11 novembre
Ce jeudi en Grèce, pas ou peu de transports, de services
publics, ni de médias. Les hôpitaux assureront le service minimum. Le
privé sera aussi de la partie avec les pharmaciens, les médecins ou les
employés de banque. Cet appel à la grève est le premier depuis l'arrivée
au pouvoir de la gauche radicale de Syriza en janvier dernier. Il a été
lancé par les deux fédérations syndicales du privé et du public qui
protestent contre l'application des nouvelles mesures d'austérité
demandées par les créanciers en échange du troisième plan d'aide. Cliquer ici
La colère grandit dans la population : même si ce gouvernement a été
réélu pour ne pas revoir au pouvoir la droite et le Pasok, la confiance
n’est plus là, et le fait que le gouvernement s’enfonce chaque jour
davantage dans une gestion assumée des affaires du capital commence à
libérer bien des travailleurEs de la gêne à se battre contre le
gouvernement de Syriza. Il va de soi que les promesses de Tsipras de
« neutraliser » l’application du mémorandum ne sont que du vent, et la
misère continue, avec des perspectives de hausse du chômage. Cliquer ici
10 novembre
La raison de la défaite n’est pas l’intransigeance politique des
impitoyables allemands prêts à expulser les Grecs de la zone euro et
l’isolement politique du gouvernement grec dans les négociations, mais
l’asphyxie économique du pays par l’ensemble de l’Eurogroupe et le refus
du gouvernement grec de mettre en œuvre des mesures économiques
permettant d’en desserrer l’étau. Cliquer ici
L'objectif politique qui a déterminé toute la stratégie des créanciers
entre janvier et juillet, et qui visait à « neutraliser » le
gouvernement grec, semble toujours d'actualité. Tout se passe en effet
comme si, en réclamant des mesures socialement violentes, ils
cherchaient réellement à réduire à rien non seulement la capacité
d'action de ce gouvernement, mais aussi ce qu'il lui restait
d'engagement électoral. Cliquer ici
L'Eurogroupe se joue du couteau sans lame de Tsipras...
L’Eurogroupe a ainsi refusé ce lundi de
débourser la nouvelle tranche d’aides de 2 milliards d’euros après
laquelle Athènes court depuis quelques semaines, menaçant également de
retenir une enveloppe de dix milliards prévue spécifiquement pour la
recapitalisation des banques. Cliquer ici
8 novembre
En réalité voilà de quoi il s’agit : les gains importants provenant de
ces 14 aéroports, n’alimenteront plus les caisses du trésor public grec
mais iront directement dans les caisses du trésor public allemand. Cliquer ici
Lundi 2 novembre, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler dans toute la Grèce. Dans une dizaine de villes,
les étudiants ont manifesté contre les mesures prises par le
gouvernement d'Alexis Tsipras, qui devraient porter un coup à
l'éducation publique. Cliquer ici
6 novembre
Un « cadeau » de 7 à 8 milliards pour le capital bancaire et une « déshellénisation » des banques.
Cliquer ici
5 novembre
Le rapport de la Commission des « Sages » pour le système de couverture
sociale constitue un véritable manifeste thatchériste au caractère
antisocial virulent, prônant le démantèlement intégral de la couverture
sociale, la suppression des retraites et la paupérisation extrême des
retraités. Le gouvernement réserve à la Commission des « Sages » le rôle
du « lièvre » pour la destruction des retraites et des droits de
couverture sociale, promue par cette commission et convenue avec la
Troïka dans le cadre du 3e mémorandum. Cliquer ici
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Les mutants de SYRIZA II au gouvernement doivent affronter “leurs”
premières grèves et autres manifestations, et il y aussi grève dans
certains transports en commun à Athènes par exemple tandis que les
élèves et leurs enseignants ont récemment manifesté dans la capitale,
déjà et rien que par écœurement devant les milliers de postes encore
vacants dans l’éducation cette année.
