... pour la relance nécessaire et urgente des luttes et la construction de leur convergence ?
9 octobre
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7 octobre
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Entre 1500 et 2000 à Montpellier, de 300 à 500 à Béziers, 400 à Alès, 500 à Nîmes...
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7 octobre
[A lire ci-dessous A notre avis : La FSU piégée dans le dialogue social à la sauce « 49/3 permanent » ! ]
Plusieurs manifestations et rendez-vous
revendicatifs sont prévus dans l'Hérault et le Gard ce jeudi 8 octobre à
l'appel de la CGT, la FSU, Solidaires et l'Unef.
Il n'en veut pour preuve que ce qu'il appelle « le 49/3 permanent ». Un exemple : les négociations dans la fonction publique sur les carrières et les rémunérations. « Plus de 50%, des organisations syndicales ont voté contre l'accord, explique Eric Bachelart (FSU) d'autant plus à l'aise que sa fédération a voté pour, et le lendemain Valls s'assied sur leur vote. Un débat est prévu, il décide que les organisations syndicales qui ont voté contre ne siégeront pas. C'est un déni de démocratie ». « Le gouvernement ne fait que jeter les salariés en pâture au Medef », ponctue Emmanuel Dubois (Sud/PTT). Cliquer ici
A notre avis : La FSU piégée dans le dialogue social à la sauce « 49/3 permanent » !
Le secrétaire de la FSU Hérault est, nous dit La Marseillaise, d'autant plus à l'aise pour critiquer la décision du gouvernement de passer en force sur le PPCR (lire ci-dessous), contre l'avis de plus de 50% des syndicats, que "sa fédération a voté pour" ! Nous, nous trouvons qu'il est plutôt "d'autant moins à l'aise"... car ce positionnement trahit un injustifiable décrochage de la FSU du front syndical opposé à une réforme qui s'attaque, excusez du peu, au statut des fonctionnaires. Ledit décrochage est en fait une redoutable mise en porte-à-faux car, quoiqu'en dise le responsable syndical, la FSU se retrouve intégrée à un dialogue social cautionnant, sans surprise, une criante régression sociale, qui impacte au demeurant bien au-delà des seuls fonctionnaires, mais dont on voit aussi qu'elle n'a de dialogue que le nom ! Il y a là, n'ayons pas peur des mots, comme une dérive cfdtéiste dont chacun dans la FSU doit prendre la mesure. Avec à la clé cet absurde grand écart de participer à une manifestation contre un « 49/3 permanent » que par ailleurs l'on vient de légitimer (1) avec comme conséquence lamentable qu'on décrédibilise ainsi un syndicalisme qui, dans son incapacité à construire un mouvement social opposé au gouvernement, n'en avait décidément pas besoin.
Antoine (adhérent de la FSU)
(1) Le laborieux communiqué que la FSU a émis pour protester contre le coup de force de Valls sur le PPCR est désolant à mourir. Qu'elle aberration d'avoir à reconnaître qu'on est dans la minorité syndicale qui, sur ce sujet décisif, est de fait la masse de manoeuvre du gouvernement pour contourner l'opposition de la majorité des syndicats ! Et de devoir protester, oublieux que la forme dit souvent le fond, contre "la méthode employée par le gouvernement" pour "une décision
unilatérale d’application de ce texte, qui crée un précédent lourd de
conséquences pour le dialogue social dans la Fonction publique". C'est à se demander comment une fédération syndicale digne de ce nom peut découvrir un mode opératoire qui, en particulier sous l'égide emblématique de Macron, n'est ni plus ni moins que la règle de la politique sociale antisociale de ce gouvernement ! Une telle concession à l'idéologie du pseudo "dialogue social", qui est un neutralisateur clé de toute velléité de créer un rapport de force revendicatif à la hauteur des enjeux, ne peut qu'affaiblir ce que l'action du 8 octobre affiche pourtant comme objectif : « faire converger les luttes et donner du tonus à ceux qui se battent ». Convergence des luttes ou dialogue social, il faudra bien que les syndicalistes trouvent le moyen de trancher et de sortir l'outil syndical de l'ornière dans laquelle, la FSU vient de l'illustrer tristement, il s'est littéralement enlisé.
Les fonctionnaires ne doivent pas s’y tromper : ce n’est pas le
saupoudrage de quelques points d’indice sur quatre ans que le
gouvernement tient absolument à mettre en œuvre mais toutes les mesures
de casse des garanties statutaires que contient le protocole PPCR. Comme
le dit Valls « « Cet accord est indispensable pour améliorer la
mobilité des fonctionnaires pour passer d’un ministère à l’autre, d’une
administration à l’autre ». Effectivement, pour supprimer plus
facilement des postes et restructurer la fonction publique, comme le
prévoit la réforme territoriale, il faut pouvoir déplacer les agents, y
compris contre leur gré. Cliquer ici
NPA 34, NPA