"Il n’existe pas de victoire plus grande que de transformer en instrument
et propagandiste dans la pratique de votre politique le chef-même des
adversaires rebelles"
Nous présentons le suivi des infos sur la Grèce en proposant les articles qui nous semblent aider à organiser la solidarité active avec le peuple grec et avec tous ceux qui travaillent à lui permettre de porter le fer contre le nouveau mémorandum, tsiprien, relayant les desiderata des créanciers, de la Troïka. Cette sélection, faite dans un esprit d'ouverture respectant le cadre ci-avant énoncé, ne nous engage pas nécessairement. NPA 34
5 septembre
Argumentaire (ironique ?) peu convaincant pour une défense et illustration (faussement ?) naïve d'une démarche de négociation avec l'Eurogroupe vouée à l'échec. Avec un refus d'assumer politiquement la rupture avec celui-ci ...
Argumentaire (ironique ?) peu convaincant pour une défense et illustration (faussement ?) naïve d'une démarche de négociation avec l'Eurogroupe vouée à l'échec. Avec un refus d'assumer politiquement la rupture avec celui-ci ...
«Nous sommes confrontés à une "guerre de religions" entre
"l’Europe catholique", prête à la mansuétude face au mauvais payeur, et
"l’Europe calviniste", rigoureuse et soucieuse du respect des
engagements». «Je me demande où se trouvent les Grecs» dans ce contexte, s’est-il interrogé, évoquant une situation où «on a voulu imposer des réformes économiques orthodoxes et que tout cela s’est fini dans une grande contestation catholique». Cliquer ici
Olivier Besancenot, NPA; Antonis Ntavanellos, conseil politique d’Unité populaire en Grèce et Miguel Urban, député européen de Podemos en Espagne lancent un appel à sortir de l'austérité. « Nous
ne voulons pas plus du règne de la troïka que celui de nos castes
nationales. Nous proposons à toutes celles et ceux qui ne veulent plus
courber l'échine de discuter ensemble pour envisager l’organisation
d’une grande conférence européenne de la résistance sociale et politique
dans les prochaines semaines et débattre du sens que nous pourrions
donner à cette campagne pour l'Austerexit ». Cliquer ici
4 septembre
Tsipras. Ce n'est plus une chute politique mais une dégringolade sans fin !
C'est un tabou important que vient de briser Alexis Tsipras. Jeudi 3
septembre, pour la première fois, Alexis Tsipras a ouvert la possibilité
à une alliance avec le Pasok, le parti social-démocrate, alliance qu'il
excluait jusqu'ici. [...] Cette ouverture d'Alexis Tsipras vers le Pasok traduit en réalité
l'évolution de Syriza qui, en acceptant les conditions des créanciers,
est entré dans le jeu « normal » de la politique grecque.
Progressivement, les différences entre Syriza et le Pasok risquent de
devenir très réduites. [...] Ce mouvement d'Alexis Tsipras est donc fort risqué. Pour pouvoir
prétendre à la capacité d'assurer la stabilité politique, il met en
danger ce qui restait de fort dans le programme de Syriza, autrement dit
sa capacité de parti « neuf », capable de rénover le pays et de le
réformer réellement. Il prend donc le risque de rajouter de la déception
à la déception. Cliquer ici
Recomposition et décompositions politiques...Tandis que les jeunes de Syriza abandonnent le parti, qu'un des plus proches conseillers de Tsipras (il rédigeait ses discours) en démissionne... le dirigeant de Dimar, un petit parti pro-mémorandum, vient d'adhérer avec ses camarades à Syriza (sa minorité a préféré aller au Pasok) ! Cliquer ici
3 septembre
Alexis Tsipras a souhaité se « débarrasser » de sa gauche pour avoir les
mains libres. Son calcul était que sa gauche disparaîtrait si elle
faisait sécession et serait écartée si elle restait au sein de Syriza.
