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Grèce Infos en continu...


Le troisième mémorandum à 5,4 milliards d’euros ne donne pas de résultats ? Passez-le à 9 milliards d’euros, disent les créanciers 

26 avril 

Les créanciers augmentent la facture de 5,4 à 9 milliards et leurs valets souscrivent. Heures critiques pour la Grèce, nécessité urgente d’un soulèvement de tout le peuple.

Le gouvernement Tsipras, qui a déjà bien des raisons d’avoir honte (vente des banques pour un plat de lentilles, question des assurances, des impôts, abandon des prêts rouges aux vautours des hedge funds, caisse des privatisations) a approuvé, fondamentalement, ces nouvelles mesures appelées par euphémisme contingency measures, en tentant de le dissimuler derrière quelques feuilles de vigne. Il cherche à ne pas faire passer dans la loi un catalogue précis de mesures, mais un « mécanisme de rééquilibrage des infléchissements », tout en ayant accepté clairement le caractère automatique des mesures, comme l’ont demandé sans détours Schaüble et Djisselbloem.  Cliquer ici


19 avril

Retraites, impôts, TVA, salaires des fonctionnaires... La capitulation est un piège sans fin...

 Le gouvernement grec se retrouve encore sur la sellette pour n'avoir pas respecté un programme irréaliste, alors même qu'il a fait passer plus de 100 mesures durant l'automne avec l'approbation de l'Eurogroupe et est parvenu à dégager un excédent primaire de 0,2% du PIB en 2015. Plus que jamais, ce troisième programme prend des allures de piège pour le gouvernement grec. D'autant que la majorité parlementaire commence à murmurer. Accepter un nouveau mémorandum serait pour Alexis Tsipras mettre en danger sa position. C'est sans doute aussi ce que visent les créanciers de la zone euro. Cliquer ici

16 avril



Les Grecs ne sont pas dupes. Syriza ne les trompera pas deux fois, tout le monde se le répète en boucle 
 

Une autre partie du port du Pirée vient d’être cédée à la société chinoise COSCO, elle contrôle désormais 67% du plus grand port de Grèce, contrairement à ce que tout SYRIZA avait prétendu interdire il y a à peine quelques mois. Le ministre Drítsas, élu d’ailleurs SYRIZA au Pirée, très... “exposé” lors des luttes passées contre la privatisation du grand port, s’est même publiquement ridiculisé lorsqu’il a déclaré que “cette vente ne serait-elle pas tout à fait accomplie”. Cliquer ici   

8 avril

Gauche (radicale) de droite. Tsipras suprême privatiseur et superbe facilitateur de licenciements... 

La Grèce a scellé vendredi 8 avril la vente du port du Pirée à l’armateur chinois Cosco Shipping Corporation, qui est déjà l’opérateur de deux terminaux du port depuis 2009. Xu Lirong, le président de Cosco, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, et le directeur de l’agence des privatisations (HRADF) ont signé à Athènes le contrat de vente de 368,5 millions d’euros.
Le processus de cession avait été suspendu après la victoire du parti de gauche Syriza aux élections législatives de janvier 2015. Cliquer ici

Certains mythes ont la vie dure. Le mythe du bon Tsipras victime de la cruelle troïka est de ceux-là. Aux yeux de certains courants de gauche, en effet, le premier ministre grec peut mener une politique platement néolibérale, comme Hollande, mais sans perdre son aura de « gauche radicale ». Cliquer ici

La Troïka élargie exige et obtiendra sans doute du gouvernement SYRIZA de légiférer... de fait, pour ainsi “libérer totalement les licenciements”, c’est la terminologie d’ailleurs exacte, restituée par les medias grecs (9 avril) Cliquer ici


Tsipras paie le prix fort de sa capitulation : les créanciers ne le trouvent jamais assez obéissant !

Le montant des profits à reverser à la Grèce d'ici à 2018 s'élève à 7,6 milliards d'euros. Or, le montant global des dettes que la Grèce doit rembourser d'ici à la fin 2018 est de 25,6 milliards d'euros. Ce reversement peut donc permettre de couvrir 29,7 % des engagements de la Grèce sur les trois prochaines années. Mais pour l'obtenir, il faudra se montrer obéissant. Cliquer ici

Les méfaits de l'austérité selon l'ONU...

