... une amitié à en perdre la tête !
Photo en haut à gauche en référence à la décapitation par l'Arabie Saoudite, ce samedi, de 47 personnes, dont des acteurs du printemps arabe de 2011...
Photo de droite Hollande en visite auprès de son ami le roi d'Arabie Saoudite, c'était en mai dernier...
Questions pour passer le temps : que peut bien penser le royal ami de "notre" état d'urgence proclamé pour lutter contre ses potes de Daech et Cie ? Et aussi de l'idée de la déchéance de nationalité contre les mêmes terroristes mais binationaux, ces monstres qui ne peuvent évidemment pas être dignes d'être Français... ? Allez on reste zen, l'essentiel c'est tout de même d'être digne en amitié... Non ?
Daech ? Comment ça,
un coup d'épée dans l'eau ?
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En octobre ...
Manuel Valls a parrainé ces accords. Il a été mis à l'épreuve par les
Saoudiens, qui l'ont fait longuement attendre. L'obligeant, avant que le
roi ne donne son feu vert à la signature des contrats, à patienter
mardi plus d'une heure dans le gigantesque hall de l'hôtel Ritz-Carlton.
Chef de gouvernement en mission diplomatique et commerciale, flanqué
des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius
et Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls a vanté des «accords très
importants». «C'est évidemment exceptionnel», a-t-il souligné en
remerciant le roi Salman, avec qui il a déjeuné dans son palais. Aux
journalistes qui l'interrogeaient sur la portée réelle de cette deuxième
vague de contrats et d'accord, Valls a répondu: «Étape par étape, nous
approfondissons ce partenariat. Je vous confirme qu'il s'agit bien de
10 milliards d'euros engagés. Nous ne doutons pas un seul instant que
ces lettres d'intention seront confirmées.» Le prince héritier Mohammed Ben Nayef, homme fort du royaume,
est attendu en novembre à Paris. Et la prochaine commission
franco-saoudienne qui planche sur ces accords et contrats aura lieu en
mars 2016 à Paris. «L'important, c'est cette perspective, cette
dynamique, ce mouvement», a souligné Valls en rappelant que «les
résultats ont été là» sur la vente des Rafale alors que «beaucoup
doutaient». Cliquer ici
En novembre...
Toujours en novembre...
Le djihadisme est avant tout l’enfant des Saoud et autres émirs auxquels
elle se félicite de vendre à tour de bras ses armements sophistiqués,
faisant fi des « valeurs » qu’elle convoque un peu vite en d’autres
occasions. Jamais les dirigeants français ne se sont posé la question de
savoir ce qui différencie la barbarie de Daesh de celle du royaume saoudien. On ne veut pas voir que la même idéologie les anime. […]
On ne dira jamais assez à quel point le double standard érigé en
principe politique au Moyen-Orient a nourri le ressentiment,
instrumentalisé en haine par les entrepreneurs identitaires de tous
bords. Alors oui, soyons réalistes, demandons l’impossible. Exigeons que
la France mette un terme à ses relations privilégiées avec l’Arabie
saoudite et le Qatar, les deux monarchies où l’islam
wahhabite est la religion officielle, tant qu’elles n’auront pas coupé
tout lien avec leurs épigones djihadistes, tant que leurs lois et leurs
pratiques iront à l’encontre d’un minimum décent d’humanité. Cliquer ici
"Daech noir, Daech blanc. Le premier égorge, tue, lapide, coupe les
mains, détruit le patrimoine de l’humanité, et déteste l’archéologie, la
femme et l’étranger non musulman. Le second est mieux habillé et plus
propre, mais il fait la même chose. L’Etat islamique et l’Arabie
saoudite. Dans sa lutte contre le terrorisme, l’Occident mène la guerre
contre l’un tout en serrant la main de l’autre. (...) On veut sauver la
fameuse alliance stratégique avec l’Arabie saoudite tout en oubliant que
ce royaume repose sur une autre alliance, avec un clergé religieux qui
produit, rend légitime, répand, prêche et défend le wahhabisme,
islamisme ultrapuritain dont se nourrit Daech." Cliquer ici