Là encore, l’erreur est patente : si Unité Populaire réalise un score modeste (entre 4,5 % et 5 % des intentions de vote), c’est suffisant pour peser sur l’élection et sur le score de Syriza. Si on additionne les intentions de vote de Syriza et Unité Populaire, on obtient 34 % environ, soit un niveau assez proche des 36 % de janvier. La scission de la gauche de Syriza est donc un désastre pour ce parti. Alexis Tsipras a, là encore, surestimé sa position personnelle, pensant qu’il rallierait sur son simple nom et sur son caractère affirmé de « gauche », l’essentiel des électeurs de Syriza. Cliquer ici
Là encore, l’erreur est patente : si Unité Populaire réalise un score modeste (entre 4,5 % et 5 % des intentions de vote), c’est suffisant pour peser sur l’élection et sur le score de Syriza. Si on additionne les intentions de vote de Syriza et Unité Populaire, on obtient 34 % environ, soit un niveau assez proche des 36 % de janvier. La scission de la gauche de Syriza est donc un désastre pour ce parti. Alexis Tsipras a, là encore, surestimé sa position personnelle, pensant qu’il rallierait sur son simple nom et sur son caractère affirmé de « gauche », l’essentiel des électeurs de Syriza. Cliquer ici
Mesdames et messieurs, la dette souveraine est actuellement utilisée contre la population grecque et le Parlement Hellénique pour affaiblir la démocratie, mais la démocratie est une valeur suprême, et le Parlement ne peut être réduit à des sceaux, entérinant des normes dictées, rejetées par le peuple et conçues pour anéantir les sociétés et les générations futures. Cliquer ici
1er septembre
Jusqu’ici, cette proposition n’a jamais été publiée. En effet,
j’ai considéré que je n’avais pas reçu suffisamment de réponses aux
demandes répétées de commentaires et d’améliorations pour mettre cette
proposition sur la place publique. J’étais également bien conscient que
je ne connais pas assez la réalité grecque et qu’il est nécessaire de
produire une proposition collective essentiellement élaborée par des
Grecs investis dans la réalité nationale. Malgré les réserves que je
viens d’émettre, suite à la capitulation de juillet 2015, je décide de
rendre publique cette proposition écrite il y a déjà deux ans. Cliquer ici Ci-dessous également d'Eric Toussaint : Ce qu'aurait pu faire le gouvernement d'Alexis Tsipras (vidéo)
A court terme et pour l’instant, le seul
vœu, utopique à ce stade, qu’on peut formuler est d’éviter que cet
accord criminel soit mis en œuvre. C’est après seulement que les Grecs
soutiendront, tous ensemble, le retour à la souveraineté et à l’Europe. Cliquer ici
Si l’exit de l’euro n’est pas l’axe convaincant des luttes ni une
solution générale, l’exclure est une erreur qui ne permettait pas en
Grèce de tenir tête... aux risques d’un Grexit imposé par les
créanciers, ou à un nouveau diktat financier et monétaire. Cliquer ici
La vraie colère de Maria Kamma, c’est que le gouvernement grec,
selon elle, a dû rembourser en Juin 2015 à l’Union européenne une somme
énorme qu’il avait reçue en soutien à une politique d’immigration qu’il
n’a jamais menée. Cliquer ici
Lors de la procédure d’approbation du plan d'aide à la Grèce par le
parlement néerlandais, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a
déposé un document comportant 55 actions de privatisation que le
gouvernement grec doit réaliser dans les deux mois à venir. Asteras,
Hellinikon, Kassiopi, Port du Pirée, Port de Thessalonique, aéroports,
marinas ainsi que des clauses étranges se retrouvent dans les « petites
lettres » de l’accord. Cliquer ici
Si Juncker et ses semblables, tout comme Tsipras, veulent effectivement
une légitimation démocratique, il existe aussi une seule voie
démocratique pour renverser le 5 juillet : réaliser un nouveau
référendum et nous demander si nous sommes d’accord avec ce qu’ils ont
signé. Avec les élections qu’ils ont provoquées, ils nous invitent, en
fait, non pas de décider si nous voulons ou pas leur accord, mais de
décider qui va gérer notre catastrophe. [Le titre qui ouvre cette page d'infos est tiré de ce billet] Cliquer ici
« le mot capituler est sans doute faible » : « Syriza a choisi, dès
le début, de s’adapter à l’européisme et d’avoir une stratégie
électoraliste à court terme » ; défendre une autre orientation aurait
demandé « un certain courage politique, chose dont Tsipras et la
majorité de la direction de Syriza se sont révélés être totalement
dépourvus. » (Stathis Kouvelakis) Cliquer ici
31 août
Nouvelle campagne électorale grecque, placée sous le signe du Coup
d’État européiste et permanant. Dernière pleine lune de ce mois
d’août... et de SYRIZA. En deux semaines depuis l’adoption
(anticonstitutionnelle) du mémorandum Tsipras, les cadres et les membres
du parti de l’ex-Gauche radicale le quittent alors par milliers et par
sections locales, départementales, voire régionales... quasiment en
bloc. Métamorphoses d’Ovide face au... vide. Cliquer ici
Touffu, intéressant souvent, brouillon parfois, surtout peu ancré dans le débat politique grec concret polarisé autour du Syriza épuré et Unité Populaire : La bataille de Grèce, un épisode d’une guerre mondiale prolongée par Gustave Massiah
Podemos et la Grèce : la position de l'eurodéputé Miguel Urbán qui diverge de celle de Pablo Iglesias, lequel apporte son soutien à Tsipras (1) A lire ci-dessous;
Extraits en français :
Le premier ministre Tsipras a décidé de convoquer des élections avant que ne se tienne le congrès de Syriza imposant ainsi l'accord avec la Troïka sans un débat de fond dans les rangs de son propre parti. C'est ce que démontre le démission de Tasos Koronakis, le secrétaire général de Syriza. En procédant ainsi, Tsipras favorise de façon indirecte une des plus grandes victoires de la Troïka : la rupture du projet de Syriza comme principale force anti-austérité d'Europe.