Le tableau sur l’évolution des dépenses publiques entre 2009 et 2013 est édifiant. Les dépenses sont passées de 128 milliards € à 108 milliards €. Les dépenses de santé publique ont baissé de 42%, les dépenses pour lutter contre l’exclusion sociale ont baissé de 81%, les dépenses liées aux indemnités de chômage ont baissé de 30% alors que le nombre de sans-emplois était multiplié par 3. […]  

Dans la seconde moitié du rapport, à partir de la page 11, l’attention de l’expert indépendant se porte sur le 3e mémorandum imposé à la Grèce suite à la capitulation du gouvernement d’Alexis Tsipras en juillet 2015. Un point nodal de ce troisième mémorandum est la réduction des dépenses de sécurité sociale pour un montant équivalent à 1,5 % du PIB par an ! […]
L’expert indépendant relève que depuis le début de la crise, 230.000 PME ont fermé leurs portes en provoquant la perte de 600.000 emplois. Il ajoute que le programme d’ajustement imposé à la Grèce a produit la suppression de 234.847 emplois dans la fonction publique entre 2009 et fin novembre 2015, une réduction de 26%. Globalement, dans le pays, un million de postes de travail a été supprimé (voir page 15 du rapport). Cliquer ici


Vers une grande crise sociale et politique...

13 mars

 Depuis le mois d’octobre 2015 et avec la décision du gouvernement Tsipras de ne plus soutenir le travail du Comité pour la vérité sur la dette grecque, initié par Zoé Konstantopoulou, la question de la dette, toujours présente dans certains médias, est abordée avec moins d’intensité qu’avant. Cliquer ici


  12 mars

Le gouvernement de Tsipras ne peut pas gérer la combinaison des problèmes [auxquels il est confronté]. Ainsi, une crise politique profonde s’ouvre de nouveau. Une crise qui peut mener à un gouvernement d’unité nationale ou au scénario incontrôlable de nouvelles élections, obligatoires. Cliquer ici


 Retour sur la crise de la dette en Grèce et la gestion qui en a été faite jusqu’à aujourd’hui

10 mars

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La révolte gronde, la police est débordée, la panique gagne les Tsipriotres mémorandaires

Lors des manifestations du 12 février, il a fallu procéder à l'évacuation... des députés SYRIZA, lesquels ont tous quitté le “Parlement” par une issue de secours donnant sur le Jardin botanique d’Athènes, resté fermé jusqu’à nouvel ordre par la Police, une pratique déjà utilisée lors du gouvernement Papandréou, au moment le plus paroxysmique du mouvement des Indignés en 2011.

L’euroscepticisme des Grecs (greek crisis)

Photo : porcs repeints Syriza !


28 février

Depuis cet été, après les retournements évidents de Syriza, un espace s’est en théorie ouvert à gauche. Mais de telles situations ne suffisent pas obligatoirement pour voir la « vraie gauche » occuper le vide ! Cliquer ici

La plupart des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution de la Grèce sont bafoués, par tous les gouvernements depuis 2010, lesquels “gouvernent” en piétinant la Loi fondamentale par l’introduction d’une législation (aux textes souvent rédigés en langue anglaise), directement rédigé par des experts des cabinets privés travaillant pour le compte la Troïka (dont la Commission européenne). Je répète, ce que tout le monde répète en Grèce en ce moment, en cas de changement réelle de la situation, Papandreou, Papadémos, Samaras et Tsipras (ainsi que Simítis... en amont), seront jugés par une Cour spéciale. Cliquer ici
 
21 février

 Tsipras dans la tenaille de la révolte populaire et des exigences austéritaires accrues des créanciers !

Dans les sondages, la situation de Syriza se déteriore sérieusement. La dernière enquête de MRB donne Nouvelle Démocratie, le parti de centre-droit à 26,9 % des intentions de vote contre 23,2 % à Syriza. […] Alexis Tsipras, qui a besoin d'une victoire sur ce terrain de la dette pour prouver qu'il a réussi où ses prédécesseurs ont échoué, pourrait se voir demander encore plus de mesures d'austérité en échange. Ce serait alors transformer une victoire en défaite. Le premier ministre grec, pris également dans la crise migratoire qu'il peine à gérer et pour laquelle il subit de fortes pressions européennes, est donc dans une situation difficile. Sous pression à l'extérieur et à l'intérieur, il semble devoir faire face, partout, à des issues qui ont des allures d'impasses. Cliquer ici

19 février

Destitution symbolique de Syriza...

