Pour le gouvernement c'est soumission et répression
Précision : nous recensons ici nombre d'articles consacrés à la situation en Grèce en ce qu'ils nous semblent pouvoir intéresser ceux qui, dans ce pays et ailleurs, défendent une orientation d'alternative par la rupture avec le capitalisme. Cela ne signifie pas que nous soyons nécessairement en accord avec certains de ces articles (ou certaines de leurs analyses)
20 juillet
Grèce. «La Grèce ne peut pas rester dans la zone euro et, en même temps, changer de politique»
Entretien avec Costas Lapavitsas le 17 juillet.
Costas Lapavitsas est député de Syriza et professeur en finances à l’Université de Londres. Il rédige des tribunes dans le quotidien britannique The Guardian et a écrit régulièrement sur les causes et conséquences de la crise de la zone euro. Cliquer ici
Aris Chatzistefanou : « Si la rébellion contre l’austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme »
Dessin : au bout de la stratégie de Tsipras... ----->
23 juillet
Varoufakis espère redresser Tsipras par un vote qui encourage sa dérive austéritaire et affaiblit la résistance populaire : «Pourquoi j’ai voté ‘oui’ ce soir »
Varoufakis espère redresser Tsipras par un vote qui encourage sa dérive austéritaire et affaiblit la résistance populaire : «Pourquoi j’ai voté ‘oui’ ce soir »
22 juillet
Kaos
R Rinaldi est membre du KOE (Organisation Communiste de Grèce), d'orientation maoïste, qui avait intégré Syriza en 2007.
Grèce. Front de gauche Accord ou désaccords ?
48% DES GRECS SERAIENT POUR LE GREXIT ET DEUX-TIERS DES SYMPATHISANTS DE GAUCHE
Dans le train pour Athènes : ségrégation mode d’emploi, par (Visionscarto)
Cliquer ici
Par un "doux rêveur" qui croit possible la démocratisation de l'Europe mais l'entrevue gagne à être lue : «Le vote ne fait pas partie des modes d’élaboration des compromis à Bruxelles»
21 juillet
Alexis Tsipras: Abandonnez toutes les poursuites pesant sur les manifestants contre le nouveau mémorandum arrêtés ce mercredi 15 juillet à Athènes
Eric Toussaint* ne mâche pas ses mots !
Dans la période dans laquelle nous sommes entrés, le gouvernement devient de fait co-responsable de la poursuite de la violation de droits humains fondamentaux en contradiction avec les obligations internationales de la Grèce. Il s’agit du non-respect des droits tels que le droit à un salaire décent, à une retraite décente, à un travail décent, à des services de santé et d’éducation de qualité, au respect des droits des travailleurs, au respect du vote démocratique (en l’occurrence la victoire du non au référendum du 5 juillet)… Cliquer ici
Kaos
Pour le quotidien “Ta Néa” (21 juillet), “les prétextes sont tombés
au sein de SYRIZA et entre rivaux. Les deux parties, Plateforme de
Gauche et cadres progouvernementaux, font état d’une situation qui n’est
plus réversible. La direction du parti est en position d’attente, elle
attend le feu vert d’Alexis Tsipras pour... proclamer SYRIZA en état de
Congrès permanent et ainsi risquer la grande épuration.” Cliquer ici
R Rinaldi est membre du KOE (Organisation Communiste de Grèce), d'orientation maoïste, qui avait intégré Syriza en 2007.
48% DES GRECS SERAIENT POUR LE GREXIT ET DEUX-TIERS DES SYMPATHISANTS DE GAUCHE
Celui qui aura été le meilleur médiateur des bourgeoisies européennes
contre le peuple grec, qui a finalement permis, avec cynisme, la
reddition de Tsipras, c’est bien Hollande et son gouvernement. C’est
d’abord contre lui que nous devons construire une opposition sans
concession au service de nos intérêts, avec autant de détermination
qu’ils bâtissent leur union nationale contre notre classe. Cliquer ici
Si Syriza avait élaboré dès son arrivée au pouvoir un plan B pour un
défaut organisé — en préparant les contrôles de capitaux, l’impression
d’une monnaie parallèle et d’autres mesures de transition imposables en
24 heures pour éviter le désordre — et menacé l’UE de l’appliquer, il
aurait disposé d’armes de négociation. S’il avait déclaré qu’en cas
d’épreuve de force, il retirerait la Grèce de l’OTAN, même Berlin aurait
réfléchi à deux fois à un troisième programme d’austérité, devant la
crainte américaine que suscite une telle perspective. Mais pour les
Candides de Syriza, ceci était encore plus tabou que l’idée d’un Grexit. Cliquer ici
Dans le train pour Athènes : ségrégation mode d’emploi, par (Visionscarto)
Dernière liaison : Salonique — Athènes. Les migrants montrent leur
ticket au contrôleur qui, gentiment mais fermement, les conduit vers le
dernier wagon. Troisième train, troisième contrôleur, même résultat :
les « Blancs » devant, les « Noirs » derrière. La ségrégation raciale se consomme, sous les yeux de tous, dans les transports publics sous le contrôle de l’État. Cliquer ici
Le dernier accord convenu entre le gouvernement grec dirigé par
Alexis Tsipras et l’Eurogroupe a surpris, désorienté ou choqué nombre de
militant-e-s de la gauche radicale, en Grèce et au niveau
international. Cet accord entérine en effet un nouveau plan d’austérité d’une grande violence et semble marquer la fin d’un cycle politique pour Syriza. Pour autant, les jeux sont loin d'être pliés. Cliquer ici
Dette.
La Grèce... en France ! L'Etat "socialiste" complice des banques contre
les collectivités locales et les établissements publics !
Cliquer ici
Par un "doux rêveur" qui croit possible la démocratisation de l'Europe mais l'entrevue gagne à être lue : «Le vote ne fait pas partie des modes d’élaboration des compromis à Bruxelles»
21 juillet
Alexis Tsipras: Abandonnez toutes les poursuites pesant sur les manifestants contre le nouveau mémorandum arrêtés ce mercredi 15 juillet à Athènes
Eric Toussaint* ne mâche pas ses mots !
Dans la période dans laquelle nous sommes entrés, le gouvernement devient de fait co-responsable de la poursuite de la violation de droits humains fondamentaux en contradiction avec les obligations internationales de la Grèce. Il s’agit du non-respect des droits tels que le droit à un salaire décent, à une retraite décente, à un travail décent, à des services de santé et d’éducation de qualité, au respect des droits des travailleurs, au respect du vote démocratique (en l’occurrence la victoire du non au référendum du 5 juillet)… Cliquer ici
* Eric Toussaint a été membre de la Commission d'audit intégral de la dette de l'Équateur (CAIC) en 2007 et, depuis avril dernier, est le coordinateur scientifique de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque mise en place par la présidente du parlement grec. Voir ici
Déclaration de l’assemblée du Red Network, les 18 et 19 juillet 2015
La lutte des travailleurs et travailleuses et des forces populaires,
la lutte de la gauche, peut ouvrir la voie alternative, avec une
politique transitoire vers une émancipation socialiste.
