La manif de ce samedi 27 février à Nantes...
Énorme !
Des tracteurs par dizaines, une tourelle multicolore
de 15 mètres de haut édifiée sous les applaudissements, une station
service de Total entièrement redécorée, des litres de peinture, des
cantines, et surtout, un flot ininterrompu, massif, à perte de vue sur
la 4 voies à quelques kilomètres de Nantes. Combien étions nous ? Des
dizaines de milliers. 60 000 sans doute.
C'est la plus grosse manifestation du mouvement anti-aéroport, une mobilisation comparable aux plus grandes heures de Plogoff et du Larzac.
"Contre l'aéroport et son monde", tel est le slogan de cette lutte
depuis des années. Il n'y aura pas d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes,
c'est désormais une certitude. Reste à combattre le monde qui génère ces
projets mortifères. Page FB de Nantes Révoltée
Coup dur pour les partisans de l'aéroport !
L'abandon du projet serait la première victoire contre ce gouvernement tout dévoué aux bétonneurs et autres capitalistes
Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes est vieux de quarante ans. Il
menace des terres agricoles, des emplois, la biodiversité.
Celles et ceux qui s'y opposent luttent contre l'aéroport et son monde, celui des groupes capitalistes comme Vinci et des élus et gouvernants qui les servent. C'est le combat de toute une population, unissant salariéEs, paysanNEs et habitantEs, mêlant les générations, les façons de lutter et démontrant dans et autour de la ZAD (Zone à Défendre) que la solidarité, la démocratie, des rapports humains sans exploitation ni oppression sont possibles.
Celles et ceux qui s'y opposent luttent contre l'aéroport et son monde, celui des groupes capitalistes comme Vinci et des élus et gouvernants qui les servent. C'est le combat de toute une population, unissant salariéEs, paysanNEs et habitantEs, mêlant les générations, les façons de lutter et démontrant dans et autour de la ZAD (Zone à Défendre) que la solidarité, la démocratie, des rapports humains sans exploitation ni oppression sont possibles.
L'avenir se joue maintenant.
Le
25 janvier un jugement a confirmé les expulsions des habitantEs et
paysanNEs historiques. Avant et depuis ce jugement les actions contre le
projet d'aéroport et en soutien aux occupantEs sont nombreuses et
massives : mobilisation de 20 000 personnes et près de 500 tracteurs sur
le périphérique nantais le 9 janvier, actions de blocages, occupations
et mobilisations paysannes, rassemblement devant le tribunal de Nantes
et une quarantaine de manifestations en France et au-delà...
L'arnaque du référendum.
Hollande
annonce un référendum local d'ici le mois d'octobre. Et Valls précise "
pas pour abandonner le projet mais pour le légitimer et pouvoir évacuer
la ZAD". Cliquer ici
A lire aussi
Lors de la COP21, François Hollande a promis une
« révolution climatique ». Elle aurait déjà du justifier l'abandon du
projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Voici pourquoi, en cinq
arguments étayés qui devraient s'imposer à qui désire être sérieux en
matière de climat.
Le 12 décembre dernier, en conclusion de la COP21, François Hollande déclarait que « la France mettrait tout en œuvre pour appliquer l’Accord de Paris ». Cet accord réaffirme que l'ensemble des Etats de la planète s'engagent à « contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels ». Objectif suffisant pour invalider le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.
Le 12 décembre dernier, en conclusion de la COP21, François Hollande déclarait que « la France mettrait tout en œuvre pour appliquer l’Accord de Paris ». Cet accord réaffirme que l'ensemble des Etats de la planète s'engagent à « contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels ». Objectif suffisant pour invalider le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.
Pour le climat, ne plus construire d’infrastructures climaticides
Ce ne sont pas des militants pour la justice climatique qui l'affirment. Mais les chercheurs Steven Davis et Robert Socolow, de l'université de Princeton. Dans une étude publiée en août 2014, ils montrent comment les « engagements-carbone » – carbon commitments en anglais – des infrastructures existantes hypothèquent le déploiement de nouvelles infrastructures du même type.
Leur étude porte sur les centrales thermiques. En rapportant à une même date le total des émissions que les infrastructures existantes vont relâcher au cours de leur vie, les deux chercheurs montrent, sous un jour nouveau, comment les investissements actuels dans la construction de nouvelles centrales thermiques sont absolument insoutenables. Cliquer ici
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