 
Jeudi 18 février le Vice-ministre (ANEL) des Infrastructures Panagiótis Sgouridis, vient d’être “placé sous l'état de la démission” par Alexis Tsipras (en déplacement en Bruxelles). Sgouridis, venait de déclarer dans une interview accordé à un média local du Nord de la Grèce à Alexandroúpolis, que ni plus ni moins, “Alexis Tsipras a trompé les électeurs... agriculteurs, autant d'ailleurs que Papandréou et Samaras l’avaient exactement fait auparavant”. […] Dans la matinée, les locaux du ministère de la Santé ont été occupés par les grévistes issus du mouvement social dans les hôpitaux du secteur public. Au même moment partout en Grèce, de nombreux locaux appartenant à SYRIZA subissent les attaques des... assaillants paysans, comme à Missolonghi à l’Ouest de la Grèce par exemple. Les députés gouvernementaux ne peuvent alors plus circuler dans leurs circonscriptions, autrement qu’escortés par la police... Sinon, ils se doivent affronter toute la couleur de la colère locale. Il fallait s’y attendre. Cliquer ici
 
18 février


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13 février

Temps de colère et de révolte. Vendredi matin (12 février), le pouvoir supposé politique pris de panique, avait tenté de bloquer les portes d’Athènes, dans une tentative désespérée d’empêcher l’arrivée motorisée des paysans, venus manifester depuis les quatre coins du pays. À plusieurs reprises, les... forces de la Police ont été d’abord violemment repoussées par les agriculteurs, ailleurs des... négociations ont pu apaiser le ciel athénien. Monde... ambiant. Cliquer ici

12 février

Pour un gouvernement de gauche, envoyer les CRS contre les manifestants a toujours un parfum de trahison ou de renoncement.  

Samedi, d’autres syndicats, regroupant d’autres branches professionnelles, devraient eux aussi exprimer leur colère dans les rues d’Athènes, qui risque de connaître un week-end agité, alors que les créanciers du pays jugent encore insuffisantes les mesures proposées par le gouvernement Tsípras. Et exigeraient même, selon la presse locale, une nouvelle diminution des retraites déjà rognées une quinzaine de fois depuis cinq ans. Or le versement de l’argent promis par les créanciers en échange de réformes est toujours suspendu aux «progrès» attendus de la part du gouvernement grec, lequel ne cesse de retarder l’examen du projet de loi impopulaire devant le Parlement. Cliquer ici


Vidéo. Les flics de Tsipras mis en fuite par la foule ... 





A Athènes sur la Place de la Constitution (Sýntagma), certains slogans très nouveaux ont visé... à leur manière, directement Alexis Tsipras au même titre que l’européisme affligeant qui est autant le sien. Temps pour ainsi dire nouveaux. Cette... nouveauté concernant SYRIZA et Alexis Tsipras plus exactement était encore impensable et en tout cas impossible à formuler, il y a encore quelques mois. Les temps changent... et nos destins s’y engouffrent encore davantage on dirait. (Epoque et délai, 5 février) 

6 février

Grèves, manifs, enfin le retour des mobilisations massives !

Journée de grève générale largement suivie, comme cela n’a pas été le cas depuis les premières années du troïkanisme réellement appliqué. Dans les villes thessaliennes, kiosques et cafés sont restés fermés, et à Athènes, dans la plupart des cas, les boulangers du coin comme de chaque coin, ont une fois n’est pas coutume observé à la lettre les consignes de leur Union professionnelle: “Fermeture durant la journée du 4 février”. Tout simplement, pas de pain. Cliquer ici