SYRIZA ne peut pas et ne doit pas être transformé en parti du mémorandum. Cliquer ici
Le Nobel Paul Krugman critique le gouvernement grec et juge la situation "sans espoir"
Audio. Des centres autogérés en Grèce
Audio. Des centres autogérés en Grèce
Déclaration de l’assemblée du Red Network, les 18 et 19 juillet 2015
SYRIZA ne peut pas et ne doit pas être transformé en parti du mémorandum. Cliquer ici
Entretien avec Sotiris Martalis
Nous publions ci-dessous un entretien avec Sotiris Martalis, membre du Comité central de Syriza, membre de DEA et syndicaliste présent actif dans ADEDY et le courant syndical de gauche META. Dans les semaines à venir, il est très peu probable qu’une mobilisation sociale s’exprime, alors que la scène politique et parlementaire est agitée. Cliquer ici
Nous publions ci-dessous un entretien avec Sotiris Martalis, membre du Comité central de Syriza, membre de DEA et syndicaliste présent actif dans ADEDY et le courant syndical de gauche META. Dans les semaines à venir, il est très peu probable qu’une mobilisation sociale s’exprime, alors que la scène politique et parlementaire est agitée. Cliquer ici
Est-ce la faute des Grecs si leurs gouvernants ont emprunté plus que le
pays pouvait rembourser ? Non, ce n’est pas leur faute. Est-ce la faute
des banques ? Oui, c’est leur faute ‑ elles sont plus fautives que les
dirigeants qui ont emprunté. La seule justice est sans doute que les
riches investisseurs soient les perdants. Pourquoi les retraités grecs
devraient-ils porter tout le fardeau ? Cliquer ici
Ce que Syriza ne saurait, bien évidemment, accepter...
Un article du Monde purement descriptif sur les enjeux de la crise pour les gouvernements de l'UE et sans problématique d'alternative. Utile cependant : Entre
la Grèce et l’Allemagne, la zone euro écartelée – « au-delà du constat
d’urgence, personne n’est encore en mesure d’esquisser la moindre
solution »
L'édito de L'Anticapitaliste (NPA) : Leur faillite
L'édito de L'Anticapitaliste (NPA) : Leur faillite
Que répondre à votre ami de droite qui vous bassine sur la Grèce ?
Grèce. «La Grèce ne peut pas rester dans la zone euro et, en même temps, changer de politique»
Entretien avec Costas Lapavitsas le 17 juillet.
Costas Lapavitsas est député de Syriza et professeur en finances à l’Université de Londres. Il rédige des tribunes dans le quotidien britannique The Guardian et a écrit régulièrement sur les causes et conséquences de la crise de la zone euro. Cliquer ici
Aris Chatzistefanou : « Si la rébellion contre l’austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme »
Dessin : au bout de la stratégie de Tsipras... ----->
« Êtes-vous certains que cet accord de capitulation ne fait pas partie
du plan de Schäuble ? »
19 juillet
Interview des deux militants arrétés par la police en Grèce
Grèce. De l’adoption de l’accord au remaniement gouvernemental, et le rôle de META
GRECE : RÉPONSES À VOS PRINCIPALES QUESTIONS -1
GRECE : RÉPONSES À VOS PRINCIPALES QUESTIONS - 2
Cliquer ici
Ce texte est la transcription traduite de l’intervention de Costas Lapavitsas au colloque « Democracy Rising », tenu à Athènes le 17 juillet 2015. Les intertitres sont de notre responsabilité.
Costas Lapavitsas est député élu au Parlement grec, membre de la Plateforme de gauche de Syriza, et professeur d’économie à SOAS (School of Oriental and African Studies, Londres). Cliquer ici
18 juillet
Europe : un accord trois fois perdant Par Benjamin Coriat
La Grèce reste donc dans la zone euro. En échange, elle passe - sur des points essentiels - sous administration coloniale ou semi-coloniale. Cliquer ici
Cliquer ici
Athènes est sous un volcan. Un volcan en éruption. Un volcan qui tue : ici les arbres dans les flammes des incendies, là les humains dans les flammes de l'austérité.
Ce n'est plus Athènes, c'est Pompéi.
Photo à l'attention de ceux qui soutiennent ou comprennent le vaillant Tsipras ... : sa nouvelle Grèce qui reçoit l'appui de la droite et fait appel aux matraqueurs !
Résister par tous les moyens
17 juillet
En Grèce, un gouvernement remanié après la fronde parlementaire
Grèce : « Face à un coup d’Etat du monde du capital, nous ne pouvons pas rester les bras croisés » (Jeunesse de Syriza)
« Pas d’autre nouveau mémorandum en notre nom ! » Le Syriza de gauche, avec son âme radicale continue d’exister
Grèce : « Nous sommes au tout au début d’un nouveau processus de réorganisation de la gauche radicale dont les termes sont loin d’être élaborés »
Union européenne/Grèce : La nuit où l’Allemagne a fait plier Tsipras
Podemos appuie l’accord de Tsipras avec la troïka: «Nous soutenons la même chose que le Parlement grec»
Point de vue : lire ci-dessous à propos de l'appui apporté par Iglesias et Podemos à Tsipras
Éric Toussaint : « La BCE a déstabilisé l’économie pour soumettre la Grèce aux exigences des créanciers »
Syriza : un échec programmé ?
Les comptes bien peu orthodoxes de l’Eglise grecque – Chantage caritatif en temps de crise
Sortir de l’euro ? L’accord entre la Grèce et Bruxelles déboussole le Front de gauche
Question Grecque : vers une double défaite ? – Pour un bilan d’étape
Alexis Tsipras éconduit vers le Grexit
Crise grecque : les trois objectifs des socialistes
Grèce. Aube dorée pointe le bout du nez. Il faut intégrer l’antifascisme dans la campagne anti-austérité
"L’échec de Syriza, c’est l’échec de l'idée d'une réforme de l'UE de l'intérieur"
Grèce : quand la presse allemande dérape...
La leçon grecque | Les Économistes Atterrés
Les termes de la capitulation grecque (par Yanis Varoufakis)
16 juillet
Grèce. «Le plus important: dès le premier jour la résistance s’est exprimée dans Syriza»
Jeffrey Sachs : «Il y a un choix idéologique de casser la Grèce»
Joseph Stiglitz : «L’Allemagne n’a ni bon sens économique ni compassion»
La Grèce obtient un prêt de 7 milliards d’euros... pour rembourser d’autres prêts
Le gouvernement, partenaire fiable des eurocrates, bénéficie désormais de l'appui de la droite nationale. Premières manifestations antigouvernementales, première répression...