Les... faux-bijoux de la Gauche radicale ne brilleront alors plus
jamais, tandis que leur progiciel électorale d’il y a à peine un mois,
dans le genre “nous appliquerons un programme parallèle face et contre le mémorandum” est déjà oublié, telle est la vitesse astrale de la désintégration du fait politique en Grèce en ce moment. Cliquer ici-----------------------------------
Avertissement
Les textes auxquels
nous renvoyons dans cette page doivent aider à comprendre la complexe
situation grecque pour assurer au mieux la solidarité avec le peuple et
ceux qui combattent avec lui la soumission du gouvernement et du Syriza
normalisé aux objectifs mémorandaires de la Troïka. Cette sélection, faite dans un esprit
d'ouverture respectant le cadre ci-avant énoncé, ne nous engage pas
nécessairement. NPA 34
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4 novembre
Un agenda social qui rougit !
Cliquer ici
Le 12 novembre (grève générale en Grèce) et le 17 novembre (anniversaire
de l’insurrection contre la Dictature des Colonels) seront des étapes
majeures et le 6 décembre (anniversaire des émeutes de 2008) sera une
étape décisive. Cliquer ici
Kouvélakis finit par proposer un bilan critique de la Plateforme de
Gauche, et de sa participation au gouvernement Syriza, bilan qu’il
justifie notamment par une « erreur d’appréciation » quant à l’ampleur
de la stratégie du « recentrage » de Tsipras. La Plateforme de Gauche a
été en définitive trop « timorée ». Elle a notamment échouée à sortir du
combat strictement interne, à s’adresser à la société civile et pas
seulement aux militants de Syriza.
Dès avril, la Plateforme de Gauche aurait dû présenter un programme politique alternatif quitte à remettre en cause sa participation au gouvernement ». Elle s’est cependant cantonnée à un mode opératoire antérieur qui ne correspondait plus au rapport de force et à la dynamique de « normalisation » interne au parti et à l’équipe gouvernementale. Elle a continué à mener une « guerre de position » qui s’est finalement révélée inadaptée à la conjoncture telle qu’elle s’était transformée depuis 2012. Cliquer ici
Dès avril, la Plateforme de Gauche aurait dû présenter un programme politique alternatif quitte à remettre en cause sa participation au gouvernement ». Elle s’est cependant cantonnée à un mode opératoire antérieur qui ne correspondait plus au rapport de force et à la dynamique de « normalisation » interne au parti et à l’équipe gouvernementale. Elle a continué à mener une « guerre de position » qui s’est finalement révélée inadaptée à la conjoncture telle qu’elle s’était transformée depuis 2012. Cliquer ici
Varoufákis : «Hollande n'est pas l'ami de la Grèce»
Cliquer ici"L’ancien Hollandreou s’est métamorphosé grâce à Alexis Tsipras en prétendu grand protecteur et allié désintéressé de notre pays. Ce n’est pas François Hollande qui a changé, c’est Alexis Tsipras, qui a abandonné ses engagements" (Panayotis Lafazanis)
2 novembre
Le gouvernement grec se proclame constamment victime des agissements des
autres pays de l’UE. Pourtant, il est coresponsable de la situation.
Pas seulement parce qu’il accepte les décisions des autorités de l’UE
mais parce qu’il laisse en place le mur de l’Evros qui a essentiellement
barré le trajet par la terre ferme, le plus sûr pour aller de Turquie
en Grèce, rendant quasi obligatoire le passage par la Mer Egée. Si nous
tenons compte de toutes les victimes dénombrées en Mer Egée depuis
l’arrivée au pouvoir en janvier dernier de Syriza, nous aurons la mesure
de l’ampleur de la responsabilité. Cliquer ici
31 octobre
Les décisions étaient prises au sein d’une petite équipe formée autour
du Premier Ministre ; durant tout ce semestre, le Comité Central du
parti n’a été convoqué qu’une fois. À chaque fois, le débat autour des
propositions alternatives était clos avant même d’être engagé, selon des
procédures expéditives. Cliquer ici
30 octobre
Tsipras, le doigt sur la couture devant Moscovici : toujours plus d'austérité !