Tout le laissait prévoir : la journée de grève nationale du jeudi 4 février a été une des plus massives de toutes ces dernières années, renouant avec l'immense mobilisation qui, au début des années 2000, avait contraint le gouvernement PASOK à remballer son projet de casse de la sécurité sociale.
Face à la catastrophe que représente le projet du gouvernement Syriza sur les retraites, les mobilisations ont commencé très fort dans différents secteurs, et les paysans tiennent des barrages importants dans plusieurs passages clé du pays.
Le plus impressionnant, c'était avant tout la grève : pas de chiffre national, mais des secteurs arrêtés (transport, éducation avec des milliers d'école fermées), pendant que le ministre Filis, disciple de Vallaud-Belkacem, n'a vu que 18,43 % de grévistes ! La société marchait au ralenti. Les petits commerçants, sur le fil du rasoir depuis des années pour ceux qui tiennent encore, avaient presque partout fermé leurs magasins. Cliquer ici

 
Elu sur un programme de gauche radicale en janvier dernier, M. Tsipras a finalement annoncé le projet d'abaisser de 2.700 à 2.300 euros le montant mensuel maximum de la retraite, et il souhaite introduire une retraite minimum de 384 euros par mois. Cette réforme des retraites fait partie des exigences posées par les créanciers du pays (UE, FMI, BCE) en échange du plan d'aide de 86 milliards d'euros sur trois ans négocié en juillet. Cliquer ici


3 février

A lire ci-dessous
 
2 février 2016

Article daté du 7 décembre. Cliquer ici

27 janvier

Tsipras oeuvre contre BDS et renforce son soutien à Israël

 

A Nicosie, nous discuterons des possibilités d'exploitation de gaz off-shore et de relier nos trois pays par ce câble électrique qui pourrait nous permettre à long terme d'exporter du gaz grâce à l'énergie électrique, a indiqué M. Netanyahu. Cliquer ici
El País rapporte la déclaration de Netanyahu à l'adresse de Tsipras : "Nous vivons dans une région toujours plus volatile et instable, menacée par l'islamisme extrémiste. Je pense que nous serons beaucoup plus forts si nous affrontons ensemble ces défis". 

Le quotidien espagnol rappelle également que c'est Tsipras qui, l'an passé, a souhaité élargir au maximum le dialogue bilatéral avec Israël dans le même temps qu'il offrait la possibilité à l'aviation de combat d'Israël une zone d'entraînement dans son espace aérien. Touchante sollicitude qui a dû aller au coeur de la population palestinienne et de ses organisations de résistance qui voient l'usage qu'Israël fait de son aviation, comme, par exemple, à Gaza durant l'été 2014 !

El País note la logique induite par ce travail de coopération de la Grèce avec Israël: "Le ministre grec des Affaires Etrangères a informé le gouvernement israélien de sa décision de ne pas appliquer la directive européenne sur l'étiquetage de l'origine des produits importés depuis les territoires occupés par Israël (Cisjordanie, Jérusalem Est et le Plateau du Golan)". L'ancien ministre des Affaires Etrangères palestinien Nabil Sahaat s'est demandé si la Grèce "ne finira pas par trahir la Palestine" alors qu'en décembre dernier le Parlement grec avait voté, en présence de M Abbas, en faveur de la reconnaissance de l'Etat palestinien. L'article en espagnol de El País

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 Coïncidence, cette rencontre Tsipras/Netanyahu a lieu au moment où le site espagnol Público rapporte qu'Israël reprend la construction de logements dans les Territoires occupés, 153 en Cisjordanie, 891 à Jérusalem Est (lire ici en espagnol) ! Tsipras ou le déshonneur sans fond...

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"C’est criminel de faire attendre les patients atteints de cancer jusqu'à 5 mois, avant la première prise en charge en radiothérapie. Combien de temps allons-nous continuer à être sacrifiés sur l'autel de l'austérité et du mémorandum ?" [les bénévoles du Centre médical solidaire métropolitain d’Ellinikón (Athènes Sud)]
 

24 janvier

Et pendant ce temps-là, en Grèce (Michel Husson) 


 Maîtres... politiques à Davos.  