Les nôtres ne réussissent pas toujours. Nous n'avons pas toujours à être d'accord avec ce que font nos amis. Nous pouvons perdre une bataille et nous avons droit à l'erreur, mais nous ne pouvons pas capituler et accepter la gestion d'un programme et de mesures qui ne peuvent que porter préjudice à notre peuple et rendre impossible à long terme la politique que nous défendons.
Comme disait Manolo Monereo dans
un récent article : "pour obtenir que le sujet populaire soit non
seulement vaincu, mais défait, il faut coopter ses chefs, ses
dirigeants.C'est ainsi qu'on bloque l'espérance, qu'on promeut le
pessimisme et que l'on démontre qu'en fin de compte, ils sont tous
pareils, tous sont achetables et qu'il n'y a pas d'alternative à
l'existant.. C'est l'organisation planifiée de la résignation". La
capitulation de Tsipras peut générer à court et à moyen terme, dès que
seront connues et subies les conséquences de ce qui a été signé, la
démoralisation du peuple grec, à qui l'on transmet ainsi le message que
l'on ne peut pas, mais on renvoie aussi un affreux précédent à tout
autre peuple qui déciderait de défier le pouvoir en place dans le cadre
de cette Union Européenne.
La stratégie de Tsipras s'est vérifiée
erronée et incomplète. On ne peut aborder la négociation avec un
monstre comme la Troïka avec de seuls discours, uniquement de grandes
propositions techniquement réalisables et en appeler à une démocratie ce
qui, en pratique, est un langage éloigné de la technocratie autoritaire
des dirigeants de cette chose appelée Union Europénne.
[...] Le
sage slogan de Syriza "aucun sacrifice pour l'euro" avertissait que la
priorité était de combattre les politiques d'austérité et, même si la
sortie de l'euro n'était pas dans le programme, d'assumer les
conséquences d'une réaction de la partie adverse. La confusion entre
l'européisme grec avec la soumission à l'euro, s'est retournée, tel un
boomerang, contre le gouvernement. [...]
Les 60% par lesquels la
population avait répondu Non au mémorandum était un mandat qui aurait dû
se traduire par la mobilisation pratique des instruments de la
politique économique de l'Etat. En d'autres termes, des mesures
concrètes qui allaient dans le sens du résultat du référendum. Il y
avait une alternative, tant dans la stratégie de négociation que sur le
terrain de la politique économique à suivre : voilà l'importante leçon
que nous lègue la "tragédie grecque".
[Eléments de cette alternative que Tsipras n'a pas voulu mobiliser]
La convocation des élections avant le congrès de Syriza a pour but
évident de favoriser une rupture au sein du parti en évitant une gestion
inconfortable du débat démocratique en son sein et en rendant
difficiles les options électorales de l'opposition interne de Syriza qui
se sont exprimées depuis la signature du troisième mémorandum dans la
création de l'Unité Populaire. Cette opération est une gestion
contre-nature des temps si l'on se place du point de vue d'une
démocratie pleine et entière. Elle exprime la conscience chez Tsipras
qu'une séquence différente rendrait plus difficile qu'il se retrouve à
la direction de sa formation. Cette décision change la nature des
élections en les transformant en un plébiscite sur la dignité de la
Grèce. Peu de gens voteraient contre une question ainsi formulée. [...]
Il a été émis le message qu'il n'y avait pas d'alternative. Une
démocratie sans délibération, sans un débat reposant sur l'information,
sans des temps et une séquence de décision appropriée, cesse d'être un
lieu de débat.
