... mais que voeux-t-on politiquement pour que ces mots soient crédibles sur l'année ?
La principale force sur la gauche du PS,
                                le Front
                                de Gauche, empêtrée dans ses
                                inextricables contradictions internes
                                d'appareils,
                                parvient cependant à refaire son unité
                                sur un positionnement politique
                                désastreux : celui d’être une force
                                d'appoint votant l'état d'urgence par
                                lequel
                                le gouvernement a cherché à casser la
                                mobilisation contre la COP 21, force
                                d’appoint également intégrant, comme en
                                Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, les
                                listes socialistes au deuxième tour des
                                régionales au prétexte de faire front
                                au Front dans l'instant même où l'allié
                                socialiste pille le programme de
                                celui-ci de deux de ses mesures parmi
                                les plus liberticides ! Ainsi Myriam
                                Martin d'Ensemble ! Midi
                                Pyrénées et porte-parole nationale de
                                cette organisation, suiviste parmi les
                                suivistes de la liste Onesta... pour un
                                "Nouveau Monde" (sic), n'a eu aucune
                                hésitation à se placer derrière la tête
                                de liste socialo-vallsiste Carole Delga
                                (comme Clémentine
                                Autain, autre porte-parole nationale
                                d'Ensemble !, se glissant en deuxième
                                position derrière Claude Bartolone, le
                                4e personnage de l'Etat "socialiste", en
                                Ile-de-France). Dans le plus pur style
                                des tractations politiciennes, la
                                nouvelle majorité régionale en est venu
                                à instituer la structure écran d'un
                                bureau d'assemblée présidé par Gérard
                                Onesta et constitué de commissions
                                (Myriam Martin présidant celle de
                                l'Education et de la Jeunesse)
                                fonctionnant en doublon, façon usine à 
                                gaz, de l'exécutif proprement dit
                                présidé par la tête de liste socialiste.
                                Le tout pour que soit donné le change
                                d'une indépendance des élus EELV et FdG
                                ... compatible avec une participation à
                                une majorité régionale sous l'égide du
                                PS ! Seuls les naïfs se laisseront
                                prendre à ces artifices de petite
                                politique derrière lesquels cherche à
                                s'occulter que les composantes du FdG
                                (rien de bien nouveau du côté d'EELV)
                                jusque là quelque peu récalcitrantes aux
                                pratiques unitaires de toujours du PC
                                avec les socialistes, en sont désormais
                                partie prenante (prenant au piège ceux
                                et celles qui ont cru leurs rodomontades
                                radicalement anti-PS-vous
                                allez-voir-ce-que-vous-allez- voir de
                                premier tour).
Ce qu'il faut bien appeler une démission politique doit interroger les militant-es des diverses composantes du Front de Gauche : la politique de leurs partis créé la pire des confusions puisqu’elle mêle tout (la critique du gouvernement et du PS) et son contraire (leur alignement - honteux - sur le PS et leur vote au parlement d'une mesure gouvernementale attentatoire aux libertés). C’est la conséquence d’un électoralisme dérivant d’une volonté de « passer devant le PS » à une acceptation d’être « derrière lui » tout en affirmant être « contre lui ».
2016 doit être, pour tous ceux, toutes celles, libertaires, trotskistes, maoïstes, écologistes, etc., sans partis, syndicalistes, associatifs… qui restent en cohérence de rupture avec la politique antipopulaire et procapitaliste du PS et du gouvernement, l’année de la reconstruction d’une réponse politique d’alternative claire, dénuée de calculs politiciens, permettant de s'adresser aux abstentionnistes et de contester au FN sa capacité à fédérer les mécontentements, l’année aussi de la relance d’un mouvement social constituant la boussole de ladite réponse politique. Le tout en engageant immédiatement la mobilisation contre la constitutionnalisation et la pérennisation de l'état d'urgence et la promulgation de la déchéance de nationalité de binationaux (voir sur notre blog le calendrier à venir de cette mobilisation). Pensons-y, comme il se dit outre-Pyrénées, "sí que Podemos" (oui, nous pouvons) !
Ce qu'il faut bien appeler une démission politique doit interroger les militant-es des diverses composantes du Front de Gauche : la politique de leurs partis créé la pire des confusions puisqu’elle mêle tout (la critique du gouvernement et du PS) et son contraire (leur alignement - honteux - sur le PS et leur vote au parlement d'une mesure gouvernementale attentatoire aux libertés). C’est la conséquence d’un électoralisme dérivant d’une volonté de « passer devant le PS » à une acceptation d’être « derrière lui » tout en affirmant être « contre lui ».
2016 doit être, pour tous ceux, toutes celles, libertaires, trotskistes, maoïstes, écologistes, etc., sans partis, syndicalistes, associatifs… qui restent en cohérence de rupture avec la politique antipopulaire et procapitaliste du PS et du gouvernement, l’année de la reconstruction d’une réponse politique d’alternative claire, dénuée de calculs politiciens, permettant de s'adresser aux abstentionnistes et de contester au FN sa capacité à fédérer les mécontentements, l’année aussi de la relance d’un mouvement social constituant la boussole de ladite réponse politique. Le tout en engageant immédiatement la mobilisation contre la constitutionnalisation et la pérennisation de l'état d'urgence et la promulgation de la déchéance de nationalité de binationaux (voir sur notre blog le calendrier à venir de cette mobilisation). Pensons-y, comme il se dit outre-Pyrénées, "sí que Podemos" (oui, nous pouvons) !
Quelques liens extraits de la Lettre d'Information (LI) du NPA 34 de cette semaine
- Pour nous, c’est définitivement non ! – Non aux projets de déchéance de la nationalité, de démocratie sous état d’urgence, de réforme constitutionnelle (ESSF)
 - Appel contre l’extension des possibilités de déchéance de la nationalité française (appel de 2010 signé par Hollande et Valls, alors députés d'opposition) (ESSF)
 - Ci-gît le hollandisme (Libération)
 - Vœux : Hollande confirme la déchéance de nationalité – Il exalte « l’amour de la patrie » (ESSF)
 - La «torture républicaine»: vœux présidentiels à venir, par Eric Fassin Mediapart)
 - Réforme constitutionnelle: le point après 52 réponses parlementaires (Mediapart)
 - Etat d’urgence : des juges administratifs appellent à la prudence (Mediapart)
 - « Contraire à notre histoire, à nos valeurs et à notre droit » (Mediapart)
 - L’état actuel de la législation : La déchéance de la nationalité, au risque de l’inégalité entre Français (ESSF)
 - Un appel contre le projet de loi constitutionnelle, par Pierre Joxe (ESSF)
 
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