Education en grève ce jeudi 17 septembre. Réforme des collèges, modification du statut des fonctionnaires...les contre-réformes continuent...
...il y a urgence à établir un plan d'action pour une mobilisation d'ensemble en continu
La manif de Montpellier (merci Henri pour les photos)
La journée de grève du 17 septembre a été suivi par 35 % des
enseignants. C’est moins que le 19 mai (50%) mais c’est mieux que le 11
juin (30%). Le taux de gréviste peut paraître décevant au regard du
rejet massif que provoque la réforme. Cependant, après que
l’intersyndicale ait raté l’occasion d'organiser la colère juste après
le 19 mai, les grandes vacances ont fini de faire retomber la pression.
La droite et les réactionnaires cherchent à occuper l’espace en
revendiquant l’élitisme républicain qui serait remis en cause par la
réforme. Cliquer ici
La manif de Montpellier (merci Henri pour les photos)
Ce jeudi 17 septembre, les enseignants vont encore une fois montrer leur opposition massive à la réforme du collège voulue par le gouvernement.
Les enseignants ont raison de rejeter cette réforme !
Prétextant les attaques nauséabondes de la droite et de l’extrême-droite, le gouvernement cherche à assimiler tous les enseignants qui se mobilisent contre la réforme à des réactionnaires. Rien n’est plus mensonger ! Si les enseignants se mobilisent contre cette réforme, c’est parce qu’ils refusent la casse du collège unique, instaurant encore plus d’inégalités, la baisse des horaires disciplinaires, la désorganisation des enseignements...
Rien à voir avec les Pen et les Sarkozy qui militent en réalité pour renforcer encore l’autonomie des établissements et faire encore des autonomies sur les dos des élèves !
Le gouvernement attaque tous azimuts
La réforme du collège n’est que l’aboutissement d’une longue série d’attaques de ce gouvernement contre l’école : loi Peillon instaurant les « Projets Educatifs de Territoire », rythmes scolaires dans le premier degré, remise en cause du statut de 1950 dans le second degré... Même la réforme REP+, dont le gouvernement prétendait qu’elle améliorerait les conditions de travail des enseignants, les aggrave en réalité : dans les écoles, la mise en place de la prétendue « concertation » déréglemente complètement les services et alourdit considérablement le travail des enseignants. Cliquer ici
Comme la FSU, la CGT, FO, Sud, et le Snalc, qui composent
l'intersyndicale, appellent aujourd'hui les profs des collèges et lycées
à une journée de grève et de mobilisation* nationale pour réclamer le
retrait de la réforme. "Elle a été décidée sans concertation. Nous
sommes ouverts à la discussion mais nous voulons repartir sur des bases
saines", explique Arnaud Roussel, co-secrétaire académique du Snes qui
regrette l'absence de l'Unsa et de la CFDT, favorables à une réforme qui
renforce le pouvoir des chefs d'établissement. Cliquer ici
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En contrepartie, la ministre de la Fonction publique, Lebranchu, a fait connaître ses propositions pour « revaloriser » les traitements... et tous ceux qui ont évalué ces mesures insistent sur leur côté dérisoire. Au-delà du fait que la conclusion d’un accord avec le gouvernement Valls-Hollande aurait une dimension politique évidente, il n’existe donc que des raisons pour rejeter la signature du PPCR. Cliquer ici
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