Cela dit, cette discutable décision sur les
élections, pour inacceptable qu'elle soit, ne le sera pas autant que la
transformation de Syriza en un parti promémorandum. Si l'on peut
comprendre une défaite, on ne peut admettre que soit géré un accord
imposé. Si cela se produit, et tous les indices vont dans ce sens, cela
signifie que nous sommes devant une opération politique qui ne peut
déboucher que dans la résurrection du Pasok sous un autre nom et donc
sur l'avènement d'un Syriza mort vivant.
[Rappel de ce que suppose le mémorandum pour le peuple grec]
Accepter ce mémorandum signifie la fin de la souveraineté populaire, la
mort de la démocratie en Grèce et un scénario de démoralisation qui va
au-delà des frontières hellènes.
[Ce que seraient les conditions pour retrouver l'unité de Syriza]
Nous considérons une irresponsabilité que Tsipras, sans avoir respecté
le mandat des dernières élections, ni du référendum, ne désire pas non
plus écouter son parti.
En résumé l'engagement sur les projets
antiaustérité qui ont dit Non au mémorandum est toujours d'actualité. Il
est toujours important de poursuivre l'unité autour d'un projet
politique porteur de ces axes, qui s'appuie sur l'organisation des
classes populaires pour leur propre défense. [...] Malheureusement
Tsipras a décidé de rompre avec ce projet.
(1) Errejón dice que Podemos votaría "sí" al rescate griego en el Congreso
Syriza cassée par Tsipras, l'Unité Populaire (UP) reprend le flambeau de l'alternative à l'austérité !
30 août
Syriza qui implose, des sondages (à prendre toujours avec prudence) qui disent qu'il se tasse et Zoé Konstantopoulou qui rejoint UP...
C'était devenu un secret de polichinelle. Zoé Konstantopoulou,
présidente du Parlement grec et figure populaire de Syriza, quitte à son
tour la formation d'Alexis Tsipras. Alors qu'on lui prêtait des
intentions de former son propre parti, elle devrait finalement rejoindre
la nouvelle "Unité populaire", formation née de la scission de l'aile
gauche de Syriza. Cliquer ici
Sur le même sujet (en espagnol) : La expresidenta del Parlamento griego se marcha también con los críticos de Tsipras
Sur le même sujet (en espagnol) : La expresidenta del Parlamento griego se marcha también con los críticos de Tsipras
Hormis To Potami qui reste stable à 4%, Syriza est le seul parti qui
baisse dans les intentions de vote en comparaison avec un sondage
réalisé début juillet 2015 : le parti de l'ancien Premier Ministre
Alexis Tsipras passe de 26% à 23%. [...] Le nouveau parti [Unité Populaire] de Lafazanis fait son entrée avec 3.5% d'intentions de vote [un autre sondage le crédite de 4,1%]. Cliquer ici
29 août
De l'Europe et ses carences avec un appel à la faire évoluer... sans rupture avec sa structurelle logique marchande...
Europe. «L’incomplétude de l’euro» et «l’UE comme machine à réglementer»
Tsipras a ouvert la brèche du renoncement, Duhamel enfonce le clou...
La "voix de leur maître" eurocratique arrive aux finances et à l'économie grecques...
28 août
Par-delà son côté girouette, l'éditorialiste de Libération est dans la constance du vent capitaliste...
Cliquer ici
27 août
Comme dans de nombreuses sections du parti, environ un tiers des
militants ont décidé de partir. Il s’agit en grande partie des membres
de la Plate-forme de gauche dirigée par Panagiotis Lafazanis, la
minorité qui représentait un tiers des membres du Syriza et qui a
décidé, le 21 août, de faire sécession pour créer un nouveau parti,
Unité populaire. Mercredi 26 août, 53 membres du comité central de
Syriza ont annoncé leur démission, pour protester contre ce nouveau
mémorandum « qui donnera le coup de grâce à un peuple déjà dévasté ». Cliquer ici
De l'Europe et ses carences avec un appel à la faire évoluer... sans rupture avec sa structurelle logique marchande...
Europe. «L’incomplétude de l’euro» et «l’UE comme machine à réglementer»
Extrait : Mettre fin à la sous-optimalité de l’euro appelle à transférer au niveau
supranational la coordination des politiques économiques; ce qui
implique logiquement de mettre en place une politique budgétaire
européenne, c’est-à-dire, un exécutif politique européen donc,
finalement, un Etat fédéral européen.