Au sommet de Davos, les officiels, tout comme les médias d’une certaine Allemagne ridiculisent le Premier ministre grec, notamment lorsque Wolfgang Schäuble l’a indirectement traité... d’idiot publiquement.
Mais en dépit de certaines apparences, Plan B ou pas, il y a bien de l'eau dans le gaz. Un ras-le-bol venu des tripes comme de la barrière anatomique éclopée de la société grecque, 2016 déjà et ce n’est qu’un début... prometteur. Cliquer ici

23 janvier

La colère monte contre l'hypocrisie des responsables politiques et syndicaux en Grèce.

LE PRÉSIDENT DU PREMIER SYNDICAT GREC VIRÉ DE LA MANIF À ATHÈNES ! (VIDÉO)
Yannis Panagopoulos, chef de la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), forte de 450 000 membres et proche du positionnement de la CFDT en France, a été menacé et finalement chassé de la manifestation du jour à Athènes.


Entouré de ses gardes du corps et de nombreux journalistes, il a très vite compris qu'il risquait de revivre l'humiliation subie le 4 mars 2010, quand il avait reçu du yaourt, de la farine et des coups de grévistes en colère, avant d'être évacué (photo du 4 mars 2010).

Décidément, il ne fait plus bon se moquer du monde à Athènes, ni ailleurs en Grèce. La colère monte un peu partout, de jour en jour, de semaine en semaine, contre l'hypocrisie des responsables politiques et syndicaux. 

Et si le printemps révolutionnaire d'il y a cinq ans sur la rive sud de la Méditerranée se produisait à nouveau, mais cette fois également sur la rive nord ? Qui sait jusqu'où ira la fronde qui se lève en Grèce depuis la fin du mois d'octobre ?

Voici la vidéo du jour, montrant Yannis Panagopoulos obligé de quitter la manif pour échapper à la colère et aux insultes de la foule menaçante* : https://www.youtube.com/watch?v=t7eIFjFbRwQ

Et pour comprendre sa crainte (et celle de ses gardes du corps), voilà, par exemple, ce qui lui était arrivé il y a six ans, à quelques dizaines de mètres de là :https://www.youtube.com/watch?v=OJW33W9t0bw

Le vent du sud souffle encore, contrairement à ce que les mass-médias vous racontent, un vent contre la résignation et pour l'émancipation sociale, loin des hypocrites qui nous mènent en bateau.

Yannis Youlountas

* Ne cherchez pas : si les mass-médias français ne vous montrent pas ce genre d'images de Grèce, c'est simplement pour éviter que ça vous donne des idées.
On vous l'avait dit : tout est loin d'être fini... https://www.youtube.com/watch?v=p9tMjHBHbYo
Prochaines occasions d'en parler :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?article16
Sur le même sujet :
http://blogyy.net/…/grece-tsipras-redouble-de-violence-cont…

20 janvier


La supposée volonté de « résister au mieux aux pressions de la Troïka » est une fable : déjà, en novembre dernier, Tsipras avait cédé en retirant un modeste « programme parallèle » devant la menace des créanciers de ne pas effectuer le dernier versement prévu pour 2015.
Je suis sans doute particulièrement sensibilisé à ces questions (pour avoir participé aux travaux de la Commission pour la vérité sur la dette grecque), en tout cas il ne me semble pas possible de cautionner une politique qui se borne à simuler la résistance. Cliquer ici

17 janvier

Le grand malade c'est l'Administration publique et il va falloir le guérir. Nous mettrons fin au népotisme”, vient de déclarer Alexis Tsipras. Son cousin, Yórgos Tsipras est nommé secrétaire général au Ministère des Affaires étrangères dès janvier 2015, tandis que les ministres SYRIZA/ANEL impriment décidément toutes leurs marques dans l’appareil de l’État... par des parentèles alors entières. Toute la Grèce en rigole, et plus personne ne croit un mot de ce qui est ainsi promis par Alexis Tsipras.  Cliquer ici

Retraites : des baisses inouïes, c'est un véritable massacre.

Exit les cartes d'approvisionnement de nourriture, les tarifs spéciaux pour le chauffage, la santé gratuite, les classes de soutien, les soupes populaires de l'Etat, les cartes de transport à tarif réduit.

Article à lire ci-dessous

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15 janvier

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10 janvier

La police de Tsipras contre les retraités...

