«Il y a pire que braquer une banque, c’est d’en fonder une » (Bertold Brecht)
Une soixantaine
d'intellectuels, de militants et de syndicalistes appellent à résister
au gouvernement et poursuivre les grèves, blocages et occupations.
Les voilà, leurs grandes peurs et leurs grands moyens
pour essayer de la masquer en jouant les fiers-à-bras qui ne cèdent pas.
On s’y attendait depuis des mois, et la voici brandie, la menace
d’interdiction des manifestations. Un sommet dans l’inacceptable ? Il
peut toujours y avoir pire avec ce gouvernement. Celui-là même qui
commémore cyniquement les grèves du Front populaire. Qu’il défende ses
intérêts, ceux des puissants, ceux des profits et de l’argent ; c’est de
bonne guerre, c’est sa guerre ; mais qu’il ravale ses célébrations et
récupérations d’un passé qu’il ne cesse de fouler au pied.
Ce gouvernement a peur : rien d’étonnant. Car il y a de quoi, devant nos solidarités face au pouvoir et son bras armé. Cliquer ici
Ainsi serait-il préférable de ne pas inverser les rôles et plus que
temps de demander des comptes au ministre de l’Intérieur pour le choix
délibéré d’un telle tactique, si irrespectueuse d’un havre de paix que
doit être un centre hospitalier. Le reste (un malheureux carreau cassé)
n’est qu’enfantillages, montés en épingle pour effarer les
téléspectateurs dans leurs chaumières et rassurer les Panama-Bankers et
autres châtelains du pouvoir socialiste.
À partir d’une enquête sur une juridiction singulière, la Cour de sûreté de l’État, Vanessa Codaccioni s’interroge, dans son livre Justice d’exception, sur la gestion étatique des illégalismes politiques et sur l’utilisation, en temps de paix, d’outils répressifs réservés aux situations de guerre. Dans cet entretien, elle revient sur la genèse de cette juridiction et sur le flou entourant la catégorie « d’ennemis publics » ou « d’ennemi intérieur futur ». Elle aborde enfin la question des usages contemporains de la justice d’exception, question d’une actualité brûlante depuis les événements du 13 novembre 2015. Cliquer ici
Ce sont eux les pilleurs, les casseurs
Annoncées comme massives, les manifestations de mardi dernier à Paris et en régions ont été à la hauteur de nos espoirs, de notre mobilisation. Sans crainte du ridicule le gouvernement s’acharne à réduire les centaines de milliers de manifestantEs à quelques dizaines de mille. Sans honte et avec l’appui massif des médias, il tente de réduire ses immenses cortèges aux violences de manifestantEs tournant en boucle sur les écrans télés.
Mais, beaucoup plus grave, dans la foulée Valls et Hollande se sont lancés dans de violentes attaques contre les organisateurs des manifestations et, en particulier, contre la CGT. Dans la continuité de la dénonciation de la CGT comme « terroriste », le gouvernement tente de se défausser de sa totale responsabilité dans les violences sur la CGT, ses militantEs, ses services d’ordre. A l’unisson de la droite et de l’extrême droite, le gouvernement ne se contente pas d’exiger que la mobilisation cesse, il menace d’interdire les prochaines manifestations.
Comme le criaient des milliers de manifestantEs, les casseurs, les pilleurs ce sont bien ces capitalistes et ce gouvernement à sa botte. Leur pillage c’est celui des « salaires » indécents, des dividendes, des patrons qui entraîne la violence du chômage, des conditions de travail, des salaires de misère, de l’habitat indécent. La violence c’est celle qui s’abat sur les migrantEs, les jeunes des quartiers populaires, les sans papiers, les étudiantEs et le lycéenNEs. Cliquer ici
Chaque année, 500 morts au travail : la justice se décidera-t-elle à punir les responsables ? (Basta !)
NPA 34, NPA
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"Parmi les vitrines brisées, d’après un rapide calcul mental, 95% des devantures ciblées portaient l’enseigne d’une banque/agence immobilière /compagnie d’assurance/sucette publicitaire Decaux."
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"Parmi les vitrines brisées, d’après un rapide calcul mental, 95% des devantures ciblées portaient l’enseigne d’une banque/agence immobilière /compagnie d’assurance/sucette publicitaire Decaux."