Tsipras a ouvert la brèche du renoncement, Duhamel enfonce le clou...
L'idéologue de "la force des choses capitalistes", virevolte autour de l'échec "inévitable" de Tsipras... En condensé de ce service commandé : "La rupture se prépare dans l’opposition mais, au gouvernement, les compromis s’imposent." Cliquer ici
La "voix de leur maître" eurocratique arrive aux finances et à l'économie grecques...
Il participait aux négociations entre le
gouvernement Tsipras et ses créanciers depuis le début, en février, mais
a pris des responsabilités plus importantes quand Varoufakis a été
écarté, fin avril.
[...] Il est proche de l’ancien vice-premier ministre, Yannis Dragasakis, qui représente l’aile pragmatique [= l'aile droite inféodée à la banque grecque !] de Syriza. [...] Est jugé positif également le choix de Nikos Christodoulakis comme ministre de l’économie, un ancien ministre des finances du premier ministre Pasok Costas Simitis, au début des années 2000. Cliquer ici
[...] Il est proche de l’ancien vice-premier ministre, Yannis Dragasakis, qui représente l’aile pragmatique [= l'aile droite inféodée à la banque grecque !] de Syriza. [...] Est jugé positif également le choix de Nikos Christodoulakis comme ministre de l’économie, un ancien ministre des finances du premier ministre Pasok Costas Simitis, au début des années 2000. Cliquer ici
Politis et Tsipras. Entre regrets (beaucoup) et désaccords (un peu, beaucoup...). Politis égal à lui-même...
Avec sa démission et l’annonce d’une nouvelle élection, il pose aujourd’hui un double problème politique et moral. [...] Le problème est qu’il se soit ensuite offert pour mettre en œuvre
lui-même une politique désastreuse. Celle de ses adversaires. Celle dont
son peuple ne voulait plus, et que lui-même avait combattue de toutes
ses forces. Et voilà qu’aujourd’hui il pousse le bouchon un peu plus
loin encore, sacrifiant son parti, en cours d’implosion, à la mise en
œuvre du fameux mémorandum. Cliquer ici
28 août
Membre de la direction d’Unité populaire, Stathis Kouvelakis détaille,
pour l’Humanité, les grands axes programmatiques du parti créé par les
dissidents de Syriza en vue des élections de septembre. Extrait : Il est très clair que nous tirons tous la leçon de l'échec stratégique de
Syriza et que nous avons une approche alternative pour ne pas aboutir à
la même capitulation. [...] Tsipras a fait quelque chose qu'aucun parti systémique n'avait osé faire
jusque là, c'est aller vers des élections en plein mois d'août, alors
que, dans un pays comme la Grèce, les gens sont en vacances, précisément
à ce moment-là... Ce qui réduit d'autant plus la campagne électorale.
Le but de la manœuvre est extrêmement clair : il s'agit d'aller aux
urnes le plus vite possible avant que les impacts concrets du memorandum
ne se fassent sentir dans la population. Cliquer ici
La dernière méditation joffrinienne reprend les « éléments de langage » de l’Elysée, où l’éditorialiste a ses habitudes. « La leçon vaut pour la France. Toute politique qui tend à accroître la dette publique menace la souveraineté française. » Cliquer ici
27 août
par
Angélique Schaller
Nous reproduisons un article du quotidien La Marseillaise qui rend compte de la plénière d'ouverture de l'université d'ATTAC France. Le CADTM y réalise différentes activités.
Nous reproduisons un article du quotidien La Marseillaise qui rend compte de la plénière d'ouverture de l'université d'ATTAC France. Le CADTM y réalise différentes activités.
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"Les Grecs vont détester Tsipras"
Tsiprisme français : "L’esprit de démocratie veut qu'un souhait populaire [... non mesuré électoralement !] vaille tout autant qu’un vote majoritaire ou que les dogmes d’une idéologie"
"Les Grecs vont détester Tsipras"
Tsiprisme français : "L’esprit de démocratie veut qu'un souhait populaire [... non mesuré électoralement !] vaille tout autant qu’un vote majoritaire ou que les dogmes d’une idéologie"
L'idéologie tsiprienne fait des ravages dans quelques milieux intellectuels français en déroute argumentative... Quant à Hollande...