Le projet de loi qui sera soumis au Parlement grec doit inclure une
réforme du système des retraites, avec de nouvelles coupes dans les
pensions, et des mesures de dérégulation du secteur des pharmacies. Il
pourrait aussi réduire la protection contre les saisies de leur
résidence principale dont jouissent les ménages endettés. Cliquer ici
29 octobre
Voter pour ceux qui défendent Tsipras au nom du combat contre ceux qui l'applaudissent ou se frottent les mains à le voir agir, non merci. Cliquer ici
28 octobre
Poursuivant sa mue vers sa vraie nature social libérale, à défaut d'être, comme l'avaient cru beaucoup et fait croire certains, la gauche radicale, Tsipras a donné à Hollande du ''François'' et une caution qui rassurera peut-être Pierre Laurent, mais confirme surtout qu'il n'y a plus rien à attendre de ce gouvernement mal réélu en septembre. C'est d'ailleurs la conclusion que vient de tirer l'ex-secrétaire général de Syriza jusqu'en août, Tasos Koronakis, en démissionnant de Syriza et en se réclamant de la gauche sans rejoindre pour l'heure aucun parti à gauche de Syriza. Cliquer ici
27 octobre
L’ancien Hollandreou s’est métamorphosé grâce à Alexis Tsipras en
prétendu grand protecteur et allié désintéressé de notre pays. Ce n’est
pas François Hollande qui a changé, c’est Alexis Tsipras, qui a
abandonné ses engagements, qui suit des politiques mémorandaires
extrêmement dures et donne à François Hollande sa parole qu’il
appliquera pleinement et intégralement toutes les mesures dévastatrices
contenues dans le troisième memorandum. Cliquer ici
26 octobre
Cliquer ici
25 octobre
Alstom s’intéresse au secteur ferroviaire. Vinci - déjà candidat
malheureux au rachat des aéroports régionaux grecs, finalement concédés à
un consortium allemand - convoite des aéroports, des ports et des
autoroutes. Quant à Suez environnement, elle n’a visiblement pas renoncé
à prendre le contrôle des services de l’eau d’Athènes et de
Thessalonique. Cliquer ici
23 octobre
Par Yorgos Mitralias.
Voici donc que le
gouvernement Tsipras bis vient de résoudre deux de ses grands problèmes:
celui de la dette publique et celui représenté par l’ex-présidente du
Parlement grec Zoe Konstantopoulou. Comment a-t-il fait pour réussir
cet exploit? Mais, tout simplement en effaçant pour toujours du site
officiel du Parlement grec tout ce qui pourrait rappeler Zoe
Konstantopoulou et ses initiatives durant sa brève présidence, dont la
Commission pour la Vérité de la Dette Publique.
Face a cet
impressionnant bond en arrière du gouvernement grec qui nous ramène aux
heures de gloire du stalinisme triomphant des années ’30
mais aussi du maccarthisme le plus envahissant du début des années ‘50,
on est en droit de se demander : est-ce que la dette publique grecque a
pour autant disparu ? Et est-ce que Zoe K. a accepté sa défaite et
s’est décidé à ne plus dire la vérité et à taire ses critique au
vitriol ? Cliquer ici
22 octobre
"Certaines mesures seront particulièrement douloureuses : le gouvernement devra lancer le report de l'âge légal à la retraite à 67 ans contre 65 ans aujourd'hui, réduire la possibilité des pré-retraites, finaliser des privatisations ou encore libéraliser le marché de l'énergie"
Au Figaro on annonce la couleur...Vive la méthode Tsipras...
«La Grèce est à vendre, résume brièvement Ludovic Subran, économiste chez Euler Hermes. Il y a certainement encore des choses à regarder pour les entreprises françaises.» Et les entreprises françaises sont prêtes à mettre la main dessus. Ce que les entreprises françaises peuvent acheter en Grèce
Tsipras au comble de son aplatissement...
Le cadeau à Tsipras. François Hollande n'arrivera pas les mains vides.
Le président a personnellement choisi d'offrir une histoire de la
Révolution française écrite par Jean Jaurès. La révolution, un thème qui
parlera à l'homme d'extrême gauche, mais racontée par un socialiste,
comme pour accueillir Tsipras dans une sociale démocratie à laquelle il a
fini par se résoudre. Cliquer ici
Le doigt a été mis dans l'engrenage, le bras y passe et il en faudra plus !
Expulsions de logements en vue...
Les représentants des institutions européennes et du FMI viennent exiger
davantage d'Athènes, malgré la récente loi votée au parlement grec.