La mise à jour régulière de cette page continue ci-dessous
Le pari désormais fait par Alexis Tsipras d’une modernisation de l’appareil d’Etat par une association nouvelle entre celui-ci et le capital ne semble pouvoir obtenir des résultats qu'en brisant la dynamique populaire
15 juillet
Cliquer ici
14 juillet
Vers la pasokatisation de Syriza ? (à lire ci-après)
Grèce : « La gauche anticapitaliste a dorénavant un rôle crucial à jouer »
L’avenir commence maintenant
Paris-Athènes-Berlin, le mélenchonisme en son triangle des Bermudes ...
Tout faire pour que la Grèce de 2015 ne soit pas laissée seule comme l’a été la République Espagnole en 1936 !
L'échec de Tsipras est total. Malgré ses concessions l'UE fait bloc contre la Grèce.
Quand la société commencera à ressentir dans ses tripes l’étau des
résultats de la nouvelle austérité désastreuse, quand les jeunes et les
moins jeunes prendront les rues ou resteront, désespérés, chez eux,
confrontés à ces effets -ces gens dont jusqu’à présent nous portions la
voix, qui les représentera dorénavant dans l’arène politique ? Le parti
qui a introduit ces mesures au Parlement pourra-t-il représenter ces
gens en même temps que ses ministres bien-intentionnés seront forcés de
défendre ces mesures, au parlement et sur les chaînes de TV, en se
faisant la risée de l’opposition au mémorandum ?
« Mais, ne sers-tu pas le plan de Schäuble, en votant contre
l’accord ? », me demande-t-on. Je réponds en posant ma propre question :
« Êtes-vous certains que cet accord de capitulation ne fait pas partie
du plan de Schäuble ? » Cliquer ici
Par (Ou la vie sauvage). L
es responsables européens sont en définitive parvenus à faire rendre
gorge à Alexis Tsipras, qui n’apparaîtra plus sans doute, pour autant
qu’il parvienne à se maintenir au pouvoir, que comme la marionnette des
créanciers ― une marionnette tragique, une marionnette à laquelle on a
mis le couteau sous la gorge, mais une marionnette, cependant, que l’on
exhibe au regard des passants comme si seul un cérémonial à la fois
grotesque et sinistre pouvait laver l’affront et punir l’acte de
désobéissance que constituent les élections du 25 janvier et le
référendum du 5 juillet. Cette marionnette qui dit le contraire de ce
qu’elle pense et fait le contraire de ce qu’elle croit est là pour
renvoyer aux Grecs, comme en miroir, une image d’eux-mêmes humiliante et
bouffonne et pour leur signifier que leur représentant n’est qu’un
homme de paille. Cliquer ici
19 juillet
Interview des deux militants arrétés par la police en Grèce
Grèce. De l’adoption de l’accord au remaniement gouvernemental, et le rôle de META
GRECE : RÉPONSES À VOS PRINCIPALES QUESTIONS -1
GRECE : RÉPONSES À VOS PRINCIPALES QUESTIONS - 2
Cliquer ici
Je considère que le Parlement doit empêcher la réalisation du plan de la
“parenthèse de gauche”, mis en œuvre par des esprits pervers, qui
veulent transformer le gouvernement de gauche en réalisateur et en
exécutant du mémorandum. Ceux qui veulent nous obliger, un par un et une
par une, à dire et à faire l’opposé de tout ce pour quoi nous nous
sommes battus, qui veulent nous humilier au point que nous ne puissions
plus nous reconnaître nous-mêmes et que la société, notre allié naturel,
ne puisse plus nous reconnaître comme le peuple, duquel nous sommes
chair de sa chair. Cliquer ici
Ce texte est la transcription traduite de l’intervention de Costas Lapavitsas au colloque « Democracy Rising », tenu à Athènes le 17 juillet 2015. Les intertitres sont de notre responsabilité.
Costas Lapavitsas est député élu au Parlement grec, membre de la Plateforme de gauche de Syriza, et professeur d’économie à SOAS (School of Oriental and African Studies, Londres). Cliquer ici
18 juillet
Europe : un accord trois fois perdant Par Benjamin Coriat
La Grèce reste donc dans la zone euro. En échange, elle passe - sur des points essentiels - sous administration coloniale ou semi-coloniale. Cliquer ici
Tsipras aura donc été incapable de s’extraire de la « croyance de
l’euro », à laquelle, l’expérience maintenant le prouve irréfutablement,
il aura été disposé à tout sacrifier : la souveraineté de son pays,
l’état de son économie, et peut-être bien, à titre plus personnel, sa
grandeur politique. Car la chose est désormais écrite, quelle que soit
la suite des événements : il y a des places dans l’histoire politique
auxquelles on ne peut plus prétendre après avoir à ce point renié les
engagements qui ont porté tout un peuple — c’est qu’on voit mal derrière
quelles indulgences on pourrait accommoder d’avoir consenti à un
memorandum plus catastrophique que le précédent quand on a fait serment
de rompre avec les memoranda, et pire encore de ne plus hésiter à aller
chercher loin à droite des majorités de rechange pour le faire voter. Cliquer ici
Cliquer ici
Athènes est sous un volcan. Un volcan en éruption. Un volcan qui tue : ici les arbres dans les flammes des incendies, là les humains dans les flammes de l'austérité.
Ce n'est plus Athènes, c'est Pompéi.
Photo à l'attention de ceux qui soutiennent ou comprennent le vaillant Tsipras ... : sa nouvelle Grèce qui reçoit l'appui de la droite et fait appel aux matraqueurs !
Résister par tous les moyens
Des membres de la jeunesse SYRIZA (l’organisation s’est officiellement prononcée contre l’adoption du texte mémorandum dès cette semaine), ont dénoncé via la radio 105,5, la violence policière dont ils ont été les victimes. Petit rappel, le ministre responsable des forces... et de l’ordre est Yannis Panoússis, ancien du PASOK et du parti de la pseudo gauche DIMAR, lequel a électoralement disparu, suite à sa participation avec le PASOK, au gouvernement du mémorandum et d’Antonis Samaras. Cliquer ici
Grèce : comment vit-on avec 60 euros par jour?