"Parler de capitulation (comme le font les mélancoliques qui exècrent la
démocratie) est ignorer le fait que tout ce qui permet à la Grèce de
conserver l’euro et sa place au sein de l’Europe est un pied de nez fait
à ceux qui œuvrent pour le leur interdire." (lire ici sur le site de Libération) En clair : si quelqu'un t'impose de ramper pour rester dans son pré carré, comprends bien que tu lui fais un sacré pied de nez politiquement des plus percutants ! On l'oublie trop, en effet, le peuple, et plus particulièrement le peuple grec, est plus friand que jamais des pieds de nez qui font mal, mais mal comme c'est pas possible, à Merkel-Hollande-Juncker...
Le Canard Enchaîné, dans sa livraison de la semaine, nous décrit d'ailleurs les effets dévastateurs de la facétieuse stratégie tsiprienne sur notre bon Hollande sous le titre "Le nouvel ami grec" : « Le chef de l'Etat n'en finit plus de se féliciter du rôle de la France dans la crise grecque, c'est-à-dire du sien propre : "Cela valait le coup de soutenir Tsipras, a-t-il lancé à ses ministres lors du Conseil du 19 août. Il a tenu ses engagements." Allusion au remboursement annoncé par la Grèce des 3,4 milliards d'euros qu'elle devait (sic) à la BCE.
Surtout, et c'est peut-être le plus important pour Hollande, "Tsipras démontre que le langage de Podemos (le parti espagnol d'extrême gauche) ou celui de Mélenchon sont des langages vains".
En tout cas, parvenir à expliquer la tactique du Premier ministre grec, que pas grand monde ne comprend, c'est très fort.»
εμπρός (allo), François, t'en dis quoi ?
"Tu fais comme tu veux", lui aurait répondu un Hollande égal à lui-même. Lequel, un peu plus tard, décryptait en petit comité :
"Tsipras dit à son peuple : "Je n'ai pas fait tout ce que j'avais annoncé. Je vous consulte donc pour vous demander votre avis.""
Un exemple à suivre pour un certain "ennemi de la finance" ? »
26 août
"La solution [tsiprienne] c'est de progresser en marche arrière. En reculant naturellement, dans le sens contraire du même mouvement. En bref, c'est la formule parfaite de la victoire par la défaite" (à partir de Pierre Dac)
La "logique" politique de Tsipras...
Grèce : Tsipras exclut de former un gouvernement d’unité nationale
... Il exclut demain ce qu'il pratique aujourd'hui ... en espérant appliquer seul l'austérité eurocratique !
Syriza : le clou dans le cercueil de LA gauche ?
Loufoquerie coco... digne de Pierre Dac : Soutenir Syriza pour un nouveau gouvernement Tsipras de résistance
Par Philippe Corcuff : une tentative de sortir la gauche radicale de son impuissance actuelle au paradoxe d'une pensée se voulant "pragmatique" mais qui reste peu, très peu... pratique et très déconnectée des enjeux politiques concrets comme en témoigne cette phrase "hors sol" : "il apparaît erroné de soutenir Syriza, les scissionnistes de Syriza ou Podemos, ce qui nous ferait rentrer à nouveau d’une certaine façon dans le schéma social-démocrate/léniniste." : Attac et les questions stratégiques après la Grèce
Par Frédéric Lordon : toujours la sortie de l'euro mais sous l'angle inédit d'un Jacques Sapir draguant le FN (Jacques Sapir : «On ne peut plus nier que le FN ait changé») mais surtout de la gauche de Syriza (désormais réunie dans l'UP) qui résiste...
25 août
Ce que la politique de Tsipras va aggraver...
Moscovici content de Tsipras !
Grèce : Mélenchon rompt avec Aléxis Tsípras
..................
Une position de compréhension, en biais, envers Tsipras assise sur une critique, mal voilée, de la gauche antiaustéritaire... La preuve par le titre qui oublie le vieux démon de l'alignement de la gauche sur l'ordre indépassable du capitalisme...
Syriza, la gauche radicale et ses démons
23 août
"La solution [tsiprienne] c'est de progresser en marche arrière. En reculant naturellement, dans le sens contraire du même mouvement. En bref, c'est la formule parfaite de la victoire par la défaite" (à partir de Pierre Dac)
La "logique" politique de Tsipras...
Grèce : Tsipras exclut de former un gouvernement d’unité nationale
... Il exclut demain ce qu'il pratique aujourd'hui ... en espérant appliquer seul l'austérité eurocratique !
Syriza : le clou dans le cercueil de LA gauche ?
