Toujours sur la brèche !
Correspondance photo NPA 34
Nouvelle manifestation et nouveau défilé, ce mardi, dans les rues de Montpellier contre le projet de loi Travail. Entre 1.000 et 2.000 personnes se sont rassemblées devant la préfecture montpelliéraine. Le texte était voté aujourd'hui au Sénat.
Le Collectif de la ZAD du quartier populaire de Las Rébès sur le point d'arriver au rassemblement intersyndical
La tête du cortège de l'AG Populaire Nuit Debout de Montpellier
Aphorismes de la lutte...
La banderole des intermittent-es
Une AG de luttes d'après manif s'est tenue, appelée par l'AG Populaire Nuit Debout, pour faire le point et envisager de nouvelles actions
Et aussi
Pour Paris, le chiffre policier est certes inférieur à celui qui avait été donné la semaine dernière, lors de la manifestation qui avait failli être interdite
le 23 juin (18 000 à 19 000 personnes décomptées alors). Mais selon les
journalistes de Mediapart présents aux deux cortèges, il paraît
difficile d’affirmer que le défilé du jour était moins fourni que le
précédent. Tout comme le 23 juin, cette manifestation s’est tenue sous
haute surveillance. Une centaine interdictions de manifester avaient été
délivrées préventivement. Les quelque 2 500 policiers et gendarmes
présents avaient manifestement pour consigne d’interdire l’arrivée de
cortèges constitués place de la Bastille, d’où partait le défilé.
Environ 200 personnes qui s’étaient rassemblées dans la matinée à la
Bourse du travail, à deux kilomètres environ de Bastille, ont ainsi été
encerclées par les forces de l’ordre, et n’ont pas participé au défilé.
Un homme a été interpellé pour avoir brûlé un drapeau français. À Nantes, la manifestation a également été autorisée mais le préfet a serré la vis, en interdisant « le port et le transport, sans motif légitime, d’objets pouvant constituer une arme » et les manifestants fouillés ont pu se voir confisquer jusqu’au sérum physiologique. Le parcours s’est déroulé dans le calme, selon le “live” de Presse océan, avec 3 000 personnes décomptées. Près de 1 000 personnes ont également manifesté à Saint-Nazaire dans la matinée. Montpellier a également défilé pacifiquement : entre 700 et 1 000 personnes, selon les sources policières ou syndicales, ont arpenté les rues du centre, tout comme à Bordeaux, où les manifestants étaient, pour Sud-Ouest, un « peu moins nombreux » que d’ordinaire.
Enfin à Grenoble, théâtre depuis dimanche d’un psychodrame politico-artistique suite à la mise à l’index par Bernard Cazeneuve d’une fresque murale jugée « anti-police » (lire à ce sujet le billet de Pascal Maillard dans le Club de Mediapart), 1 000 à 1 500 personnes ont défilé, rapporte France 3 sur place, sur un parcours réduit au regard des manifestations précédentes.
Presque partout, les cortèges se sont achevés par le dépôt en préfecture du résultat des votations citoyennes organisées par l’intersyndicale dans les entreprises et la fonction publique. Il s’agit d’une traduction physique de la pétition lancée il y a 4 mois sur le web par une poignée d’activistes pour demander le retrait du texte de loi. Plus de 700 000 personnes auraient pris part au vote, selon Fabrice Angei, responsable CGT interrogé par France Info, dans leur écrasante majorité pour dire « non » au projet gouvernemental.
Les opposants au texte auront encore l’occasion de faire entendre leur voix la semaine prochaine. L’intersyndicale a d’ores et déjà programmé un nouveau jour de manifestation le mardi 5 juillet, jour du retour du projet de loi à l’Assemblée nationale. Une tentative supplémentaire de peser dans le débat, et sans doute la dernière avant l’adoption définitive de la loi El Khomri. Accès à la totalité de l'article réservé aux abonné-es de Mediapart
La "cagifestation" de Paris en photos
Interdiction arbitraire de manifester
« Les plus de deux cents militants et militantes réunis ce matin à la Bourse du travail de Paris (rue du Château-d’eau), ainsi que ceux et celles qui les ont rejoints suite à l’information d’un déploiement policier devant le bâtiment, ont tenté de se rendre vers 13h30 à la manifestation intersyndicale qui se tient à 14 heures place de la Bastille.
La police, qui procède depuis la fin de la matinée à des fouilles arbitraires sur la place de la République, nous a alors empêchés de sortir de la rue du Château d’eau et de nous rendre au métro. Cliquer ici
A la une de Mediapart
Communiqué du NPA
Contre la mise en cage du droit de manifester
Communiqué de l’AG Populaire Nuit Debout de Montpellier
Stop au chantage au droit de manifester!
Loi « Travail » à la poubelle !
Le
diagnostic est sans appel : par leur décision d’interdire la
manifestation intersyndicale de Paris demain, puis par l’imposition d’un
parcours aberrant à leur convenance, Hollande, Valls et l’ensemble de
l’équipe gouvernementale confirment qu’ils sont à l’agonie : leur surenchère liberticide les “suicide” politiquement !
Quatre mois de mobilisations contre leur infâme loi Medef ont accéléré
leur décomposition politique. Sarkozy et Le Pen se sont même permis, de
la façon la plus politicienne qui soit, de les doubler… à gauche sur
l’inopportunité d’une interdiction de manifester.