Athènes n'a guère de moyens de résister. Cliquer ici
21 octobre
De février à juillet, l’économiste s’est rendu à Athènes pour travailler aux côtés du gouvernement. Il raconte les débats autour d’une éventuelle sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il. [...] Pour James Galbraith, l’échec de ce nouveau plan est déjà inscrit. Même si l’augmentation des taxes permet pendant quelques mois d’augmenter les recettes de l’État, les mesures exigées vont conduire selon lui à une nouvelle diminution de l’activité, à une nouvelle récession. [...] "Le Parlement va accepter tout ce qui est exigé. Mais les magistrats, la police, la population vont-ils faire ce qu’on leur demande ? » s’interroge James Galbraith. « Pour le peuple grec, ce contrat est illégitime. Il lui a été imposé par coercition. Cela m’étonnerait qu’il n’y ait pas de résistance passive, voire active de la population. La rue est toujours là. " Cliquer ici
Éditions La Dispute àRencontre avec Stathis Kouvélakis et Frédéric Lordon : Après la défaite de Syriza, que faire ?
17 octobre
Grèce : « Le refus de prendre en compte le référendum constitue une circonstance aggravante » (CADTM)
Cliquer ici
A "gauche" ... au détriment de l'Etat social !
16 octobre
Tsipras : transformer un chantage en victoire pendant qu'on fait voter toujours plus d'austérité (TVA, retraites...) ?
Grèce : Alexis Tsipras lance un premier train de réformes
Un assouplissement du programme permettrait certes à Alexis Tsipras de se prévaloir d'une « victoire contre l'austérité » qu'il pourrait présenter comme une validation de sa stratégie adoptée le 13 juillet dernier lorsqu'il a accepté les conditions des créanciers. […]
La chancelière semble débordée par les événements et profite de la position de faiblesse de la Grèce pour lui imposer ses conditions. Le tout dans un but évident de pacification de la politique intérieure. Un tel contrat relèverait en réalité du chantage face à un Etat affaibli. Cliquer ici
14 octobre
Tsipras accueille à bras ouverts Hollande et les patrons français qui viennent se faire l'économie grecque... Qui dit "merci Alexis ?"
13 octobre
Cliquer ici
11 octobre
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"Le troisième mémorandum est fondé sur les mêmes hypothèses et sur les mêmes postulats que les deux précédents. Par conséquent, il est voué à l’échec et la dette grecque restera insoutenable" (CADTM)
10 octobre
9 octobre
Gouvernement grec : les Palestiniens ? Abstention. Israël ? On collabore militairement !
8 octobre
6 octobre
5 octobre
4 octobre
<---------Lire ci-dessous à propos de ce livre
De février à juillet, l’économiste s’est rendu à Athènes pour travailler aux côtés du gouvernement. Il raconte les débats autour d’une éventuelle sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il. [...] Pour James Galbraith, l’échec de ce nouveau plan est déjà inscrit. Même si l’augmentation des taxes permet pendant quelques mois d’augmenter les recettes de l’État, les mesures exigées vont conduire selon lui à une nouvelle diminution de l’activité, à une nouvelle récession. [...] "Le Parlement va accepter tout ce qui est exigé. Mais les magistrats, la police, la population vont-ils faire ce qu’on leur demande ? » s’interroge James Galbraith. « Pour le peuple grec, ce contrat est illégitime. Il lui a été imposé par coercition. Cela m’étonnerait qu’il n’y ait pas de résistance passive, voire active de la population. La rue est toujours là. " Cliquer ici
Éditions La Dispute àRencontre avec Stathis Kouvélakis et Frédéric Lordon : Après la défaite de Syriza, que faire ?
Après la défaite de Syriza : que faire ?