Loufoquerie coco... digne de Pierre Dac : Soutenir Syriza pour un nouveau gouvernement Tsipras de résistance
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Par Philippe Corcuff : une tentative de sortir la gauche radicale de son impuissance actuelle au paradoxe d'une pensée se voulant "pragmatique" mais qui reste peu, très peu... pratique et très déconnectée des enjeux politiques concrets comme en témoigne cette phrase "hors sol" : "il apparaît erroné de soutenir Syriza, les scissionnistes de Syriza ou Podemos, ce qui nous ferait rentrer à nouveau d’une certaine façon dans le schéma social-démocrate/léniniste." : Attac et les questions stratégiques après la Grèce
Par Frédéric Lordon : toujours la sortie de l'euro mais sous l'angle inédit d'un Jacques Sapir draguant le FN (Jacques Sapir : «On ne peut plus nier que le FN ait changé») mais surtout de la gauche de Syriza (désormais réunie dans l'UP) qui résiste...
La question de l’euro échappera-t-elle un jour à la malédiction du FN ? [...] Il faut avoir tout cédé à une idée despotique pour que quelqu’un comme
Jacques Sapir, qui connaît bien l’histoire, ait à ce point perdu tout
sens de l’histoire. [...]
Le tsiprasisme n’est plus qu’un astre mort, mais certainement pas la gauche en Grèce – et partant en Europe. [...]
Dieu sait qu’il fallait être ou bien de la dernière mauvaise foi ou bien
intellectuellement limité pour ne pas concevoir une sortie de gauche de
l’euro – c’est-à-dire une vision de gauche de la souveraineté. Mais
maintenant elle est là : une grosse minorité de Syriza, défaite par la
trahison de Tsipras, mais décidée à continuer de lutter sous les
couleurs nouvelles de la Gauche Unie, établit désormais in concreto
l’existence de la « sortie de gauche » : une sortie que rien n’entache à
droite, ni « repli nationaliste » puisque nous avons là affaire à des
gens dont les dispositions internationalistes sont insoupçonnables, ni
« dérive xénophobe » puisque pour le coup le seul point d’accord, mais
absolu, au sein de Syriza, touche à la question de l’immigration, de son
accueil et de sa régularisation. [...] La gauche est là. Même réduite au dernier degré de la minorité institutionnelle,
elle ne mourra pas. Elle vit en Grèce. Elle revivra ailleurs en Europe,
et spécialement en France, pour peu qu’on s’y aperçoive, l’échec de
Tsipras enfin médité, qu’elle n’a de salut qu’hors de l’euro – et bien
sûr qu’en en sortant par son côté à elle. Cliquer ici
25 août
Ce que la politique de Tsipras va aggraver...
Selon une étude commandée par l'Institut allemand de recherche
macroéconomique (IMK) affiliée à la Fondation Hans Böckler, les ménages
les plus pauvres en Grèce ont perdu près de 86% de leurs revenus, tandis que les plus riches ont perdu entre 17 et 20%. Cliquer ici
"Mesdames et messieurs les députés, chers collègues, nous sommes non pas ce que nous disons, mais ce que nous faisons" (La
Présidente du Parlement grec)
"Je suis meurtrie et attristée par le choix d’Alexis Tsipras d’ajouter son nom à la liste des premiers ministres des mémorandums"
Nous reproduisons le discours prononcé à l’aube du 14 août 2015 par la
Présidente du Parlement grec Zoe Konstantopoulou un peu avant le vote du
troisième mémorandum imposé à la Grèce.
Dans un vacarme indescriptible produit par des invectives et des insultes lancées par les députés des partis de droite qui cherchaient à la déstabiliser, Zoe Konstantopoulou a tenu un discours d’une grande portée. Accueilli par un silence glacial des dirigeants de son propre parti Syriza, le discours de Zoe Konstantopoulou a marqué la rupture avec Alexis Tsipras et son gouvernement. Il a surtout donné un fondement supplémentaire et très solide à celles et ceux qui résistent aux diktats des créanciers et à la capitulation. Cliquer ici
24 aoûtDans un vacarme indescriptible produit par des invectives et des insultes lancées par les députés des partis de droite qui cherchaient à la déstabiliser, Zoe Konstantopoulou a tenu un discours d’une grande portée. Accueilli par un silence glacial des dirigeants de son propre parti Syriza, le discours de Zoe Konstantopoulou a marqué la rupture avec Alexis Tsipras et son gouvernement. Il a surtout donné un fondement supplémentaire et très solide à celles et ceux qui résistent aux diktats des créanciers et à la capitulation. Cliquer ici
Les anticapitalistes de Podemos appellent à soutenir le nouveau parti grec Unité Populaire et à refuser toute coalition, dans l'Etat espagnol, avec le PSOE (PS espagnol). Ci-dessous le lien vers un article et une vidéo en espagnol sur le meeting de clôture de l'université d'été d'Anticapitalistas où ont été exprimés ces positionnements qui tranchent avec des déclarations de membres de la direction de Podemos. Cliquer ici
Sur le même sujet : Una corriente de Podemos se alinea con los radicales de Syriza
Sur le même sujet : Una corriente de Podemos se alinea con los radicales de Syriza
Moscovici content de Tsipras !