De nombreux retraités mobilisés par le syndicat PAME (PC grec - KKE) et manifestant contre la reforme des retraites ont été violemment éconduits par les policiers des forces... forcément spéciales, depuis le bitume mais cependant devant la résidence officielle du Premier ministre. Gênant. En apparence, on aurait dit que le pays ne change guère. Troïka, putréfaction, répression. Cliquer ici

"Le gouvernement nous parle des retraites alors que la majorité des Grecs ne sont plus dans le monde du travail et rien n’est fait pour renforcer l’emploi. Donc... c’est le naufrage dans le ventre du Minotaure.Cliquer ici

9 janvier

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8 janvier

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4 janvier

Ils matraquent le peuple et font de l'évasion fiscale : le Syriza tsiprisé et austéritaire tel qu'en lui-même !

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 Le bien nommé "commissaire" européen socialaud chargé de ramener à la niche le Tsipras s'essayant à secouer ses chaînes

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3 janvier 2016

Certains y ont cru : une mesure fiscale pétaradante allait frapper les riches grecs. Oui, mais voilà... Ce n'est pas de ce côté-là... non plus que l'UE ou Tsipras redoreront leur image passablement éclaboussée de saloperies antipopulaires !

 On pourrait croire à un conte de Noël : après avoir pressuré les travailleurs grecs depuis des années pour le compte des banquiers, la Commission européenne demande que les armateurs grecs soient soumis à l’impôt commun et contribuent ainsi à renflouer les comptes du pays. Cliquer ici

Zoé Konstantopoulou : « La Commission de Vérité sur la dette publique subit une chasse politique de la part des nouveaux partisans des memoranda » (CADTM)

 Face aux créanciers, Tsipras se veut ferme sur le système de retraites grec (La Tribune)

Le gouverneur de la banque centrale grecque met en garde Tsipras (La Tribune)

Et aussi...

Dans leur immense majorité, les Grecs de l’année 2015 finissante, s’accordent à dire que le gouvernement SYRIZA/ANEL, surtout celui dans sa phase-II (à visage découvert), est le pire gouvernement que le pays ait connu, déjà depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, régime des Colonels compris. C’est un terrible constat que j’entends alors tous les jours, et cela bien au-delà des divisions supposées entre “gens de gauche” et “gens de droite” ; car le sentiment qui domine est celui de la dépossession définitive du pays, du futur, voire de la vie tout simplement. Cliquer ici

2 euros: le prix d'une passe de 30 minutes avec une étudiante qui se prostitue en Grèce
 
30 décembre

"On ne peut plus sortir parler aux gens", s’inquiète un militant de Syriza qui veut garder l’anonymat. "On n’est plus crédibles, les plus touchés nous crachent dessus".

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 Et aussi

20 décembre

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Sofia Tzitzikou : Une pharmacienne en lutte contre la déconstruction du système de santé grec 

« Les Grecs contre l’austérité » 

Grèce : L’expert des Nations Unies sur la dette recommande que les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque soient poursuivis

Voula Taki : La création d’un espace pour les femmes, contre la barbarie 
 
18 décembre

Le roi Tsipras est nu : il capitule sur toute la ligne. L'austérité est inamendable ! Un point c'est tout. Parole de créanciers !

Le mythe tsiprien du "bouclier" protecteur des plus pauvres est réduit à néant. Un avertissement à Podemos à la veille des élections législatives espagnoles ? Cliquer ici


11 décembre

Les Grecs, n’oublieront jamais par exemple l'intensité de ce grand moment démocratique que fut le referendum de juillet 2015, et surtout, ils n’oublieront pas sa trahison. D’après mes sources (directes), quelques jours seulement avant la tenue de ce scrutin, un proche collaborateur d’Alexis Tsipras avait confié “off the record” à un journaliste d’une radio athénienne que “l'équipe gouvernementale s'attend à un résultat proche de 48% pour le NON, et de 52% pour le OUI, une telle issue, nous permettra alors d'agir en conséquence”, a-t-il même précisé. Cliquer ici

7 décembre


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3 décembre

Tsipras, le naufrage dans le déshonneur se poursuit...

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Déjà en août dernier : Pourquoi Syriza a-t-il signé un curieux pacte militaire avec Israël ? 

