... à l'écart des partis de gauche : "leurs rapports avec nous sont plutôt craintifs, ils ne savent pas comment on va réagir."

Du 23 au 25 octobre 2015, l’association Justice pour le Petit-Bard
organisait une « Agora des quartiers », qui rassemblait des centaines de
militants et habitants de Montpellier et ailleurs. Au cœur de ce
quartier emblématique où les habitants se mobilisent depuis 2004 contre la ségrégation résidentielle et la dégradation des logements,
l’on a pu débattre des révoltes urbaines, de la politique de la ville,
de l’engagement politique dans les quartiers populaires, etc. Quartiers
XXI a rencontré Hamza Aarab, un des leaders politiques du Petit-Bard.
Les quartiers populaires sont-ils des déserts politiques ? Quels
rapports les militants ont-il avec les habitants, la mairie, les partis
de gauche ? L’expérience de Justice pour le Petit-Bard permet de
comprendre ce que militer dans un quartier populaire veut dire, à
l’heure où peu de forces politiques se risquent d’y aller.
Onze ans de l’association, mais pas seulement. C’est l’occasion de
parler des dix ans de la rénovation sur le quartier (2005) et commémorer
les dix ans des révoltes urbaines. Chacun à sa manière. Notre
anniversaire est l’occasion de retrouver des gens avec qui on a milité
et tous ceux qui ont contribué à la lutte d’une manière ou d’une autre.
Certains sont absents tandis que d’autres viennent des régions
parisienne, lyonnaise, toulousaine, etc. Cette commémoration est
l’occasion de se retrouver, de discuter, de débattre, d’échanger, de
voir ce qui a évolué ou pas depuis dix ans, entre les gens du réseau.
Chacun a ses façons de faire ; certains avec sincérité, d’autres avec
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