Les jours passent...pas la détermination à obtenir le retrait du projet de loi scélérat !
Correspondance NPA 34
Le chiffre des manifestant-es est bien entendu à rapporter au fait que nombre d'entre eux/elles étaient de la montée sur Paris où, excellente nouvelle, le chiffre d'un million de personnes défilant a été atteint ! De ce point de vue-là, plus de 3000 à Montpellier c'est une sacrée performance !
Mais le plus dynamique, grâce à une forte présence de jeunes, des lycéens en particulier, était celui de l'AG Populaire Nuit Debout : rassemblant à lui seul 500 manifestant-es, il a imprimé sa marque combative à la revendication générale de retrait de la "loi Travaille" en l'assortissant des désormais classiques "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société-là on n'en veut pas", "Tout le monde déteste le PS", "P comme pourri, S comme salaud, à bas, à bas le Parti Socialaud", "Tout le monde déteste la police"...
Entre le pique-nique organisé par les syndicats dans les jardins du Peyrou et la manifestation proprement dite les nuitdeboutistes avaient préparé une prise de parole pour échanger avec les présent-es sur la lutte et ses perspectives à partir du constat que celle-ci continuait et ne pouvait que continuer tant que l'objectif du retrait ne serait pas satisfait. Avec en point d'orgue la victoire annoncée des Sanofi qui ont obtenu, à la force du poignet, l'annulation de "leur" plan de licenciements, l'évocation des multiples actions de blocage économique menées en commun avec des syndiqués-e, dans un contexte de grèves reconduites ou reprenant après des pauses et entre les manifs, était là pour concrétiser, avec la présentation d'autres initiatives, que le fond de l'air est toujours rouge et noir. A cette occasion, proposition a été faite par Nuit Debout Montpellier de prendre l'initiative, avec les syndicats et toutes les associations engagées dans la mobilisation, d'une réunion publique centrale sur la ville pour mener le débat sur la poursuite de l'action.
Enfin l'AG Populaire Nuit Debout a rappelé qu'elle tiendra, comme d"habitude sur la Comédie, ce mercredi (19h) le travail des commissions et samedi son AG (18h) pour débattre et déterminer le nouvel agenda de mobilisation. En lien, chaque fois que possible, avec les syndicats mais aussi en toute autonomie. Car, oui, ce n'est qu'un début... !
Scènes de débats nuitdeboutistes dans les jardins du Peyrou...
Cliquer sur la première photo pour lancer le diaporama
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Et hop, en marche...
Quand le gouvernement claque la porte de son mépris de classe au nez du bon peuple, le souffle revendicatif passe par la fenêtre !
Le rail bien présent dans les rues de la ville...
FO pas décidée à porter la croix de la Loi "Travail"
L'impertinence des Intermittents et Précaires...
La FSU, c'était surtout le Snes (lycées et collèges)
Solidaires toujours aussi bariolé... et mobilisé
Et AG Populaire Nuit Debout fermait en beauté la manif...
Fin de manif, temps de discours, tous combatifs, n'en déplaise au roi-soleil ...
Pour AG Populaire Nuit Debout
A lire aussi
Paris Police...
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Cliquer ici Deux personnes (le mot "casseur" est à bannir si on ne veut pas parler la langue de l'ennemi !) s'attaquent à une façade vitrée de l'hôpital Necker à Paris et la machine à amalgamer se met à fonctionner contre les manifestant-es d'hier et spécialement la CGT. La cible est malheureuse et politiquement critiquable mais n'autorise pas à criminaliser l'ensemble des manifestant-es, y compris ceux et celles du "cortège de tête" ! Contre-info relayée sur Le HuffPost. Cliquer ici
Quelques vitres de l’hôpital Necker ont été brisées. Bien que les
vitres en question n’aient pas d’autre rôle que celui d’isolant
thermique : j’en conviens grandement, ce n’est pas très malin.
Certes, briser les vitres d’un hôpital, même par mégarde, c’est
idiot ; mais sauter sur l’occasion pour instrumentaliser la détresse des
enfants malades et de leurs parents pour décrédibiliser un mouvement
social, c’est indécent et inacceptable. Et c’est pourtant la stratégie
de communication mise en œuvre depuis hier, par MM. Cazeneuve et Valls. Allègrement reprise par la droite et relayée sur un plateau doré par tous les médias. Cliquer ici
Et aussi
Les membres du
Coordination des intermittents et précaires Midi-Pyrénées occupent
depuis le début de la soirée la grande scène de Rio Loco à la Prairie
des Filtres, où devait se tenir ce soir la soirée inaugurale du
festival, uniquement réservée aux partenaires.