Et aussi
Du sexe pour le prix d’un pain: la prostitution en Grèce
 
27 novembre


Le chiffre révisé du PIB hellénique entre juillet et septembre a mis en lumière une contraction de 0,9 %, au lieu des 0,5 % annoncés d'abord. Tous les signaux sont au rouge, notamment le tourisme et la consommation. Cliquer ici

On a tout lieu de penser que le déchaînement de la protestation sociale va susciter des fractures politiques au sein d’une coalition gouvernementale déjà bien affaiblie et fragile, qui aura besoin de « transfusion » d’une manière ou d’une autre pour se maintenir en vie. Il est de peu d’importance pour le peuple que cela prenne la forme d’une « union nationale », c’est-à-dire du soutien des autres partis pro-mémorandum pour le vote des projets de loi litigieux, ou bien d’un élargissement du gouvernement au PASOK et à POTAMI, ou même à Nouvelle Démocratie. Ce qui prime, c’est la nécessité d’un véritable soulèvement populaire pour faire barrage à la tempête des mesures destructrices.
Après le « Septembre noir », il va y avoir un hiver très lourd. Tous ceux qui continuent à soutenir cet Armageddon social, quels que soient les prétextes qu’ils invoquent face à eux-mêmes, endossent d’énormes responsabilités. Cliquer ici

26 novembre

Le toujours plus catastrophique "échec" de Tsipras

 Alexis Tsipras a appelé à une réunion des leaders politiques grecs. Il pourrait chercher à élargir une majorité affaiblie par les mesures demandées par les créanciers. […] Il va donc sans doute parvenir à ce que les créanciers cherchaient à obtenir depuis le 25 janvier : placer Syriza sous la surveillance de partis « sûrs » dans le cadre d'une coalition. Cliquer ici

"Ce gouvernement doit partir d'urgence. Et d’ailleurs, non seulement disparaître de la sorte. Il doit s’en aller suite à un désaveu moral alors plus radical que celui qui frappait les gouvernements Papandreou et Samaras Cliquer ici

 
Le Portugal vu sous l'angle de l'expérience grecque

Traduction française du petit texte en anglais de Stathis Kouvelakis publié sur sa page facebook.

Ainsi, le nouveau gouvernement socialiste au Portugal est maintenant prêt à prendre ses fonctions. Il bénéficiera du soutien externe de la gauche radicale (Bloc de gauche et PCP).


Comme c'est habituellement le cas, la véritable "ligne" du gouvernement sera exprimée par son ministre des finances, dans ce cas Mario Centeno, un économiste formé à Harvard qui a eu pendant plusieurs années des responsabilités à la Banque du Portugal. Centena est un fervent défenseur de la discipline budgétaire et du remboursement rubis sur l'ongle de la dette souveraine portugaise, un anti-Varoufakis ainsi qu'il se plaît à le dire. Dans une interview d'il y a quelques semaines au Financial Times, il soulignait : "Nous resterons sur la voie de la consolidation fiscale. Ce n'est pas le parcours que nous contestons, mais la vitesse à observer." Il déclare dans cet article : "Les marchés veulent que le Portugal maintienne un niveau de responsabilité qui lui permette de remplir ses obligations. C'est exactement ce que nous allons faire. Ce qu'il importe de comprendre est que les conditions doivent être créées dans le temps pour que la dette puisse être payée."


Je souhaite bien du courage au Bloc de gauche et au PCP dans leur soutien à ce gouvernement et ces politiques.


Lire (en anglais) sur le nouveau ministre des finances portugais

 
22 novembre

Jeudi 12 novembre, avec une mobilisation appelée par GSEE (confédération du privé) et ADEDY (fédération du Public) ainsi que par PAME (courant syndical du KKE) et les syndicats de base (expression du courant radical), la journée de grève nationale a été un succès.

