Petite chronique (incomplète...) de l'infamie "socialiste" !
Publié le 28/03/2014 | Cliquer ici
Etonnant, Gattaz n'a pas été choqué...
Le PDG de PSA a fait sensation avec son revenu annuel de 5,24 millions d'euros en 2015. Comme le disent les syndicalistes de PSA, cela fait 14 500 euros par jour, samedi-dimanche et jours fériés compris ! Incroyable non ? Et son cas n'est pas une exception. Rien que pour parler des dirigeants de constructeurs automobiles, voici une petite liste sympas : en 2015, le revenu du pdg de Daimler a été de 9,7 millions d'euros, celui du pdg de Fiat 10 millions d'euros, celui de Renault 7,25 millions d'euros, enfin le plus gros, celui du pdg de Ford, là où je travaille, il s'appelle Mark Field et il a eu 18 millions de dollars soit 16 millions d'euros ! Soit un revenu de 50 000 euros par jour.
Étonnant, Gattaz n'a pas été choqué. Des économistes, des sénateurs, d'autres chroniqueurs télé encore pas non plus spécialement choqués, peut-être un peu gênés aux entournures. C'est vrai qu'habituellement, leur critiques vont aux chômeurs qui touchent quelque 600 euros sans "travailler", rendez-vous compte.
On nous parle de mérite, de talent des pdg qui auraient redressé PSA. Quel talent ? Celui de licencier des milliers de salariés ? Celui d'imposer des conditions de travail dégradées à ceux qui restent ? Celui de surexploiter des salariés en Europe de l'est, en Afrique ? Et puis quel redressement ? Celui des profits ou des dividendes distribués aux actionnaires ? Parce que pour le reste, rien n'a été redressé ! A part le chômage et la précarité.
Les revenus de ces dirigeants sont scandaleux, honteux, révoltants. Ces millions d'euros sont volés aux salariés qui voient leurs salaires ou leurs indemnités chômage gelés et rognés. Ces millions d'euros sont aussi volés à la population parce qu'une partie provient d'un détournement des aides publiques, des exonérations de cotisations sociales. Il s'agit bien d'un vol, d'un accaparement des richesses sociales produites par les travailleurs.
Celles et ceux qui méritent, ce sont tous ces ouvriers, ces ouvrières qui risquent leur santé, qui trinquent sous les pressions diverses, qui s'usent avec des conditions de travail dégradées.
Avec l'annonce de ces revenus indécents, provocants, on comprend à quoi sert la compétitivité dont on nous rebat les oreilles, elle sert à remplir les poches des actionnaires et des dirigeants. La réponse ce doit être l'expropriation de ces grosses entreprises, ce doit être de mettre à l'ordre du jour l'appropriation des outils de production par les salariés, c'est la question du pouvoir économique qu'il faut enlever aux patronat.
En attendant, ça mérite bien une grève générale, une révolte généralisée.
Philippe Poutou #fautqueçapète!
Mais les socialistes, jamais assez prudents, c'est ça aussi...
Guillaume
Meurice s'intéresse à la proposition de loi socialiste qui prévoit la
suppression de l'égalité des temps de paroles dans les médias pour les
présidentielles. Une initiative que Guillaume trouve excellente
puisqu'elle vient du parti "qui lutte contre le chômage en favorisant le
licenciement". Il a pu interroger le député PS des Bouches du Rhône,
Jean-Pierre Maggi.
Sans oublier ceci...
Un autre point [de la proposition de loi concernant l'élection présidentielle] suscite des critiques : la récolte des 500 signatures d’élus, qui, désormais, seront toutes rendues publiques.
Loïc Blondiaux : Quelles que soient les règles et modalités, les grands partis politiques n’auront jamais aucune difficulté à trouver les signatures nécessaires. En revanche, l’obligation de rendre publiques toutes les signatures pourrait inhiber certains élus locaux, y compris ceux qui, par esprit démocratique, apportaient leur signature à des candidats dans lesquels ils ne se reconnaissaient pas forcément.
Ce ne sera plus la problématique du FN, qui a de nombreux élus locaux, désormais. Mais ce sera un problème pour les partis politiques qui n’ont pas de représentation locale. On est encore dans une logique qui renforce ceux qui sont déjà forts. On constate, une fois encore, l’inertie du système.
[…] La coïncidence entre les résultats de l’élection régionale et les déclarations qui ont suivi, dans lesquelles les représentants des partis de gouvernement ont promis une nouvelle fois qu’ils allaient « tout changer », et cette proposition, qui va dans le sens d’un renforcement du contrôle par les partis de gouvernement du système politique, est frappante. Cliquer ici
Précision : un autre point du nouveau règlement électoral pénalisera, plus qu'il n'est dit dans l'entrevue précitée, les "petits candidats". Ce sont désormais les élus "parraineurs" qui enverront directement au Conseil Constitutionnel le document de parrainage. L'efficacité militante permettant d'aller chercher auprès de l'élu confirmation de sa promesse de soutien en recueillant "en main propre" le document signé et en tenant ainsi à jour la comptabilité des signatures obtenues, aura vécu. La possibilité désormais que l'élu se désiste en catimini et n'envoie pas le document de parrainage promis aggrave les risques pour les "petits candidats" de ne pouvoir obtenir le nombre de signatures nécessaires à la validation de leur candidature. Bien joué les "socialauds"... Lire Non au projet de loi de modernisation de l'élection présidentielle #PrésidentielleOuverte
Alors, au vu de cette cascade de coups tordus (on n'oublie pas la loi d'urgence, la déchéance de nationalité), certain-es "vandales" ont estimé qu'il fallait soulager sa bile (se soulager aussi) ...
Porte murée et vitrine couverte d'affiches, le local du PS de Douarnenez a été dégradé, probablement dans la nuit de vendredi à samedi. Cliquer ici
Valence. Des pro-zadistes déversent des sacs de terre dans la permanence du Parti socialiste
Dauphiné Libéré, 26/03/2016 à 13:20
La riposte radicale PS ...
Le 31 mars c'est directement au gouvernement et à son commanditaire, le Medef, qu'il faudra s'en prendre !
A propos d'une incongruité politique... Il y a, à la tête de la Région, un curieux attelage composé de soutiens de la Loi Travail et d'opposants à cette loi. Comme ce fut le cas pour l'état d'urgence ou la déchéance de nationalité. Toujours pas de problème ?
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