Trois cents manifestants, selon nos informations, occupent la scène et brandissent des pancartes demandant le retrait de la loi Travail et "la séparation de l'état et du Medef." Ils ont également entonné des chants dans lesquels ils appellent à la démission d'Emmanuel Macron et de Manuel Valls.
Les intermittents comptent occuper la scène jusqu'à ce que les organisateurs soient contraints d'annuler leur soirée inaugurale.
Pour sa 21e édition, Rio Loco, qui débute officiellement mercredi soir, met le cap au Nord et à l’Ouest avec une exploration musicale des « Mondes Celtes ». Au menu la Bretagne, la Cornouaile, l’Écosse, l’Ile de Man, l’Irlande, le Pays de Galles mais aussi les Asturies et la Galice.
CLAIRE RAYNAUD Cliquer ici
Aujourd'hui
avait lieu l'avant-première du Rio Loco à Toulouse, sponsorisée par la
Banque populaire. Les intermittent-e-s soutenu-e-s activement par
différents collectifs, dont Nuit Debout Toulouse, ont décidé d'annuler
cette représentation.
Le mouvement social ne doit pas se taire face à un gouvernement et des élites qui utilisent les évènements sportifs comme l'Euro ou culturels comme Rio Loco pour faire taire la colère sociale !
Il est inacceptable que tout se passe comme prévu, comme si aucun mouvement n'existait, comme si la majorité de la population n'était pas contre la Loi Travail et son monde.
De plus, les intermittent-e-s revendiquent un véritable accord que le Medef refuse d'octroyer. La musique c'est les intermittent-e-s, et quand ils se mobilisent il n'y a pas de musique ! Ce que nous défendons, nous le défendons pour toutes et tous !
Trois cents manifestants, selon nos informations, occupent la scène et brandissent des pancartes demandant le retrait de la loi Travail et "la séparation de l'état et du Medef." Ils ont également entonné des chants dans lesquels ils appellent à la démission d'Emmanuel Macron et de Manuel Valls.
Les intermittents comptent occuper la scène jusqu'à ce que les organisateurs soient contraints d'annuler leur soirée inaugurale.
Pour sa 21e édition, Rio Loco, qui débute officiellement mercredi soir, met le cap au Nord et à l’Ouest avec une exploration musicale des « Mondes Celtes ». Au menu la Bretagne, la Cornouaile, l’Écosse, l’Ile de Man, l’Irlande, le Pays de Galles mais aussi les Asturies et la Galice.
CLAIRE RAYNAUD Cliquer ici
Correspondance NPA Toulouse
Le mouvement social ne doit pas se taire face à un gouvernement et des élites qui utilisent les évènements sportifs comme l'Euro ou culturels comme Rio Loco pour faire taire la colère sociale !
Il est inacceptable que tout se passe comme prévu, comme si aucun mouvement n'existait, comme si la majorité de la population n'était pas contre la Loi Travail et son monde.
De plus, les intermittent-e-s revendiquent un véritable accord que le Medef refuse d'octroyer. La musique c'est les intermittent-e-s, et quand ils se mobilisent il n'y a pas de musique ! Ce que nous défendons, nous le défendons pour toutes et tous !
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Révision de la majoration des heures supplémentaires, possibilité
d’accords offensifs sur l’emploi, réforme du licenciement économique,
possibilité de référendum, les raisons de la grogne sont toujours aussi
nombreuses. Des inspecteurs du travail, présents dans le cortège,
pointent le risque d’une « focalisation sur l’article 2 », au cœur des tractations depuis l’arrivée du texte au parlement. « C’est un piège, souligne Yacin, qui travaille en Ile-de-France. Certains
tentent de dire que si cet article est réécrit, le texte devient
acceptable, mais pour ceux qui pratiquent le droit du travail tous les
jours, il est évident qu’une série d’autres articles posent problème. » […]
Pour Philippe Martinez, l'objectif de la CGT « n'est pas simplement de supprimer l'article 2 de la loi, c'est toute la colonne vertébrale du texte qui est à revoir ». La CGT doit rencontrer le gouvernement vendredi. Mais le syndicat a déjà prévu deux nouvelles dates de manifestations, « au cas où », les 23 et 28 juin. Cliquer ici (accès réservé aux abonné-es)
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