Ce gouvernement affaibli et sans légitimité tire sa force des pratiques piégées de la concertation : se concerter avec lui quand il attaque, c'est déjà donner un accord ... sur le refus de vraies luttes ! C'est d'emblée se placer sans rapport de force sur le terrain de l'agresseur et décourager les actions de résistance et d'offensive !
8 septembre
4 septembre
8 septembre
Les « Ralae » négocient avec la mairie de Montpellier
4 septembre
Un "climat psychosocial détestable" s'est installé à l'hôtel de ville en raison des "méthodes despotiques" mises en place. "Ce matin encore, des agents sont venus nous rencontrer en nous disant qu'ils n'en peuvent plus. Comment feront-ils si les agents du zoo se mettent en grève ? Les élus iront-ils soigner les bêtes ?", ironise la syndicaliste. Cliquer ici
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Najat Vallaud Belkacem ne cesse de le répéter, cette rentrée 2015
s’inscrit dans la loi de « refondation de l’école » engagée il y a trois
ans.
À l’époque, en 2012, Hollande qui venait d’être élu, promettait la création de 60 000 postes et l’école devait être la « priorité » de son quinquennat. En réalité, dans la continuité des précédents, ce gouvernement a continué, comme il le fait aussi dans la Santé, son travail de destruction de l’Éducation nationale en tant que service public.
À l’époque, en 2012, Hollande qui venait d’être élu, promettait la création de 60 000 postes et l’école devait être la « priorité » de son quinquennat. En réalité, dans la continuité des précédents, ce gouvernement a continué, comme il le fait aussi dans la Santé, son travail de destruction de l’Éducation nationale en tant que service public.
Dans l’enseignement primaire, la réforme des rythmes
scolaires, outre qu’elle désorganise l’emploi du temps des enfants, fait
gérer par les municipalités des activités périscolaires organisées sur
ce qui était auparavant le temps de l’école. Et cette année, les parents
sont souvent obligés de payer pour ces activités.
Créée il y a trente ans, l’Éducation prioritaire était censée « donner plus à ceux qui ont moins » dans les ZEP (zones d’éducation prioritaire). Un pis-aller. Mais depuis quelques années, le mot « moyens » est devenu un gros mot. Non seulement, la réforme qui doit être généralisée cette année a fait sortir beaucoup d’établissements de l’Éducation prioritaire, mais il n’est plus question dans celle-ci d’un maximum d’élèves par classe. Cliquer ici
Créée il y a trente ans, l’Éducation prioritaire était censée « donner plus à ceux qui ont moins » dans les ZEP (zones d’éducation prioritaire). Un pis-aller. Mais depuis quelques années, le mot « moyens » est devenu un gros mot. Non seulement, la réforme qui doit être généralisée cette année a fait sortir beaucoup d’établissements de l’Éducation prioritaire, mais il n’est plus question dans celle-ci d’un maximum d’élèves par classe. Cliquer ici
PPCR (Parcours Professionnels, Carrière et Rémunération), RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l'Expertise et de l'Engagement Professionnel )...l'indigeste potage managérial qu'ils cherchent à imposer à la Fonction Publique...
En juillet, le ministre de la Fonction Publique,
Lebranchu, a fait parvenir aux syndicats son projet d'accord PPCR, issu
d'un « dialogue social » de plus d'un an. Une nouvelle attaque contre
les fonctionnaires se profile, en conjonction étroite avec la
« réforme » territoriale....
Il faut défendre le statut de la Fonction Publique !
Fruit
des luttes de l'après-guerre, le statut offre une série de garanties, «
anachroniques » aux yeux du patronat ou de l'Union Européenne. Cliquer ici
A lire aussi
Et aussi
Montpellier. Saurel le surdoué de l'esbroufe...
En juin, Isabelle Marsala, adjointe à la réussite éducative de Montpellier, promettait qu’une « tarification à part »
pour les familles en très grandes difficultés serait votée en juillet
et appliquée dès la rentrée de septembre. Un engagement qui n’a pas été
respecté. Interrogée par Montpellier journal, Isabelle Marsala évoque un problème de législation et parle désormais d’une gestion « au cas par cas ». Malgré tout l’adjointe ainsi que le maire (divers droite), Philippe Saurel, se veulent rassurants : « Les enfants mangeront. » [...] Pourtant – comme le soulignait Montpellier journal dans son
précédent article sur les cantines – d’autres villes telles que
Marseille (Les Républicains) appliquent depuis plusieurs années un
système d’exonération, notamment pour les personnes sans-papiers ou dans
les cas de précarité les plus extrêmes. On peut supposer, a priori, que
Marseille et Montpellier relèvent de la même législation. Cliquer ici (accès à l'intégralité de l'article en s'abonnant)
C’est une nouvelle tarification « volontairement sociale » à en croire Isabelle Marsala, adjointe de Philippe Saurel, le maire qui s’auto-qualifie « divers gauche ».
Sauf qu’après le vote du conseil municipal du 7 mai, le tarif payé par
les familles les plus modestes de Montpellier baissera royalement de… un
centime et qu’il est près de trois fois plus élevé qu’à Bordeaux, 75 %
plus cher qu’à Nîmes ou 60 % qu’à Toulouse. Et ne parlons pas de
Marseille où les très pauvres peuvent bénéficier d’une exonération
totale. De plus, le nouveau système de réservation montpelliérain risque
de pénaliser les plus précaires. Alors qu’un récent rapport de
l’inspection général de l’Éducation nationale pointe la dégradation de
la situation sanitaire des enfants pauvres en France. Cliquer ici
Note : Le NPA 34 soutient Montpellier journal et appelle les lecteurs de ce blog, ses militants et sympathisants à faire de même en s'abonnant et/ou faisant des dons (cliquer ici). Ce site d'investigation locale est une source précieuse d'informations se situant clairement en indépendance critique des pratiques politiques, sociales, etc. de ceux qui tiennent le haut du pavé. Ce qui lui vaut d'être parfois méchamment "ciblé" et de voir son existence mise en danger (lire : Le NPA 34 solidaire de Montpellier journal)
Et encore
"Certains diront que je casse la grève, peu m'importe." (Saurel)
"Certains diront que je casse la grève, peu m'importe." (Saurel)
"Ce genre de méthode est inacceptable, déloyal et digne d'une
gouvernance despotique. Nous assimilons tout ceci à une attaque grave et
délibérée du droit de grève que nos anciens ont eu tant de mal à
obtenir" (FO) Cliquer ici
Midi Libre 1er septembre 2015
NPA 34, NPA