... le défi : lancer la locomotive à pleine vitesse !
Un appel à la grève reconductible a été lancé pour le mercredi 18 mai, par les fédérations SUD-Rail et FO, ainsi que par des équipes CGT. Des assemblées générales ont donc été convoquées ce mercredi 18 mai afin de discuter de la loi El Khomri et du décret-socle ferroviaire, de la stratégie de lutte, et voter la reconduction de la grève.
Reculer... pour pas sauter ?
La fédération CGT appelle, elle, les cheminotEs à faire 48 heures de grève tous les mercredis et jeudis, avant un éventuel appel à la grève reconductible, repoussé au mois de juin ! Cet énième report équivaut à refuser la grève reconductible et à mettre des battons dans les roues des nombreux cheminotEs qui l’attendent impatiemment depuis des mois.
Cette
stratégie illustre la logique de lobbying dans laquelle la direction de
la CGT cheminots s’est enfermée : laisser passer la loi El Khomri et le
décret-socle ferroviaire, pour se contenter de faire un peu pression
sur les négociations d’un accord d’entreprise SNCF... Cliquer ici
Au niveau national, la boite annonce 15% de grévistes. MAis la réalité
semble bien supérieure au vu du grand nombre de déclarations
d'intentions de grève comptabilisées. Il y a une forte mobilisation mais
de grosses différences selon les services et régions… La direction a
décidé de sortir l'artillerie lourde pour faire rouler les trains et
tenter de démoraliser les grévistes: service anti grève, centre de
formation fermés pour que les formateurs tirent les trains, idem pour
les cadres. Avec une grosse priorité sur les heures de pointes. Mais en
heures creuses, on voyait que la grève était importante.
Paris Nord, il y avait 130 personnes en AG, Sud et FO principalement. A
Villeneuve, une centaine. A Montpellier, une cinquantaine.
A St Lazare, des revendications ont été votées, et la grève reconduite
par près de 200 cheminots. A Achères, plus de 100 cheminots ont
reconduit. A Mantes, un peu moins de 100. A Trappes, une cinquantaine de
salariés on reconduit jusqu'à demain et organisent un départ en manif
interprofessionnelle.
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