredi, [François Hollande] devait s’entretenir avec Merkel pour faire le point. La veille, il avait eu deux fois Tsípras au téléphone, pour calibrer la liste de réformes que ce dernier devait présenter le soir même aux institutions européennes. «L’idée n’était pas de lui tenir la plume ou de lui inspirer telle réforme plutôt que telle autre, mais de le prévenir de ce qui est politiquement acceptable ou non par les autres pays européens», confie un proche du chef de l’Etat. En quelques jours, Hollande est devenu une sorte de grand frère européen de Tsípras.  Cliquer ici

"Selon des informations du Monde, des hauts fonctionnaires français de la direction du Trésor et de la délégation française à Bruxelles ont travaillé discrètement aux côtés des négociateurs grecs, sous haute surveillance de l’Elysée, lors de la rédaction des nouvelles propositions d’Athènes. « [Ils] se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise, concède un conseiller ministériel. Ce sont les Grecs qui tiennent la plume, mais ils se servent de nous comme d’un sparring-partner. » Cliquer ici 


 
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