Le programme de privatisation sera réorganisé en profondeur afin de soutenir l’investissement tout en réduisant la dette.
Le gouvernement grec s’est engagé à mener un programme de privatisation
ambitieux et transparent, avec un nouveau fonds d’ici la fin de cette
année afin de maximiser la valeur des actifs potentiels. Les
privatisations en Grèce contribueront à moderniser l’économie, à la
rendre plus productive et à réduire la dette publique. Cliquer ici
Grèce : Mélenchon rompt avec Aléxis Tsípras
..................
Une position de compréhension, en biais, envers Tsipras assise sur une critique, mal voilée, de la gauche antiaustéritaire... La preuve par le titre qui oublie le vieux démon de l'alignement de la gauche sur l'ordre indépassable du capitalisme...
Syriza, la gauche radicale et ses démons
23 août
Grèce : pourquoi la capitulation ? Une autre voie est possible
23 août
par
Eric Toussaint
,
Philippe Menut
Extrait : Au sein des institutions européennes, la démission d'Alexis Tsípras a
été bien accueillie, les créanciers du pays y voyant une opportunité
pour installer plus confortablement le nouveau plan d'aide et les
réformes d'austérité qui l'accompagne
22 août
« [Tsipras] choisit de convoquer des élections dans
l’immédiat, car il sait que dans six mois, il ne bénéficiera pas
forcément d’une grande cote de popularité. ». La gauche de Syriza et hors Syriza en tire la conséquence...
Athènes, le 21 août 2015
Tôt dans la matinée [le 21 août 2015], 25 députés de Syriza
ont quitté le groupe parlementaire de leur parti pour créer un nouveau
groupe sous le nom d’Unité Populaire. La plupart de ces députés sont
affiliés à la Plateforme de gauche [de Syriza], mais d'autres également
se sont joints comme Vangelis Diamantopoulos ou Rachel Makri, une proche
collaboratrice de Zoe Kostantopoulou. C'est une évolution majeure dans
la politique grecque, mais aussi pour la gauche radicale, en Grèce et
au niveau international.
Cliquer ici
Les mesures d’austérité inscrites dans les mémorandums violent de
manière directe une série de dispositions du droit grec, européen et
international. Ces violations engagent la responsabilité des
« Institutions », dont la BCE, qui agit en infraction avec les règles de
l’Union européenne et ses propres statuts. Cliquer ici
Le "Non" l’a emporté. Α ce moment-là, j’ai ressenti une immense
responsabilité face à ces gens qui ont su s’opposer à toutes les
attaques médiatiques contre les partisans du "Non", au moment même où
les banques avaient été fermées pour leur faire peur. J’ai considéré
alors que notre rôle était d’honorer ce courage. Je suis rentré à
Maximou [résidence officielle du premier ministre grec, NDLR] imprégné
et motivé par l’énergie de notre très courageuse population et je me
suis trouvé confronté à la volonté de capitulation de la part des autres
membres de notre groupe politique responsables des négociations. Cliquer ici
Olivier Besancenot sur Tsipras... (texte et vidéo)
Bof !
#Grèce Jean-Luc Mélenchon salue "la méthode" de Tsipras, "propre et respectueuse de la démocratie", mais doute du "projet"
Le PCF toujours plus "incroyable" !
Extrait : Le discours [de Tsipras] tenu au soir du 20 août est un discours d'appel à la
mobilisation et à la riposte du peuple grec. Un chapitre effectivement
se ferme, un nouveau s'ouvre déjà appelant les Grecs à se mobiliser pour
se doter d'un gouvernement qui luttera contre l'impact de ces mesures
austéritaires sur les classes populaires et pour « regagner [leur]
souveraineté face aux créanciers ». On est loin d'un renoncement et
d'une trahison mais bien dans un combat politique âpre.
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