La politique du pire est lancée à TGV !
Communiqué du 4 octobre 2015
Suivez les doigts : d'un côté (électoral) contre
Suivez les doigts : d'un côté (électoral) contre
la gare, d'un autre côté (post-électoral), pour la gare. Balle au centre (du poste de commandement municipal)... c'est pour ! Gar(d)e à vous !
M. Le Préfet de l'Hérault a indiqué vendredi 2 octobre avoir signé le permis de construire pour la gare de la Mogère. « L'ambitieux projet » dont il parle promet d'être un fiasco ferroviaire de plus, payé par les usagers et les contribuables. Il ne peut réjouir que ceux, tel M. Philippe Saurel, qui après l'avoir critiqué, ont méthodiquement mis en place tout ce qui était nécessaire au bétonnage massif qu'il implique pour Montpellier, et les spéculateurs qui bénéficieront à cette occasion de la coupable complaisance de l’État.
Une régression pour les usagers
Nous le répétons depuis plus d'un an : cette localisation est une
des plus mauvaises qui se pouvait concevoir. Obliger les usagers du
rail à une correspondance en tramway, si ce n'est en bus, entre deux
gares à Montpellier est grotesque, alors qu'une solution alternative
simple est à portée de main. La mention d'une « complémentarité »
par la préfecture serait risible si elle ne masquait pas ce fait
aussi objectif que consternant : les contribuables locaux vont
devoir payer 50 M€ le prolongement d'un tramway pour joindre une
gare qui ne sera au fil des ans qu'un aspirateur à voitures, un
comble !
Une régression pour l'environnement
En outre, l’État donne en pratique le feu vert à une opération considérable de bétonnage d'espace agricole de valeur, laissant ainsi les élus locaux poursuivre la conversion de terres fertiles en surfaces de bureaux au profit d'une minorité. Complices d'une opération de saucissonnage en de multiples projets destinés à contourner les obligations légales pesant sur les projets Oz ou Ode, notamment sur les risques d'inondation, L’État, la Métropole et le Conseil Régional en particulier porteront la responsabilité des conséquences de ces choix à courte vue. L’inondation, à Cannes, de zones théoriquement non inondables l’illustre cruellement.
Une gabegie financière de plus
Nous avons également dénoncé ces derniers mois le complexe et opaque montage financier qui doit permettre à cette gare d'être réalisée par un opérateur privé. Lourdes subventions publiques, copieux loyers à destinations de sociétés discrètement logées dans un paradis fiscal : le partenariat public privé qui englobe cette opération ne saurait être justifié en droit, et menace surtout d'imposer au contribuable d'éponger les pertes qu'engendreront des prévisions illusoires sur le développement ferroviaire. Les échecs avérés (TP Ferro et son tunnel franco espagnol) ou sur le point d'éclater (la ligne à grande vitesse Tours Bordeaux) de ces modes de financement justifient notre dénonciation devant les tribunaux de son contrat de partenariat.
Une gare et ses Tartuffe
Tel le personnage de Molière critiquant les vices de certains mais s'y livrant sans vergogne, on voit ici les prises de position publiques les plus vertueuses de certains traduites en actions totalement contraires à l'intérêt général et aux ruptures qu'ils prétendent pourtant incarner.
Philippe Saurel, tout d'abord, fait ainsi voter et mettre en œuvre depuis des mois par la Métropole toutes les études et les décisions liées à une gare dont il dit pourtant redouter qu'elle s'avère inutile pendant des années voire des décennies. Études pour le prolongement du tramway, aides à l'implantation sur le site de la Mogère : autant d'occasions qui lui étaient données d'envoyer un coup d'arrêt salutaire. Il a préféré pourtant la continuité des affaires, des connivences et des arrangements qu'il se dit pourtant si résolu à abandonner.
Le gouvernement ensuite, qui doit accueillir dans quelques semaines des chefs d'État pour engager réellement une action contre le changement climatique. Force est de constater qu'il n'entend pas une seconde en tenir compte autrement qu'en parole, lorsqu'on constate avec quelle diligence il laisse prospérer les projets locaux les plus absurdes et les moins conformes aux urgences écologiques.
Pour ce qui concerne le Collectif et toutes celles et ceux qui par milliers depuis maintenant un an ont exprimé leur colère, nous restons ferme : il doit être mis un terme à ce scandaleux gaspillage.
Une régression pour l'environnement
En outre, l’État donne en pratique le feu vert à une opération considérable de bétonnage d'espace agricole de valeur, laissant ainsi les élus locaux poursuivre la conversion de terres fertiles en surfaces de bureaux au profit d'une minorité. Complices d'une opération de saucissonnage en de multiples projets destinés à contourner les obligations légales pesant sur les projets Oz ou Ode, notamment sur les risques d'inondation, L’État, la Métropole et le Conseil Régional en particulier porteront la responsabilité des conséquences de ces choix à courte vue. L’inondation, à Cannes, de zones théoriquement non inondables l’illustre cruellement.
Une gabegie financière de plus
Nous avons également dénoncé ces derniers mois le complexe et opaque montage financier qui doit permettre à cette gare d'être réalisée par un opérateur privé. Lourdes subventions publiques, copieux loyers à destinations de sociétés discrètement logées dans un paradis fiscal : le partenariat public privé qui englobe cette opération ne saurait être justifié en droit, et menace surtout d'imposer au contribuable d'éponger les pertes qu'engendreront des prévisions illusoires sur le développement ferroviaire. Les échecs avérés (TP Ferro et son tunnel franco espagnol) ou sur le point d'éclater (la ligne à grande vitesse Tours Bordeaux) de ces modes de financement justifient notre dénonciation devant les tribunaux de son contrat de partenariat.
Une gare et ses Tartuffe
Tel le personnage de Molière critiquant les vices de certains mais s'y livrant sans vergogne, on voit ici les prises de position publiques les plus vertueuses de certains traduites en actions totalement contraires à l'intérêt général et aux ruptures qu'ils prétendent pourtant incarner.
Philippe Saurel, tout d'abord, fait ainsi voter et mettre en œuvre depuis des mois par la Métropole toutes les études et les décisions liées à une gare dont il dit pourtant redouter qu'elle s'avère inutile pendant des années voire des décennies. Études pour le prolongement du tramway, aides à l'implantation sur le site de la Mogère : autant d'occasions qui lui étaient données d'envoyer un coup d'arrêt salutaire. Il a préféré pourtant la continuité des affaires, des connivences et des arrangements qu'il se dit pourtant si résolu à abandonner.
Le gouvernement ensuite, qui doit accueillir dans quelques semaines des chefs d'État pour engager réellement une action contre le changement climatique. Force est de constater qu'il n'entend pas une seconde en tenir compte autrement qu'en parole, lorsqu'on constate avec quelle diligence il laisse prospérer les projets locaux les plus absurdes et les moins conformes aux urgences écologiques.
Pour ce qui concerne le Collectif et toutes celles et ceux qui par milliers depuis maintenant un an ont exprimé leur colère, nous restons ferme : il doit être mis un terme à ce scandaleux gaspillage.
Collectif contre la gare de la Mogère :
http://garetgv.free.fr
Illustration photo : cliquer ici
En mars l'intox...Avertissement à tous ceux/toutes celles qui se battent contre les projets inutiles, comme celui d'Oxylane Décathlon à Saint-Clément de Rivière... La mécanique de la désinformation, de l'enfumage sur les recours "qui laissent du temps", etc. est bien huilée. Le Préfet est un fin tacticien qui sait parfaitement quand porter l'estocade ! Aujourd'hui la Mogère, demain Oxylane ?
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