Nous ne nous laisserons pas impressionner par ce jeu de rôles entre les partisans avérés des mesures les plus liberticides qu’induit leur adhésion à l’intégrisme néolibéral et/ou au protectionnisme xénophobe. Le gouvernement boucle, lui, une boucle largement amorcée avec la proclamation d’un état d’urgence faisant consensus avec la droite et l’extrême droite et qui, faisant tomber le masque du prétexte antiterroriste, s’est, d’emblée, attaqué eux libertés publiques en ciblant les manifestants antiCOP21. Depuis le début des mobilisations contre une Loi « Travail » majoritairement rejetée dans la population, le gouvernement a choisi la fuite en avant du harcèlement policier des manifestant-es en recourant à une violence inouïe à faire pâlir d’envie les Guéant ou Hortefeux de sinistre mémoire. En recourant aussi à une instrumentalisation accélérée, par des réquisitions stupéfiantes d’emprisonnement, des poursuites judiciaires contre des manifestant-es.
La loi Travail toujours impopulaire
Il est, à ce propos, totalement contreproductif de céder au chantage à la dénonciation des « violences des casseurs » ! Laissons ce discours aux seuls casseurs que nous connaissons, le gouvernement : casseur du droit du travail, il s’assume, de fait et en pleine cohérence antipopulaire, casseur des libertés publiques. La révolte qui s’exprime dans les « têtes de cortège » des manifestations contre la Loi « Travail » est la conséquence directe de l’exaspération de larges franges de la population contre la combinaison de politiques antisociales et de mesures arbitraires et répressives toujours plus graves. La « casse », politiquement et médiatiquement montée en épingle, de quelques vitrines de banques ou la supposée « attaque » dévastant (sic) l’hôpital Necker, n’ont pas eu l’effet escompté par les propagandistes gouvernementaux et leurs complices médiacratiques : le rejet massif de la Loi Travail et la déconsidération politique des Hollande, Valls, Cazeneuve se maintiennent ou s’accentuent.
On ne nous enlèvera pas le droit de manifester
L’AG Populaire Nuit Debout de Montpellier condamne les pressions et menaces pesant sur le droit de manifester. Elle condamne également les provocations policières toujours plus violentes. Elle a appelé à participer massivement à la manifestation ce jeudi 23 juin à Montpellier et elle appelle à participer à celle du mardi 28 juin, pour continuer à marquer notre opposition à la casse du Code du Travail mais aussi aux menaces et restrictions que le gouvernement fait peser sur nos libertés publiques.
Elle condamne enfin l’attaque qu’a subie, dans la nuit de vendredi à samedi, le siège national de la CGT.
Nous ne nous laisserons pas impressionner par ce jeu de rôles entre les partisans avérés des mesures les plus liberticides qu’induit leur adhésion à l’intégrisme néolibéral et/ou au protectionnisme xénophobe. Le gouvernement boucle, lui, une boucle largement amorcée avec la proclamation d’un état d’urgence faisant consensus avec la droite et l’extrême droite et qui, faisant tomber le masque du prétexte antiterroriste, s’est, d’emblée, attaqué eux libertés publiques en ciblant les manifestants antiCOP21. Depuis le début des mobilisations contre une Loi « Travail » majoritairement rejetée dans la population, le gouvernement a choisi la fuite en avant du harcèlement policier des manifestant-es en recourant à une violence inouïe à faire pâlir d’envie les Guéant ou Hortefeux de sinistre mémoire. En recourant aussi à une instrumentalisation accélérée, par des réquisitions stupéfiantes d’emprisonnement, des poursuites judiciaires contre des manifestant-es.
La loi Travail toujours impopulaire
Il est, à ce propos, totalement contreproductif de céder au chantage à la dénonciation des « violences des casseurs » ! Laissons ce discours aux seuls casseurs que nous connaissons, le gouvernement : casseur du droit du travail, il s’assume, de fait et en pleine cohérence antipopulaire, casseur des libertés publiques. La révolte qui s’exprime dans les « têtes de cortège » des manifestations contre la Loi « Travail » est la conséquence directe de l’exaspération de larges franges de la population contre la combinaison de politiques antisociales et de mesures arbitraires et répressives toujours plus graves. La « casse », politiquement et médiatiquement montée en épingle, de quelques vitrines de banques ou la supposée « attaque » dévastant (sic) l’hôpital Necker, n’ont pas eu l’effet escompté par les propagandistes gouvernementaux et leurs complices médiacratiques : le rejet massif de la Loi Travail et la déconsidération politique des Hollande, Valls, Cazeneuve se maintiennent ou s’accentuent.
On ne nous enlèvera pas le droit de manifester
L’AG Populaire Nuit Debout de Montpellier condamne les pressions et menaces pesant sur le droit de manifester. Elle condamne également les provocations policières toujours plus violentes. Elle a appelé à participer massivement à la manifestation ce jeudi 23 juin à Montpellier et elle appelle à participer à celle du mardi 28 juin, pour continuer à marquer notre opposition à la casse du Code du Travail mais aussi aux menaces et restrictions que le gouvernement fait peser sur nos libertés publiques.
Elle condamne enfin l’attaque qu’a subie, dans la nuit de vendredi à samedi, le siège national de la CGT.
C’est ce gouvernement le casseur, dégageons-le !
AG Populaire Nuit Debout Montpellier, ce 25 juin 20016 Cliquer ici
Et encore 1
La place de la République paraît étrangement vide, le mouvement Nuit debout n’aura pas résisté à la répression policière ni au manque de perspectives… Pourtant s’il n’a pas réussi à trouver les bonnes réponses, il a posé les bonnes questions. Cliquer ici
Et encore 2
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