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8 mars. Une journée pour les droits des femmes...pour tous les jours !


 Femmes et travail...après le 8 mars, mobilisation le 9 !

 A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des Femmes,

Osez le féminisme ! 34

appelle les associations, syndicats et toute organisation partageant le combat des droits des femmes, à un rassemblement 


le 8 mars 2016 à 18h,
Place de la Comédie à Montpellier.

L’occasion nous est donnée de nous retrouver pour dénoncer les

inégalités commises envers les femmes dans notre société ! Notre rassemblement mettra l’accent sur les inégalités professionnelles.

 

 Malgré toutes les déclarations et mesures gouvernementales, les salaires des femmes restent inférieurs à ceux des hommes. Une étude récente du ministère du Travail montre ainsi qu’en 2012, dans les entreprises (hors administrations), la rémunération annuelle nette d’un poste de travail occupé par une femme était inférieure de 25,7 % à celle d’un poste occupé par un homme.
Cette disparité renvoie à plusieurs facteurs. Le premier est que le temps de travail des femmes est en moyenne inférieur à celui des hommes : les femmes sont plus souvent sur des emplois à temps partiel, et c’est fréquemment un choix contraint. Cliquer ici


Avec un salaire inférieur en moyenne de 16,3% par rapport aux hommes, les femmes européennes sont payées 59 jours de moins par an que les hommes.
 
Tant et si bien que depuis le lundi 2 novembre c’est un peu comme si elles travaillaient pour des prunes ont relevé dans un communiqué Frans Timmermans, le vice-président de la Commission européenne et deux autres commissaires. «Lundi 2 novembre marque le jour de l’année où les femmes en Europe cessent de percevoir un salaire quand les hommes continuent d’être payés jusqu’au 31 décembre» ont-ils fait savoir. Cliquer ici

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Nous recommandons spécialement...

Les hommes perçoivent environ 20 % de salaire de plus que les femmes, c’est scandaleux. Les femmes cadres touchent trois fois plus que les ouvrières, cela ne frappe pas grand monde.

On se fait les hérauts de la cause féminine le 8 mars, tout en s’attachant à réduire les droits au travail des femmes salariées ou en développant le travail du dimanche. Le problème de millions de femmes salariées de milieu populaire n’est pas d’être aussi mal payées que les hommes, dans ce domaine il règne une parité par le bas. Mais d’obtenir autre chose qu’un misérable « coup de pouce » du Smic. Bien davantage que les neuf euros bruts accordés en janvier dernier, qui n’ont pas fait réagir grand monde. Cliquer ici

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Bon, on en pense ce qu'on veut... Comme d'hab.


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A lire aussi

 Après le 8 mars, le  9 !

Avec le projet de "loi Travail" de la ministre El Khomri et sur la base des discriminations que subissent déjà les femmes au travail et qui les mettent souvent en porte-à-faux (temps partiel contraint et même "choisi", lire ci-dessus), on pourrait modifier le titre ci-dessous : "... affaiblir durablement les salarié-es..." !

Le projet de loi de réforme du Code du travail constitue un changement sans précédent au détriment des salariés. Un tournant marquant dans notre histoire économique et sociale. Le point de vue de Benjamin Coriat, économiste, membre du comité d’animation des Économistes atterrés. Extrait d’AlterEcoPlus. Cliquer ici

Du coup le lendemain du 8 mars, si on allait remettre ça ?

Une réunion de travail pour finir de mettre au point l'action du 9 mars se tiendra ce lundi 7 mars au Barricade (Montpellier) à partir de 18 h. Réunion ouverte à tous/toutes.

Et aussi


 Et encore : à discuter...


Diverses situations faites aux femmes mais aussi les ripostes de celles-ci... 
  
  

  

 Une juge à une femme lui dénonçant les abus sexuels qu'elle a subis : "Vous aviez bien serré les jambes !" (lire ici, texte en espagnol)

Ces viols que les Français ne sauraient voir : ce déni alimente la honte des victimes
 
  

Dans les dernières livraisons de notre Lettre d'Information hebdomadaire (NPA 34)
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Coordonné par Valérie Haudiquet, Maya Surduts et Nora Tenenbaum, Syllepse, 2015, 7 euros.
 
Petit rappel pédagogique sur l’importance de l’IVG et quelques autres questions... Cette retranscription du colloque organisé par la CADAC en 2014 nous fournit un outil bien utile sur le droit à disposer de son corps. Il revient sur les attaques contre l’IVG en faisant le lien avec celles plus générales contre la santé. Les mobilisations y sont mises en avant, entre autres celle pour la maternité des Lilas. Des professionnelles militantes (gynécologue-obstétricienne et sage-femme) apportent un regard complémentaire à celui du mouvement féministe. Par exemple, la dégradation des conditions d’accueil pour les accouchements nous oblige à repenser ce que nous voulons, notamment la place à donner aux choix des femmes et le rapport au corps médical. Cliquer ici

Virginia Woolf, traduction de l’anglais par Marie Darrieussecq, Denoël, 2016, 13 euros. 

Virginia Wolf écrit du point de vue d’une grande bourgeoise anglaise du début du 20e siècle. Elle explique qu’une femme doit pour s’épanouir disposer d’un lieu à soi, qui ne soit ni le salon ni la chambre à coucher... et de 500 livres de rente. Ça peut sembler une évidence, mais la démographie, le coût du logement, surtout dans les villes, rendent cette assertion de plus en plus d’actualité. Qui aujourd’hui dispose d’un lieu à soi ? Même les enfants en ville n’ont pas souvent cette chance, sans parler de celles et ceux qui dorment dehors, SDF ou migrants... Cliquer ici


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