Rencontre avec Stathis Kouvélakis et Frédéric Lordon
Autour de la parution de l’ouvrage de Stathis Kouvélakis, La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale. Entretiens avec Alexis Cukier, La Dispute, 2015
Rencontre avec Stathis Kouvélakis et Frédéric Lordon
Autour de la parution de l’ouvrage de Stathis Kouvélakis, La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale. Entretiens avec Alexis Cukier, La Dispute, 2015
Comment
comprendre les récents évènements en Grèce : la victoire de Syriza lors
des élections du 25 janvier, les « négociations » européennes, la
victoire du « non » au référendum, la capitulation du gouvernement
d’Alexis Tsipras, le troisième Mémorandum, le résultat des élections du
20 septembre ? Qu’est-ce qu’a été Syriza et qu’est-il devenu ? Quel a
été le rôle des mobilisations populaires en Grèce ces derniers mois ?
D’où vient la crise politique aujourd’hui ? Quelle stratégie alternative
aurait pu être mise en œuvre ? Et surtout : quelle politique de gauche
pourrait sortir les peuples européens de la cage de fer de l’Europe
néolibérale et de l’austérité ?
Présentation de La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale :
Ces
entretiens racontent une histoire décisive pour l’avenir de l’Europe :
elle commence avec la victoire de Syriza aux élections législatives
grecques le 25 janvier 2015, passe par la victoire du non au référendum
du 5 juillet et se clôt avec la signature du troisième mémorandum et la
défaite du gouvernement d’Alexis Tsipras face aux diktats de l’Union
européenne et de la « troïka ». Stathis Kouvélakis, membre du comité
central de Syriza jusqu’à sa démission cet été, permet de saisir ces
événements de l’intérieur et propose une analyse serrée de leurs enjeux
politiques. Comment s’est construite la victoire de Syriza, et comment
expliquer son échec? Quels intérêts servent l’Union européenne, la «
troïka », l’euro? Qu’est-ce qui s’est joué durant ces mois de
négociations entre le gouvernement grec et les institutions européennes ?
Pourquoi le non au référendum du 5 juillet a-t-il été annulé en moins
d’une semaine ? Quelle stratégie alternative aurait pu être mise en
œuvre ? Quelle politique de gauche, réaliste et internationaliste,
pourrait sortir les peuples européens de la cage d’acier de l’Europe
néolibérale et de l’austérité ?La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale
suit au plus près les événements, espoirs, déceptions et rebondissements
des premiers mois du gouvernement Syriza, et aborde les problèmes et
défis auxquels la gauche radicale et toutes les forces sociales et
politiques progressistes sont aujourd’hui confrontées. Cliquer ici
Grèce : « Le refus de prendre en compte le référendum constitue une circonstance aggravante » (CADTM)
Cliquer ici
A "gauche" ... au détriment de l'Etat social !
En échange du prêt de 86 milliards d’euros sur trois ans alors consenti
par ses créanciers, la Grèce doit continuer de réduire les dépenses
publiques au détriment de l’État social, une politique appliquée depuis
le début de la crise de la dette en 2010. Cliquer ici
En cette rentrée scolaire 2015, 2032 écoles en Grèce, viennent de déposer
une demande d’aide alimentaire d’urgence à distribuer aux élèves
scolarisés au sein de leurs établissements, étant donné que près d’un
demi-million d’enfants en Grèce vivent dans la pauvreté. Mémorandum III. Cliquer ici
- 11% pour les retraites alors qu'elles ont baissé en moyenne de 45% depuis 2010 ?«C’est le texte le plus dur que le gouvernement grec a jamais signé !» Cliquer ici
16 octobre
Tsipras : transformer un chantage en victoire pendant qu'on fait voter toujours plus d'austérité (TVA, retraites...) ?
Grèce : Alexis Tsipras lance un premier train de réformes
Un assouplissement du programme permettrait certes à Alexis Tsipras de se prévaloir d'une « victoire contre l'austérité » qu'il pourrait présenter comme une validation de sa stratégie adoptée le 13 juillet dernier lorsqu'il a accepté les conditions des créanciers. […]
La chancelière semble débordée par les événements et profite de la position de faiblesse de la Grèce pour lui imposer ses conditions. Le tout dans un but évident de pacification de la politique intérieure. Un tel contrat relèverait en réalité du chantage face à un Etat affaibli. Cliquer ici
14 octobre
Tsipras accueille à bras ouverts Hollande et les patrons français qui viennent se faire l'économie grecque... Qui dit "merci Alexis ?"