Et maintenant, cessons de travestir une réalité qui pourtant crève les yeux (comme un FlashBall justement). C’est à la Police d’assumer toute l’indignité de sa géo-stratégie irresponsable : noyer de gaz lacrymogène la rue jouxtant un Hôpital (avec les risques d’enfumage des ventilations de l’établissement), y faire assaut de grenades de désencerclement (ayant en cet endroit précis atteint plusieurs manifestants couchés au sol, ce qui avait déjà eu lieu au croisement précédent, propageant la rumeur infondée semble-t-il d’un ou deux morts et enrageant d’autant tout un chacun parmi les manifestants), avant de mettre en branle le fameux canon à eau, posté là en embuscade selon un scénario mûrement réfléchi.
Ainsi serait-il préférable de ne pas inverser les rôles et plus que
temps de demander des comptes au ministre de l’Intérieur pour le choix
délibéré d’un telle tactique, si irrespectueuse d’un havre de paix que
doit être un centre hospitalier. Le reste (un malheureux carreau cassé)
n’est qu’enfantillages, montés en épingle pour effarer les
téléspectateurs dans leurs chaumières et rassurer les Panama-Bankers et
autres châtelains du pouvoir socialiste.
Bien sûr, il y aurait d’autres épisodes à évoquer à propos de la journée
d’hier, mais quelques extraits d’aphorismes urbains y pourvoiront. Cliquer ici
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De l’hôpital Necker dans l’offensive spectaculaire marchande par (Indymedia Nantes)
Quand on voit “7 blessés” dans la presse alors que nous, on a soigné 300 personnes pendant la manif, ça nous interpelle.Vous donner des chiffres est difficile, car quand nous sommes sur le terrain, on n’a pas le temps de noter. Au sein de NuitDebout, bien que nous ne partagions pas tous les mêmes idées, nous sommes une cinquantaine de personnes rassemblées, prêtes à lutter ardemment contre les violences policières. Cliquer ici
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À partir d’une enquête sur une juridiction singulière, la Cour de sûreté de l’État, Vanessa Codaccioni s’interroge, dans son livre Justice d’exception, sur la gestion étatique des illégalismes politiques et sur l’utilisation, en temps de paix, d’outils répressifs réservés aux situations de guerre. Dans cet entretien, elle revient sur la genèse de cette juridiction et sur le flou entourant la catégorie « d’ennemis publics » ou « d’ennemi intérieur futur ». Elle aborde enfin la question des usages contemporains de la justice d’exception, question d’une actualité brûlante depuis les événements du 13 novembre 2015. Cliquer ici
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Ce sont eux les pilleurs, les casseurs
Annoncées comme massives, les manifestations de mardi dernier à Paris et en régions ont été à la hauteur de nos espoirs, de notre mobilisation. Sans crainte du ridicule le gouvernement s’acharne à réduire les centaines de milliers de manifestantEs à quelques dizaines de mille. Sans honte et avec l’appui massif des médias, il tente de réduire ses immenses cortèges aux violences de manifestantEs tournant en boucle sur les écrans télés.
Mais, beaucoup plus grave, dans la foulée Valls et Hollande se sont lancés dans de violentes attaques contre les organisateurs des manifestations et, en particulier, contre la CGT. Dans la continuité de la dénonciation de la CGT comme « terroriste », le gouvernement tente de se défausser de sa totale responsabilité dans les violences sur la CGT, ses militantEs, ses services d’ordre. A l’unisson de la droite et de l’extrême droite, le gouvernement ne se contente pas d’exiger que la mobilisation cesse, il menace d’interdire les prochaines manifestations.
Comme le criaient des milliers de manifestantEs, les casseurs, les pilleurs ce sont bien ces capitalistes et ce gouvernement à sa botte. Leur pillage c’est celui des « salaires » indécents, des dividendes, des patrons qui entraîne la violence du chômage, des conditions de travail, des salaires de misère, de l’habitat indécent. La violence c’est celle qui s’abat sur les migrantEs, les jeunes des quartiers populaires, les sans papiers, les étudiantEs et le lycéenNEs. Cliquer ici
Chaque année, 500 morts au travail : la justice se décidera-t-elle à punir les responsables ? (Basta !)
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