Le texte intégral de l’accord UE-Grèce
En Grèce, un gouvernement remanié après la fronde parlementaire
Grèce : « Face à un coup d’Etat du monde du capital, nous ne pouvons pas rester les bras croisés » (Jeunesse de Syriza)
« Pas d’autre nouveau mémorandum en notre nom ! » Le Syriza de gauche, avec son âme radicale continue d’exister
Grèce : « Nous sommes au tout au début d’un nouveau processus de réorganisation de la gauche radicale dont les termes sont loin d’être élaborés »
Union européenne/Grèce : La nuit où l’Allemagne a fait plier Tsipras
Podemos appuie l’accord de Tsipras avec la troïka: «Nous soutenons la même chose que le Parlement grec»
Point de vue : lire ci-dessous à propos de l'appui apporté par Iglesias et Podemos à Tsipras
Éric Toussaint : « La BCE a déstabilisé l’économie pour soumettre la Grèce aux exigences des créanciers »
Syriza : un échec programmé ?
Les comptes bien peu orthodoxes de l’Eglise grecque – Chantage caritatif en temps de crise
Sortir de l’euro ? L’accord entre la Grèce et Bruxelles déboussole le Front de gauche
Question Grecque : vers une double défaite ? – Pour un bilan d’étape
Alexis Tsipras éconduit vers le Grexit
Crise grecque : les trois objectifs des socialistes
Acceptant le cadre et la logique du capitalisme qu’il n’a jamais remis
en cause, Tsipras espérait trouver un compromis avec ses créanciers afin
d’obtenir moins de dette en échange de plus d’austérité. Mais les
créanciers s’en moquent. Ils savent bien que cette dette qui représente
177 % du produit intérieur brut (PIB) est insoutenable. Mais ils veulent
d’abord des garanties, concédant dans l’accord conclu un éventuel
rééchelonnement sans autre précision ! Cliquer ici
Grèce. Aube dorée pointe le bout du nez. Il faut intégrer l’antifascisme dans la campagne anti-austérité
"L’échec de Syriza, c’est l’échec de l'idée d'une réforme de l'UE de l'intérieur"
La stratégie du Front de gauche, n’est plus valable aujourd’hui. Soit il
continue à s’enfermer dedans et là, si j’étais à la place de Marine Le
Pen, je me frotterais les mains. Car la marche vers les prochaines
échéances électorales serait toute tracée et elle n’aurait plus rien à
craindre de la gauche radicale. Soit il y a un sursaut, et le moment s’y
prête. Cliquer ici
Grèce : quand la presse allemande dérape...
La leçon grecque | Les Économistes Atterrés
Les termes de la capitulation grecque (par Yanis Varoufakis)
16 juillet
Grèce. «Le plus important: dès le premier jour la résistance s’est exprimée dans Syriza»
Jeffrey Sachs : «Il y a un choix idéologique de casser la Grèce»
Joseph Stiglitz : «L’Allemagne n’a ni bon sens économique ni compassion»
La Grèce obtient un prêt de 7 milliards d’euros... pour rembourser d’autres prêts
Austéritaire et antidémocratique, leur Europe contre les peuples
Gouvernement pro-Medef : La preuve par Macron !
Gouvernement pro-Medef : La preuve par Macron !
Le gouvernement, partenaire fiable des eurocrates, bénéficie désormais de l'appui de la droite nationale. Premières manifestations antigouvernementales, première répression...
Il a fallu le soutien de l'opposition pour
faire adopter une série de mesures, concernant notamment la TVA ou les
retraites. Une trentaine de députés de Syriza lui ont fait défaut. […] Le vote de la nuit, réalisé en deux jours est censé démontrer aux créanciers
que la Grèce d’Aléxis Tsípras est désormais un partenaire de
négociations fiable [des eurocrates]. Cliquer ici
A propos de l'appui apporté par Iglesias et Podemos à Tsipras
Je lis de temps en temps des choses sur Podemos, de Podemos, qui se
rapportent plus ou moins directement à une vidéo qui nous rappelle les
leçons de stratégie de Pablo Iglesias en direction des révolutionnaires
qui passent à côté des gens, de leurs préoccupations et de ce qui
pourrait les amener à entrer en lutte. Pour de bon. Bien. Enfin, pour ma
part, si je concède qu'il y a matière à réfléchir sur le
"révolutionnarisme de salon" ou apparenté, il y a aussi beaucoup à
réfléchir sur l'opportunisme et les
reniements qui guettent bien de ceux qui croient échapper au piège dudit
révolutionnarisme. La Grèce et le cas Tsipras sont une illustration de
ce terrible travers. Et voilà que je lis (lire ici) que Podemos
par la voix de Pablo Iglesias appuie Tsipras et pourrait voter oui au
misérable accord signé par celui-ci. Et je me dis qu'Iglesias devrait se
mettre à disserter sur le frère jumeau du révolutionnarisme par lequel,
non seulement on passe à côté des gens, mais on se place contre les
gens et on finit par porter, et cela très concrètement comme on le voit
en ce moment, des mesures labellisées Juncker-Luxleaks, Merkel,
Hollande, etc. qui sont, par quelque bout qu'on les prenne, une
agression sans nom envers un peuple déjà martyrisé par la droite
complice de la direction de l'UE. On notera d'ailleurs qu'il n'y a pas
de hasard en politique : par son positionnement suiviste par rapport à
Tsipras, Pablo Iglesias mettrait Podemos dans la roue des eurocrates et
j'attends de voir comment cela se traduirait quand la population grecque
décidera de s'affronter aux flics chargés de permettre que force
revienne à la loi, celle de Bruxelles, Paris, Berlin, Athènes et, eh
oui, Madrid. Car sans nul doute Podemos, s'il vote oui, joindra sa voix
au PP et au PSOE, en somme à la caste... De quoi réfléchir, non ? Mais
on peut ne pas (sic) et continuer à dire, sans plus, comme si de rien
n'était, "Sí podemos". A moins que ce ne soit le "Sí podemos" du peuple
grec en lutte contre... Tsipras. Mais alors Iglesias et Podemos en leur
appui à l'adversaire de ce peuple mobilisé...? Et quid du peuple
espagnol qui lit et voit tout ce dont on parle ici ?
Antoine, membre de Podemos Montpellier
Le pari désormais fait par Alexis Tsipras d’une modernisation de l’appareil d’Etat par une association nouvelle entre celui-ci et le capital ne semble pouvoir obtenir des résultats qu'en brisant la dynamique populaire
15 juillet
Déclaration de 107 (sur 201) membres du comité central du Syriza.
