Faire tomber la loi, c'est maintenant ou jamais !
Tous ensemble, tous ensemble !
Le gouvernement a tout essayé pour éteindre le feu allumé par son projet de loi de casse du code du travail. Il a d’abord joué la carte de la répression, en matraquant sans complexe les jeunes qui avaient osé ouvrir la voie de la contestation. Puis il a tenté de nous amadouer. Il a reçu certains représentants d’organisations de jeunesse et a jeté en pâture quelques miettes comme une pseudo taxation des CDD ou 3 mois de bourse de scolarité en plus pour les étudiants. Mais ni la répression ni ces annonces dérisoires n’ont empêché des centaines de milliers de jeunes et de salarié-e-s de continuer à se mobiliser depuis plus d’un mois maintenant.
A lire aussi
Rien n’irait plus entre le patronat et le gouvernement concernant la loi travail, à en croire les déclarations tonitruantes de Gattaz, le patron du Medef, lors d’une conférence de presse mardi 19 avril...
«Il faut arrêter le délire ». C’est avec ces mots que Gattaz a demandé que cesse l’horrible pression qui pèse actuellement sur le patronat français, qui comme chacun le sait, est particulièrement mal traité par le gouvernement en place ! Il a carrément demandé la réécriture d’ici à trois semaines de la loi travail (qu’il trouvait pourtant si bien il y a peu de temps...) en menaçant de ne pas participer au prochain round de négociations sur l’assurance chômage prévu en mai. Cliquer ici
"Tracer les passerelles concrètes entre Nuit Debout, les quartiers populaires et les entreprises en grève"
Les associations, les militants du mouvement social, de la gauche
radicale hésitent aujourd’hui, face aux rassemblements Nuit Debout qui
semblent souvent ne pas donner assez de place à leurs combats, leurs
paroles pour un réel débat politique organisé sur les issues au
mouvement. Paradoxe car cette agora est bien une agora politique, pas un
lieu œcuménique, « citoyen », somme de paroles individuelles sans
vecteur ni clivage de classe. Tout le monde n’est pas le bienvenu dans
ce cadre qui est la résultante de tout ce que la société capitaliste
impose d’exploitation et d’oppression. Mais la difficulté est bien
réelle pour que ces places, ce mouvement prennent une dynamique
politique. Et cela se fera forcément en donnant une place organisée à
ceux et celles qui depuis des années mènent le combat quotidien contre
le capitalisme dans leur syndicat, leur association, leur parti. C’est
aussi cette jonction qui doit se faire sans que personne n’impose sa
parole et en apprenant des nouvelles exigences démocratiques apparues
sur les places.
[…] Nous sommes à un moment charnière dans ce mouvement. La discordance,
la rupture entre ceux d’en haut et ceux d’en bas n’a pas encore la
dynamique suffisante pour passer à l’étape suivante. Les discordances en
bas entre les Places, les jeunes et les travailleurs des quartiers
populaires, les discordances multiples parmi les salariés ne sont pas
encore vaincues. Cliquer ici
Et aussi
Nos dossiers Capitalisme, droit du travail, droits démocratiques, Gouvernement, licenciements, Luttes, NPA,
PS,
quartiers populaires Syndicats, Travail, Police,
violences