Les Allemands ont déjà racheté quatorze aéroports régionaux. C'est pour
cela que François Hollande est assez pressé de se rendre en Grèce. "On ne va pas regarder les Chinois racheter les îles et ports grecs les uns après les autres", nous disait disait un haut diplomate français. Cliquer ici
13 octobre
Cliquer ici
La dette publique grecque est due à la reprise par l’État d’engagements
privés contractés auprès d’instituts bancaires complaisants. Plus que
les finances publiques, c’est donc le secteur financier grec qu’ont
renfloué les contribuables européens. Et aujourd’hui encore leurs
versements ne font pour l’essentiel que transiter dans les caisses du
gouvernement pour filer aussitôt, sous forme d’intérêts, dans celles des
banques créancières. Tandis que les citoyens grecs payent le prix fort
de la crise: fonds de retraite rognés, dégradation de la santé publique,
chômage. Cliquer ici
11 octobre
Cliquer ici
"Le troisième mémorandum est fondé sur les mêmes hypothèses et sur les mêmes postulats que les deux précédents. Par conséquent, il est voué à l’échec et la dette grecque restera insoutenable" (CADTM)
10 octobre
Il faut aller chercher des explications dans les fondements de
Syriza et son rapport à la social-démocratie. En effet, l’ancêtre de
Syriza, Synaspismos, comptait des courants sociaux-démocrates qui ont finalement décidé de
quitter la coalition au grand désarroi des dirigeants de la formation
politique à l’époque. C’est donc la social-démocratie qui a quitté
Syriza et pas l’inverse. Fort de ce rappel historique, les choix du
gouvernement dans la dernière ligne droite des négociations apparaissent
moins étonnants. Cliquer ici
Le premier vote concernait une motion présentée par l’Assemblée générale
de l’ONU visant à aider les pays endettés à restructurer leurs dettes
sans médiation. Il s’agit d’un vote important, très positif et favorable
à la Grèce, qui est actuellement l’exemple même du pays endetté.
Qu’aurait dû voter le gouvernement grec- ou n’importe quel gouvernement,
quel qu’il soit ? Ne devait-il pas dire un « oui » retentissant ?
Si bien sûr, et pas seulement dire un « oui » retentissant, mais aussi prendre des initiatives pour que cette motion recueille le plus grand nombre possible de voix à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Le gouvernement grec, malheureusement, n’a rien fait de cela. Il s’est rangé du côté des créanciers, des usuriers internationaux. Il s’est rangé à la position de l’UE, qui était de s’abstenir sur ce vote. Et la Grèce s’est abstenue, le gouvernement grec s’est abstenu lors de ce vote. Honte et déshonneur. C’est un coup de poignard contre les intérêts de notre pays. Un coup de poignard dans le dos de la Grèce. Cliquer ici
Si bien sûr, et pas seulement dire un « oui » retentissant, mais aussi prendre des initiatives pour que cette motion recueille le plus grand nombre possible de voix à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Le gouvernement grec, malheureusement, n’a rien fait de cela. Il s’est rangé du côté des créanciers, des usuriers internationaux. Il s’est rangé à la position de l’UE, qui était de s’abstenir sur ce vote. Et la Grèce s’est abstenue, le gouvernement grec s’est abstenu lors de ce vote. Honte et déshonneur. C’est un coup de poignard contre les intérêts de notre pays. Un coup de poignard dans le dos de la Grèce. Cliquer ici
9 octobre
Gouvernement grec : les Palestiniens ? Abstention. Israël ? On collabore militairement !
Le 10 septembre , deuxième résolution demandant que les drapeaux des
Etats non membres de l’ONU (La Palestine) ayant statut d’observateur
soient hissés au siège et dans les bureaux des Nations Unis .
Le gouvernement provisoire et le ministre des affaires étrangères se
sont encore abstenus du vote. Erreur ? Négligence ? Je ne pense pas, les
alliances militaires d’un pays ne dépendent et ne changent pas par un
gouvernement transitoire.