Le
12 juillet à Bruxelles, un coup d'état a eu lieu à Bruxelles, qui a
montré que le but des leaders européens était d'infliger une punition
exemplaire à un peuple qui avait imaginé un autre chemin, différent du
modèle néolibéral d'austérité. C' est un coup d'État dirigé contre toute
notion de démocratie et de souveraineté populaire. Cliquer ici
La Plate-forme de gauche a annoncé qu'elle ne voterait pas l'accord
aujourd'hui. Dans une réunion interne, avec une audience impressionnante
hier et reportée du fait des médias (les journalistes sont venus en
masse alors qu'il était clair qu'ils n'étaient pas les bienvenus…),
Panagiotis Lafazanis a catégoriquement rejeté l'accord, expliqué qu'un
Grexit était la seule solution et que le gouvernement devait le
préparer. La Plate-forme de gauche tiendra un meeting lundi prochain à
Athènes pour présenter ses propositions alternatives et a appelé au
Grexit. Les syndicats du parti, très largement influencés par la
Plate-forme de gauche, jouent un rôle dirigeant dans l'organisation de
la protestation contre l'accord. Cliquer ici
Référendum grec : « C dans l’air », un modèle de pluralisme unanime
La Grèce, terre d’aventure privilégiée des spéculateurs
Grèce: «Non au nouveau mémorandum, non à l’austérité, non aux privatisations»
La Grèce, terre d’aventure privilégiée des spéculateurs
Grèce: «Non au nouveau mémorandum, non à l’austérité, non aux privatisations»
En Grèce, les fonctionnaires « trahis » se mobilisent contre l’accord avec les créanciers
L’épreuve de force grecque et l’urgence du débat stratégique à gauche
Et pendant ce temps...
14 juillet
Communiqué du NPA
Vers la pasokatisation de Syriza ? (à lire ci-après)
Grèce : « La gauche anticapitaliste a dorénavant un rôle crucial à jouer »
L’avenir commence maintenant
Paris-Athènes-Berlin, le mélenchonisme en son triangle des Bermudes ...
Grèce : le Front de gauche se divise sur le vote au Parlement
Journées funestes – du 4 août 1914 allemand au 14 juillet 2015 grec
1938, Munich – 2015, Berlin
Tout faire pour que la Grèce de 2015 ne soit pas laissée seule comme l’a été la République Espagnole en 1936 !
Alexis Tsipras : une capitulation lourde de conséquences pour les gauches européennes
Un jour d’infamie
13 juilletUn jour d’infamie
Les conséquences néfastes sont inéluctables : dans quelques mois ou au
début de l’année prochaine au plus tard, les créanciers attaqueront les
autorités grecques pour non-respect de leurs engagements en termes
d’excédent budgétaire primaire et avanceront de nouvelles exigences. Il
n’y aura pas de répit pour le peuple et pour le gouvernement grecs. Les
créanciers menaceront de ne pas débourser les sommes prévues si de
nouvelles mesures d’austérité ne sont pas adoptées. Les autorités
grecques seront prises dans l’engrenage des concessions. Cliquer ici
Plus de liens actualisés ci-dessous
61,3 % de Non pour renverser le système, 25% de Oui pour la
soumission au système... Tel était hier dimanche le titre de Prin, le
journal de NAR, composante d'Antarsya et principal groupe de la gauche
révolutionnaire grecque...
A lui seul, il résume clairement le paradoxe de la situation, alors qu'en ce lundi matin, les propositions d'un 3ème mémorandum approuvées il y a peu par une immense majorité de députés grecs (251 sur 300) sont déjà fort dépassées par les exigences des vautours de la troïka. Alors que tout est fait du côté des instances européennes mais aussi du côté des partis institutionnels grecs pour faire oublier le Non du 5 juillet, il est nécessaire pour cerner les exigences de cette phase (« tragique » pour reprendre le terme employé par Stathis Kouvelakis, même si le spectacle des débats européens relève plutôt du grand guignol, avec un plumitif comme Leparmentier du Monde et ses chroniques haineuses dans le rôle du gendarme) de revenir sur l'importance décisive de ce vote.
En Grèce mais aussi
ailleurs, les débats sur le refus de Tsipras de prendre en compte
l'extraordinaire résultat du Non ont tendance à être traduits en deux
directions : soit une trahison qui prouverait le caractère contre
révolutionnaire de Syriza, soit une adaptation contrainte mais
inévitable aux circonstances par trop défavorables aux initiatives même
un tant soit peu réformistes. Cliquer ici
On
me demande de donner un exemple d'ancien du Pasok, et éventuellement de
Bruxelles, qui est dans l'entourage de Tsipras, qui soutient le projet
de mémorandum, et qui cherche à éloigner les historiques et l'aile
gauche.
Parmi ceux qui, en ce moment, en poussent d'autres vers la sortie et prennent de plus en plus de place, avec une vision qui s'éloigne du programme de Thessalonique, vous avez, par exemple, DIMITRIS MARDAS, MINISTRE DE L'ÉCONOMIE, ANCIEN RESPONSABLE DU PASOK, QUI A TRAVAILLÉ POUR LA COMMISSION EUROPÉENNE À BRUXELLES ET À DANS LES MINISTÈRES GRECS DE LA PIRE ÉPOQUE.
Plus précisément, il a travaillé à la Direction générale des affaires financières de la Commission européenne. Il a également œuvré à la direction générale du Marché intérieur, ou encore aux affaires industrielles, toujours à la Commission européenne, à Bruxelles.
Il a participé au fameux gouvernement Pasok du passage à l'euro (très proche du premier ministre Simitis, dans sa dérive libérale), au ministère du Commerce, entre 2000 et 2002, entre autres. Il a été élu député du Pasok en 2007, puis est passé chez Syriza ensuite, durant la "grande dégringolade" du Pasok (40% à 5%). Certains le surnomment "l'homme du système" et disent de lui : "il connait la maison, c'est très pratique, mais c'est un peu inquiétant."
Il a récemment traité, il y a 48 heures, deux des opposants à l'accord : Panagiotis Lafazanis* de "Che Guevara", et Zoé Konstantopoulou** de "Rosa Luxembourg". Il s'est servi de ces noms comme d'insultes.
Bizarre, non, pour un ministre d'un gouvernement de gauche dite radicale ?
On peut en compter 4 ou 5 autres du même accabit qui jouent un rôle difficile à cerner, tant ils soutiennent le "réalisme" et poussent les Glézos et consorts vers la sortie.
Une sorte de pasokatisation de Syriza qui signerait la disparition brutale d'une locomotive politique pour tous les partis vraiment à gauche en Europe. Et surtout, la mort du programme de Thessalonique, pierre angulaire de la campagne victorieuse de Syriza en janvier dernier, très attendu par une population exhangue
Il reste 48 heures pour dire STOP.
48 heures pour dire OXI haut et fort à la soumission politique, à l'austérité économique et sociale, et à la privatisation du bien commun.