On se souvient cet été du choc pour des dizaines de milliers de travailleurEs qu’a été le reniement de Tsipras de sa promesse de rompre avec les mémorandums et l’austérité. Mais on se souvient aussi de la surprise éprouvée par une partie de la gauche radicale de voir malgré tout Syriza reconduit au pouvoir lors des élections qui ont suivi.
Dans ce cadre, la participation à cette grève (surtout le secteur public, le privé participant dans différents secteurs mais sans vague de fond) est un bon acquis pour la suite. Cliquer ici
 
Grèves et manifestations face à un gouvernement austéritaire toujours plus soumis aux chantages de l'Eurogroupe

Melína Merkoúri et “Jamais le Dimanche”. Athènes, novembre 2015  <-----------

Lorsqu'ils licencient un des nôtres, ils nous retrouverons en face d’eaux, tous unis. Aucun collègue ne restera seul face aux dérives du patronat. Nos résistances sur les lieux de travail deviennent alors collectives” (La vie sans rien, lire ci-dessous) 


15 novembre

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14 novembre

20 000 personnes ont défilé dans Athènes ce jeudi, selon la police. Lancé pour 24h, le mouvement paralyse les transports, les hôpitaux et les administrations. Des incidents se sont produits près de la place Syntagma, avant que la police ne réplique avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. Cliquer ici

13 novembre

La police tsipriote attaque des grévistes...

 


Les patrons voyous grecs en collaboration avec la police de Tsipras sont en train d'intimider des grévistes d'usine "GENIKI ANAKYCLOSI AE" et de casser la grève. Pour le moment, 8 grévistes en garde à vue.

Il semble que la grève ait été bien suivie dans le secteur public. Pour le privé, on attendra des chiffres précis dans les jours qui viennent. Par contre, les manifs qui se sont tenues dans le pays, même si elles n’ont bien sûr pas été un ras de marée, étaient partout de bonne tenue, avec au moins 30 000 manifestantEs à Athènes. 

Les cortèges par contre étaient organisés comme habituellement : le courant du KKE de son côté, avec pas loin de 10 000 manifestantEs ; plus de 10 000 avec la Confédération GSEE et la Fédé du Public ADEDY, et un gros cortège de milliers de syndicalistes avec les syndicats de base et Antarsya qui avait soigné la préparation politique de cette journée de mobilisation. Cliquer ici

12 novembre

Contre Tsípras, Athènes s'embrase (Libération)

L’appel de l’Unité populaire

[…] Le matin du 12 novembre, les médias sont muets étant donné la grève des journalistes. Vingt-six vols ont été annulés. Les transports et les bateaux sont à l’arrêt dans tout le pays. Le secteur public est quasi à l’arrêt. Les écoles et les universités ont fermé. Les banques aussi. Les hôpitaux assurent un service minimum.

Parmi les mesures qui suscitent la plus large désapprobation est le risque de perdre son logement principal pour une famille ayant une dette hypothécaire et ne pouvant la payer, y compris pour des ménages ne disposant que de 8000 euros annuels. Le gouvernement Tsipras tente de «résoudre» le problème en proposant un étalement des remboursements sur 100 versements. Mais les experts de l’Eurogroupe s’y opposent. Et ils menacent de ne pas libérer la «tranche d’aide» de 2 milliards qui devrait servir à recapitaliser les banques.

Cette première grève face au gouvernement Syriza-Anel est d’une importance politique qui va bien au-delà des frontières de la Grèce, d’autant plus lorsqu’on est attentif aux négociations en cours au Portugal à propos d’un possible gouvernement du Parti socialiste, soutenu par le PCP et le Bloc de gauche. A quoi s’ajoutent, dans l’Etat espagnol, la question nationale de Catalogne et l’échéance politico-électorale du 20 décembre. Cliquer ici 


 Plus de 7 millions d'habitants de la Grèce (10.815.197 habitants au total en 2013) ne travaillent pas. Le danger de la paupérisation généralisée est évident. La Grèce devient ainsi un pays de retraités, de chômeurs et de citoyens économiquement inactifs, aux conséquences manifestes sur l'économie et sur le système de la Sécurité Sociale. Un pays comme la Grèce, pour une population active de 4,74 millions de personnes, mais aux 3,5 millions de personnes occupant un emploi, 1,24 millions sont au chômage et 2,65 millions de personnes perçoivent une retraite, eh bien, ce pays ne peut plus s’attendre à retrouver le moindre remède devant les grands déséquilibres que connait son système de sécurité sociale, et encore moins, de pouvoir rétablir son économie.

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NPA 34, NPA

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