La ligne du gouvernement Tsirpas a une continuité :Respecter et continuer la collaboration militaire avec Israel .Respecter les accords passés par le gouvernement Samaras et le dogme commun de la défense entre la Grèce, Israel et l’ Égypte. Cliquer ici
La ligne du gouvernement Tsirpas a une continuité :Respecter et continuer la collaboration militaire avec Israel .Respecter les accords passés par le gouvernement Samaras et le dogme commun de la défense entre la Grèce, Israel et l’ Égypte. Cliquer ici
C'était le soir du "majestueux" non du référendum...
Sur Podemos : "Nous leur avons fait beaucoup de mal. Podemos est désormais
très endommagé à cause de nous. Mais tout est lié : une des raisons pour
lesquelles l'Europe officielle était absolument décidée à nous écraser,
c'était la montée de Podemos. Les sociaux-démocrates en Allemagne et
ailleurs craignaient notre succès. Si on avait réussi à faire repartir
l'économie grecque, ils auraient fini comme le Pasok en Grèce, à 4 %.
Donc ils devaient nous détruire, et ils l'ont fait." Cliquer ici
8 octobre
L’analyse de Sonia Mitralias, membre fondatrice de l’Initiative « Femmes contre la dette
et les mesures d’austérité », permet de mieux comprendre le caractère
genré de la crise de la dette publique qui a engendré l’application des
mesures d’austérité anti-femmes et les attaques sexistes violentes et
antidémocratiques contre les femmes qui résistent. Cliquer ici
6 octobre
Il était possible pour le gouvernement grec de s’appuyer à la fois sur
le résultat du referendum du 5 juillet (à savoir le refus des
propositions des créanciers notamment en matière de dette) et sur nos
travaux pour suspendre le paiement de la dette et prendre des mesures
évidemment fortes pour les banques puisque les banques étaient fermées
par la BCE et par la Banque centrale de Grèce.
Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation. Cliquer ici
Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation. Cliquer ici
5 octobre
Certaines mesures seront particulièrement douloureuses : le gouvernement
devra lancer le report de l'âge légal à la retraite à 67 ans contre 65
ans aujourd'hui, réduire la possibilité des pré-retraites, finaliser des
privatisations ou encore libéraliser le marché de l'énergie. Cliquer ici
4 octobre
La laborieuse gymnastique rhétorique du PCF continue...
Une perle mais il faut tout lire car c'est à l'avenant : "Tsipras a été brutalement empêché de tenir ses promesses de campagne, alors que Hollande les a délibérément trahies !" L'austérité c'est à assumer soi-même si elle est la conséquence d'un empêchement à la combattre. A quoi tient la différence entre Tsipras et Hollande... Cliquer ici
Le dernier montant garanti de retraite dite nationale, 360 euros par mois... n’est plus: “Cette nouvelle peut désormais se traduire dans la pratique sur le terrain par des retraites... à 100 euros par mois”, assurent les... spécialistes, derrière les hublots de la télévision. Traduction... simultanée. Cliquer ici
Ce projet éolien industriel et gigantesque est en train de détruire
toutes les montagnes de Crète sur toute sa longueur soit 256 km (voir
détails sur les cartes ci-jointes), dans des proportions incroyables, y
compris en zone Natura2000. Cliquer ici
Cliquer ici
2 octobre
Cliquer ici
Ci-dessous Vidéo : Que se serait-il passé si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la commission pour la vérité sur la dette grecque ?
L'Express et les Grecs : histoire de poutre et de paille dans l'oeil de l'autre...
"Récemment : c’est la Grèce, qui a mobilisé de gros bouts de l’attention
de Christophe Barbier - et qui lui a par exemple fait proclamer qu’il
fallait « que l’Europe participe à la remise en ordre de l’économie grecque »…"
Le point de vue des eurocrates
"Le temps des élections est passé. Le gouvernement grec doit désormais se mettre au travail en lançant notamment l’application du nouveau mémorandum adopté le 14 août par le Parlement. Les créanciers du pays (Banque centrale européenne, Commission européenne, Fonds monétaire International [FMI], Mécanisme européen de stabilité) attendent des résultats rapides."