Y.Y. (Yannis Youlountas)
Une restructuration conditionnée par des mesures néolibérales est un mauvais accord pour la Grèce (Eric Toussaint) A lui seul, il résume clairement le paradoxe de la situation, alors qu'en ce lundi matin, les propositions d'un 3ème mémorandum approuvées il y a peu par une immense majorité de députés grecs (251 sur 300) sont déjà fort dépassées par les exigences des vautours de la troïka. Alors que tout est fait du côté des instances européennes mais aussi du côté des partis institutionnels grecs pour faire oublier le Non du 5 juillet, il est nécessaire pour cerner les exigences de cette phase (« tragique » pour reprendre le terme employé par Stathis Kouvelakis, même si le spectacle des débats européens relève plutôt du grand guignol, avec un plumitif comme Leparmentier du Monde et ses chroniques haineuses dans le rôle du gendarme) de revenir sur l'importance décisive de ce vote.
Un référendum pour rien ?
Vers la pasokatisation de Syriza ?
Parmi ceux qui, en ce moment, en poussent d'autres vers la sortie et prennent de plus en plus de place, avec une vision qui s'éloigne du programme de Thessalonique, vous avez, par exemple, DIMITRIS MARDAS, MINISTRE DE L'ÉCONOMIE, ANCIEN RESPONSABLE DU PASOK, QUI A TRAVAILLÉ POUR LA COMMISSION EUROPÉENNE À BRUXELLES ET À DANS LES MINISTÈRES GRECS DE LA PIRE ÉPOQUE.
Plus précisément, il a travaillé à la Direction générale des affaires financières de la Commission européenne. Il a également œuvré à la direction générale du Marché intérieur, ou encore aux affaires industrielles, toujours à la Commission européenne, à Bruxelles.
Il a participé au fameux gouvernement Pasok du passage à l'euro (très proche du premier ministre Simitis, dans sa dérive libérale), au ministère du Commerce, entre 2000 et 2002, entre autres. Il a été élu député du Pasok en 2007, puis est passé chez Syriza ensuite, durant la "grande dégringolade" du Pasok (40% à 5%). Certains le surnomment "l'homme du système" et disent de lui : "il connait la maison, c'est très pratique, mais c'est un peu inquiétant."
Il a récemment traité, il y a 48 heures, deux des opposants à l'accord : Panagiotis Lafazanis* de "Che Guevara", et Zoé Konstantopoulou** de "Rosa Luxembourg". Il s'est servi de ces noms comme d'insultes.
Bizarre, non, pour un ministre d'un gouvernement de gauche dite radicale ?
On peut en compter 4 ou 5 autres du même accabit qui jouent un rôle difficile à cerner, tant ils soutiennent le "réalisme" et poussent les Glézos et consorts vers la sortie.
Une sorte de pasokatisation de Syriza qui signerait la disparition brutale d'une locomotive politique pour tous les partis vraiment à gauche en Europe. Et surtout, la mort du programme de Thessalonique, pierre angulaire de la campagne victorieuse de Syriza en janvier dernier, très attendu par une population exhangue
Il reste 48 heures pour dire STOP.
48 heures pour dire OXI haut et fort à la soumission politique, à l'austérité économique et sociale, et à la privatisation du bien commun.
Y.Y. (Yannis Youlountas)
Grèce-Les rebelles de Syriza risquent d'être évincés du pouvoir
En Grèce, Syriza fissuré par un compromis incompris
En Grèce, Syriza fissuré par un compromis incompris
L'échec de Tsipras est total. Malgré ses concessions l'UE fait bloc contre la Grèce.
Après une après-midi et une nuit complète de négociations, le sommet des
chefs d'État et de gouvernement de la zone euro s'est enfin achevé
lundi matin. Un accord extrêmement contraignant est trouvé qui durcit
encore les réformes exigées par les « institutions ». […] Donald Tusk, président du conseil européen, a annoncé l'accord en ces termes: «Le
sommet de la zone euro a trouvé un accord à l'unanimité. Sommes tous
prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen
de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien
financier». […] Interrogé par une journaliste sur «la perte de souveraineté» qu'organise ce plan, François Hollande a répondu : «Il
a été demandé par les ministres des finances, puis par les chefs
d'Etat, que des réformes soient votées par la Grèce d'ici le milieu de
semaine, pour que les Parlements nationaux, qui vont voter dans
la semaine, puissent avoir confiance. (...) Il fallait rétablir la
confiance. Ce n'est pas une tutelle mais une preuve de bonne foi». L'accès à l'intégralité de l'article est réservé aux abonnés de Mediapart.
Cet article a été mis en ligne intégralement sur le site A l'Encontre
Illustration par NPA 34
Et aussi Grèce. Juillet: la canicule politique par Charles-André Udry Cet article a été mis en ligne intégralement sur le site A l'Encontre
Illustration par NPA 34
Extraterrestres...
Le gouvernement grec a fait un choix responsable, celui de permettre
avant tout la stabilité financière durable du pays et l'investissement
pour l'emploi et le redressement productif du pays. Cliquer ici
Par la voix d’André Chassaigne, président du groupe communiste à
l’Assemblée nationale, le PCF, à la différence du Parti de gauche, va
lui aussi voter «oui» lors du vote de mercredi. Malgré la nouvelle cure
d’austérité imposée à la Grèce, le porte-parole du Parti communiste
Olivier Dartigolles souligne «le compromis qui a été trouvé grâce au
courage d’Alexis Tsipras. Tout ce qui peut aider le gouvernement grec
nous allons le faire». Cliquer ici
Mercredi dernier, à l'occasion du débat
sur la Grèce organisé par l'Assemblée nationale, les députés communistes
ont applaudi l'intervention de Manuel Valls, fermement partisan du
maintien de la Grèce dans l'euro. L'union sacrée de la gauche autour de
la crise grecque a franchi une nouvelle étape ce week-end. « Il est
des moments où très peu de personnes tiennent dans leurs mains un bout
d'histoire. Aujourd'hui, François Hollande est de ceux-là », a
déclaré hier la dirigeante écologiste Cécile Duflot, qui avait
violemment claqué la porte du gouvernement au printemps 2014. (Cliquer ici)
Contre la mémoire courte...
Une nouvelle étape s’annonce. Aboutira-t-elle à des élections en
septembre? Sera-t-elle marquée par une marginalisation accrue ou une
expulsion de la gauche de Syriza? Cela reste à voir. Dans tous les cas,
pour ce qui est de Syriza, la coalition de la gauche radicale ne peut
exister sous la forme qu’elle a eue jusqu’à aujourd’hui sans sa gauche
militante, sans l’essentiel de ladite plateforme de gauche (Courant de
gauche, Red Network, KOE). […] Les parlementaires devraient voter une mise sous tutelle par les
«institutions» de leur économie et de leur société – ce que Schäuble
avait annoncé à propos d’un Grexit temporaire de cinq ans dans le
document que la Frankfurter Allgemeine Zeitung a publié – et, en particulier, de leur système bancaire. Cliquer ici
La capitulation en Grèce n’est pas une fatalité. Contrairement à
ce que laissent entendre nombre d’observateurs, ainsi que la direction
de Syriza, une alternative existe, mais suppose de remettre en cause le
cadre imposé par les créanciers et l’Union européenne. C’est ce que met
en avant la Plateforme de gauche de Syriza, dont nous reproduisons ici
une partie du programme.
