"Il y a vingt ans, ces marches étaient le seul moment
où je pouvais tenir la main de mon compagnon publiquement dans la rue"
La Lesbian and gay pride de Montpellier continue son combat pour l'égalité. Départ de la Marche des diversités ce soir 18 h.
A 18 h ce soir, s'ébrouera la XXIe Marche des diversités Lesbian and Gay pride de Montpellier.
Dans le cortège, des militants d'un jour. Mais aussi ceux de toujours.
Comme Hervé Rivier, 69 ans, qui a choisi de redevenir un partisan comme
les autres, après avoir été trésorier de la LGP durant dix ans. "J'ai
arrêté le 29 janvier 2013, le jour où la loi pour le Mariage pour tous a
été adoptée. J'estimais que j'avais fait ce que j'avais à faire",
explique celui qui a rejoint l'association pour "faire avancer la
cause". "Avec mon compagnon, avec qui j'ai vécu durant trente-trois ans
avant qu'il parte du sida, nous avons toujours eu le sentiment de ne pas
avoir les mêmes droits que les hétéros", confesse-t-il.
L'homosexualité "était considérée comme un fléau"
Alors, défiler pour revendiquer sa liberté, Hervé y tient encore. Énormément même. "La Gay pride n'est pas seulement un endroit où des gens montrent leurs culs sur un char. Il y a vingt ans, ces marches étaient le seul moment où je pouvais tenir la main de mon compagnon publiquement dans la rue", explique celui qui est désormais président d'Envie, association accompagnant les personnes atteintes du VIH. Cliquer ici
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