Résignation populaire ? A Tsipras le capital européen reconnaissant : "Le retour de la fameuse et longtemps détestée « troïka », devenue depuis un quartet, ne bouleverse pas outre mesure les Grecs, résignés à la mise sous tutelle économique que prévoit le nouveau mémorandum." Cliquer ici
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Au sommaire
- Le troisième mémorandum est aussi insoutenable que les deux précédents
- Déclaration du Conseil Politique de l’Unité Populaire à propos du résultat des élections et au jour suivant
- Georges Katrougalos (ministre du Travail) : « La Grèce tendra un miroir à l’Europe »
- Grèce : « Changer réellement le rapport de forces » (OKDE Spartakos-Antarsya)
Mercredi 30 septembre 2015
Déclaration du bureau politique de l’OKDE Spartakos, membre d'Antarsya. Titre et intertitres de la rédaction).
Si le résultat des élections de janvier exprimait l’espoir (et aussi les illusions) de la classe ouvrière de se débarrasser du mémorandum et de l’austérité par la voie électorale et « un gouvernement de la gauche », les mêmes résultats aux élections du 20 septembre ont un sens bien différent. La victoire et l’affaiblissement très limité de Syriza, quelques semaines après avoir imposé le troisième mémorandum, montre qu’une grande partie des travailleurs pensent que pour le moment il n’y avait pas d’alternative.
Cette gauche au pouvoir pour appliquer l’austérité
Les quartiers ouvriers ont voté encore une fois massivement pour Syriza. Ce n’est pas tant les promesses médiocres et les excuses vagues de Syriza qui les ont persuadés, que leur haine pour la droite, le Pasok et les anciens gouvernements pro-mémorandum. Mais cette haine, bien compréhensible, n’est pas suffisante pour rendre optimistes ces résultats électoraux.
La comparaison formelle des pourcentages de la gauche et de la droite penche pour la première, mais cela a peu d’importance au vu du fait que c’est cette gauche au gouvernement qui prend le mandat d’appliquer, en collaboration avec le petit parti de la droite nationaliste Anel, un programme d’austérité et des réformes dans l’intérêt du capital grec et européen.
Le pourcentage important d’abstention exprime surtout la désorientation et le désespoir. Mais en même temps, il montre que l’acceptation du mémorandum comme un mal inévitable est, à un certain degré, une fiction. Les faibles attentes concernant les élections ne sont pas forcément une mauvaise chose.
Antarsya, une campagne claire et positive
La question centrale que montrent ces élections est que tout un courant social, qui a lutté pendant des années, a renversé des gouvernements et inversé le rapport de forces politiques, se trouve aujourd’hui rangé derrière la direction de Tsipras et de Syriza. Cette orientation le rend passif et conservateur.
La gauche hors Syriza a sa part de responsabilité, à cause de son insuffisance et de ses erreurs. La responsabilité centrale en revient à l’opposition qui, jusqu’à récemment, était dans Syriza, et à tous les courants qui le soutenaient d’une façon « critique » ou « tactique », livrant en réalité ce courant à Tsipras.
Antarsya est une des rares forces du spectre qui a augmenté son influence en chiffres absolus. Son pourcentage est décent, bien qu’inférieur à sa présence au niveau de la lutte des classes et des nécessités. La campagne électorale et la collaboration avec EEK (organisation trotskiste) peuvent être considérées comme positives. Et malgré quelques contradictions, nous avons avancé dans une direction bien plus claire et anticapitaliste qu’en janvier dernier.
Le choix d’Antarsya de ne pas collaborer avec l’Unité populaire était correct, comme on l’a vu avec leur campagne. La relance de discussions, déjà dépassées, concernant de possibles convergences programmatiques et électorales, ne nous apportera rien, sinon des pressions vers une adaptation droitière d’Antarsya.
Unité contre les nouvelles mesures
Au contraire, une unité large du mouvement et sur des axes concrets contre les nouvelles mesures, s’appuyant sur des comités et la coordination de toutes les forces en lutte, avec la gauche anticapitaliste jouant un rôle central, hors du Parlement, dans la rue et sur les lieux de travail, est ce qui peut réellement changer le rapport de forces politique et social.
Malgré le bilan de ces élections, ce rapport des forces peut rapidement changer parce que le système est instable. L’ heure du véritable soulèvement (en grec Antarsya – NDLR) approche. Cliquer ici (accès réservé aux abonnés à L'Anticapitaliste hebdo)
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