Soumis par la Plateforme de Gauche à la réunion plénière du 10 juillet 2015 du groupe parlementaire de Syriza, ce texte est une version réduite d’un programme plus développé qui sera rendu public dans les prochains jours. Cliquer ici
Soumis par la Plateforme de Gauche à la réunion plénière du 10 juillet 2015 du groupe parlementaire de Syriza, ce texte est une version réduite d’un programme plus développé qui sera rendu public dans les prochains jours. Cliquer ici
La proposition du gouvernement grec aux Institutions est d’abord un aveu : elle met brutalement au jour l’absence d’une alternative concrète au maintien de la Grèce dans la zone euro, d’un « plan B » qui aurait pu (qui aurait dû) permettre de tenir tête aux créanciers et, en cas de rupture, de financer immédiatement les besoins de l’Etat, de relancer et de réorganiser la production autour des besoins réels, des besoins de la majorité sociale.
Elle révèle un gouvernement exposé (plus qu’aucun d’entre nous ne l’aurait voulu ou ne l’imaginait) au chantage financier, à l’asphyxie programmée de son économie, poussé dans ses derniers retranchements par la stratégie inflexible de la droite allemande et contraint, en l’absence de solution de repli, de demander lui-même l’application d’un nouveau plan d’austérité en échange de la fin du blocus bancaire, d’une remise de dette (encore hypothétique au moment où j’écris ces lignes) et du maintien dans l’espace de la monnaie unique ; dans ue tribune publiée hier par le Guardian, Yanis Varoufakis reconnaît que le gouvernement grec, pris de court par le coup d’État financier mis en œuvre par la BCE, n’a jamais vraiment cru à la possibilité pratique d’une sortie de la monnaie unique.
Si le siège a été héroïque, la sortie ne l’est pas ; la ville assiégée, les vivres coupés, nous voilà contraints de déposer les armes: l’austérité ou rien. Cliquer ici
12 juillet. Les dernières infos.
Grèce: le projet d'accord durcit encore les réformes exigées (Mediapart)
Les ministres des finances se sont quittés dimanche après-midi, certains évoquant des « progrès »
vers un accord d'ici ce soir. C'est au tour des chefs d'État et de
gouvernement de la zone euro de se réunir. Athènes risque de devoir
avaler encore quelques couleuvres. […]
Sur le fond, le débat se concentre sur deux exigences :
- Athènes doit prouver sa détermination, pour restaurer la « confiance » perdue après l'organisation du référendum, jugent ses partenaires. Le vote sur le mandat de négociation, remporté haut la main par Alexis Tsipras (251 élus sur 300) dans la nuit de vendredi à samedi, n'a semble-t-il pas suffi. Les créanciers souhaiteraient l'adoption d'un texte de loi - ou sa présentation au parlement - d'ici mercredi 15 juillet. Ce texte intégrerait certains des éléments les plus durs des réformes voulues par les créanciers. Voici l'idée: l'ouverture d'un nouveau plan d'aide, ne pourrait avoir lieu qu'une fois des changements adoptés sur la TVA et les retraites, ou encore des garanties apportées sur l'indépendance de l'office statistique. […]
- Athènes doit prouver sa détermination, pour restaurer la « confiance » perdue après l'organisation du référendum, jugent ses partenaires. Le vote sur le mandat de négociation, remporté haut la main par Alexis Tsipras (251 élus sur 300) dans la nuit de vendredi à samedi, n'a semble-t-il pas suffi. Les créanciers souhaiteraient l'adoption d'un texte de loi - ou sa présentation au parlement - d'ici mercredi 15 juillet. Ce texte intégrerait certains des éléments les plus durs des réformes voulues par les créanciers. Voici l'idée: l'ouverture d'un nouveau plan d'aide, ne pourrait avoir lieu qu'une fois des changements adoptés sur la TVA et les retraites, ou encore des garanties apportées sur l'indépendance de l'office statistique. […]
Si l'on en croit Le Soir,
Berlin pousserait pour la création d'un fonds géré par les Européens,
dans lequel Athènes apporterait des actifs d'une valeur de 50 milliards
d'euros, qui seraient destinés à être privatisés, pour rembourser une
partie de la dette publique grecque. Ce fonds, qui pourrait être basé à
Luxembourg, était déjà mentionné dans le document allemand du 10
juillet, révélé samedi par la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le dossier pourrait de nouveau être débattu lors du sommet zone euro.
Selon le projet de communiqué discuté par l'Eurogroupe samedi soir, auquel Reuters a eu accès, la liste des demandes va beaucoup plus loin. L'objectif d'un excédent budgétaire (c'est-à-dire sans les charges de la dette) à 3,5 % du PIB en 2018, objectif qui semblait hors de portée aux yeux des créanciers, est maintenu. Ce qui implique qu'Athènes va devoir compenser en annonçant sans doute d'autres économies...
Selon le projet de communiqué discuté par l'Eurogroupe samedi soir, auquel Reuters a eu accès, la liste des demandes va beaucoup plus loin. L'objectif d'un excédent budgétaire (c'est-à-dire sans les charges de la dette) à 3,5 % du PIB en 2018, objectif qui semblait hors de portée aux yeux des créanciers, est maintenu. Ce qui implique qu'Athènes va devoir compenser en annonçant sans doute d'autres économies...
Il est aussi question, par exemple, de la poursuite de la privatisation
d'un opérateur d'électricité (ADMIE), ou encore de réformer de manière « vigoureuse » le marché du travail, les conventions collectives, ou encore les licenciements collectifs, « conformément à l'approche suggérée par les institutions ». […]
D'ores et déjà, les nombreuses mesures détaillées qui ont été rendues
publiques organisent comme une mise sous tutelle extrêmement ferme du
pouvoir grec. Il n'est ainsi pas certain, qu'à l'issue d'un Eurogroupe
qui pourrait apparaître comme une humiliation supplémentaire de la
Grèce, Alexis Tsipras accepte un tel plan. (l'intégralité de l'article est réservée aux abonnés)
A lire aussi
Il faut s’opposer à ceux qui mènent la Grèce et la gauche grecque à la capitulation. Nous publions ici un texte de Stathis Kouvélakis initialement paru sur le site états-unien Jacobin.
Stathis Kouvélakis est membre du comité central de Syriza, et enseigne la théorie politique à King’s College (Londres).
Quiconque vit actuellement, ou se contente de suivre, les derniers développements en Grèce ne comprend que trop bien le sens d’expressions telles que « moments critiques », « climat de tension », « rupture dramatique », ou encore « situation-limite ». Compte tenu des événements qui se déroulent depuis lundi, un nouveau mot devra être ajouté à la liste : l’« absurde ».
Le terme peut paraître étrange, ou exagéré. Mais comment caractériser autrement le renversement total du sens d’un événement aussi extraordinaire que le référendum du 5 juillet, quelques heures seulement après sa conclusion, par ceux-là même qui l’avaient initié ?
Comment expliquer que les dirigeants de Nouvelle démocratie et de To Potami, respectivement Vangelis Meïmarakis et Stavros Theodorakis – chefs du camp qui a été battu de manière écrasante dimanche dernier –, soient devenus les porte-parole officiels de la ligne qui est actuellement défendue par le gouvernement grec ? Comment est-il possible que le Non fracassant au mémorandum austéritaire puisse être interprété comme le feu vert à un nouveau mémorandum ? Pour le dire simplement : si le gouvernement était disposé à signer un accord encore plus défavorable et contraignant que celui proposé il y a deux semaines par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à quoi bon le référendum et le combat pour la victoire du Non ? Cliquer ici
Vendredi, [François Hollande] devait s’entretenir avec Merkel pour faire le point. La veille, il avait eu deux fois Tsípras au téléphone, pour calibrer la liste de réformes que ce dernier devait présenter le soir même aux institutions européennes. «L’idée n’était pas de lui tenir la plume ou de lui inspirer telle réforme plutôt que telle autre, mais de le prévenir de ce qui est politiquement acceptable ou non par les autres pays européens», confie un proche du chef de l’Etat. En quelques jours, Hollande est devenu une sorte de grand frère européen de Tsípras. Cliquer ici
"Selon des informations du Monde, des hauts fonctionnaires français de la direction du Trésor et de la délégation française à Bruxelles ont travaillé discrètement aux côtés des négociateurs grecs, sous haute surveillance de l’Elysée, lors de la rédaction des nouvelles propositions d’Athènes. « [Ils] se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise, concède un conseiller ministériel. Ce sont les Grecs qui tiennent la plume, mais ils se servent de nous comme d’un sparring-partner. » Cliquer ici
Quiconque vit actuellement, ou se contente de suivre, les derniers développements en Grèce ne comprend que trop bien le sens d’expressions telles que « moments critiques », « climat de tension », « rupture dramatique », ou encore « situation-limite ». Compte tenu des événements qui se déroulent depuis lundi, un nouveau mot devra être ajouté à la liste : l’« absurde ».
Le terme peut paraître étrange, ou exagéré. Mais comment caractériser autrement le renversement total du sens d’un événement aussi extraordinaire que le référendum du 5 juillet, quelques heures seulement après sa conclusion, par ceux-là même qui l’avaient initié ?
Comment expliquer que les dirigeants de Nouvelle démocratie et de To Potami, respectivement Vangelis Meïmarakis et Stavros Theodorakis – chefs du camp qui a été battu de manière écrasante dimanche dernier –, soient devenus les porte-parole officiels de la ligne qui est actuellement défendue par le gouvernement grec ? Comment est-il possible que le Non fracassant au mémorandum austéritaire puisse être interprété comme le feu vert à un nouveau mémorandum ? Pour le dire simplement : si le gouvernement était disposé à signer un accord encore plus défavorable et contraignant que celui proposé il y a deux semaines par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à quoi bon le référendum et le combat pour la victoire du Non ? Cliquer ici
Nous ne devons pas être spectateurs de cette bataille et du nouvel
acte qui vient de s’ouvrir. Même si Tsipras pourra trouver un appui au
Parlement parmi les partis dévoués à la Troïka, nombreuses vont être les
voix qui en Grèce, dans Syriza et l’ensemble de la gauche radicale,
dans le mouvement social et syndical vont s’élever pour rappeler les
engagements pris avant janvier 2015 et affirmés à nouveau la semaine
dernière. Ces voix vont entrer en écho avec ceux et celles qui dans
toute l’Europe doivent se mobiliser contre les gouvernements européens
et la BCE pour que ce cesse le chantage de la dette, que cette dette
odieuse et illégitime soit annulée et que le peuple grec cesse d’être
pris à la gorge.
Tout comme au lendemain du 20 février, la partie n’est pas encore gagnée pour la Troïka ! Cliquer ici
« PERSONNE N’A LE DROIT DE DÉVALUER LES DÉCISIONS ISSUES D’UN PROCESSUS
EXISTENTIEL. L’EUROPE SE TRANSFORME EN UNE PRISON POUR SES PEUPLES. » Cliquer ici
Extraits : Le document envoyé jeudi soir par Athènes contient un ensemble de
mesures d'austérité encore plus dures que ce qui était discuté jusqu'à
présent. Elles portent sur 13 milliards d'euros d'économies budgétaires.
Pour rappel, le programme qui était discuté ces dernières semaines
portait sur 8,5 milliards d'euros, tandis que les ultimes mesures
demandées, à la fin 2014, au gouvernement Samaras (droite-socialistes)
avant qu'il ne tombe, ne dépassaient pas un milliard d'euros. […] Dans ce nouveau plan – qui n'a encore rien de définitif puisqu'il doit
encore être validé au niveau de l'Eurogroupe et de plusieurs parlements
nationaux –, la plupart des lignes rouges posées initialement par le
gouvernement Syriza ont été franchies. Mais il obtient quelques menues
concessions qui devraient lui permettre de vendre le programme auprès du
parti et de ses électeurs (l'intégralité de l'article est accessible aux seuls abonnés de Mediapart).
Vendredi, [François Hollande] devait s’entretenir avec Merkel pour faire le point. La veille, il avait eu deux fois Tsípras au téléphone, pour calibrer la liste de réformes que ce dernier devait présenter le soir même aux institutions européennes. «L’idée n’était pas de lui tenir la plume ou de lui inspirer telle réforme plutôt que telle autre, mais de le prévenir de ce qui est politiquement acceptable ou non par les autres pays européens», confie un proche du chef de l’Etat. En quelques jours, Hollande est devenu une sorte de grand frère européen de Tsípras. Cliquer ici
"Selon des informations du Monde, des hauts fonctionnaires français de la direction du Trésor et de la délégation française à Bruxelles ont travaillé discrètement aux côtés des négociateurs grecs, sous haute surveillance de l’Elysée, lors de la rédaction des nouvelles propositions d’Athènes. « [Ils] se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise, concède un conseiller ministériel. Ce sont les Grecs qui tiennent la plume, mais ils se servent de nous comme d’un sparring-partner. » Cliquer ici
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