L'effet "interdiction de manif à Paris", puis l'autorisation d'un ersatz de manif, boostent l'opposition à la Loi Medef partout dans le pays !
Correspondance NPA 34
Cliquer sur la première photo pour lancer le diaporama
Pour nous la journée de mobilisation démarre depuis la ZAD de Las Rébès...
Pour nous la journée de mobilisation démarre depuis la ZAD de Las Rébès...
Une halte au marché du quartier du Petit-Bard
L'arrivée en centre ville...
Après les retrouvailles avec les autres camarades de l'AG Populaire Nuit Debout, nous voilà parti-es avec le cortège intersyndical
L'AG Populaire Nuit Debout avec, une nouvelle fois, un cortège fourni....
"Regarde bien ta Rolex, c'est l'heure de la révolte !"
A l'arrivée à la Préfecture, fin de manif intersyndicale, décision est prise de poursuivre la manifestation en solo
Direction les pelouses d'Antigone pour pique-niquer avant le rendez-vous devant le siège de la Métropole afin de soutenir une action en faveur des migrants
...........................
A l'heure prévue, nous voilà devant l'hôtel de la Métropole. Très vite, nous en occupons, sur un fond sonore endiablé, le hall d'entrée. La revendication : la gratuité (à la rigueur un tarif réduit) du ticket de tram pour les migrants de la ville ! Une délégation est reçue par le chef de cabinet du président de la Métropole. A cette heure nous n'avons pas le résultat de cette entrevue...
A l'heure prévue, nous voilà devant l'hôtel de la Métropole. Très vite, nous en occupons, sur un fond sonore endiablé, le hall d'entrée. La revendication : la gratuité (à la rigueur un tarif réduit) du ticket de tram pour les migrants de la ville ! Une délégation est reçue par le chef de cabinet du président de la Métropole. A cette heure nous n'avons pas le résultat de cette entrevue...
Plus largement c'est la colère contre un monde, celui dont la Loi Travail est l'emblème, qui nous anime : Français, immigrés, nous sommes tous...des immigrés ! Solidarité, égalité ! La seule expulsion légitime : celle de Valls du gouvernement... Mais gaffe au successeur !
L'info Midi Libre sur la manif est à lire ici
A voir et à écouter l'émission qui décape la désinformation gouvernementale !
"Manuel Valls est toujours premier ministre..."
Et aussi
Il s’agit dès maintenant de ne pas laisser la loi être promulguée fin
août ou début septembre sans aucune réaction de notre part. Notre
préoccupation immédiate est la réussite des prochaines dates des jeudi
23 et mardi 28 juin, en mettant dès maintenant en discussion les moyens
de passer l’été et de nous retrouver toutes et tous ensemble dans la rue
début septembre pour en finir avec la loi travail et son monde. Cliquer ici
L'enfumage de la "manifestation" parisienne !
[...] Le parcours que [l’État impose aux syndicats], et qu’ils ont accepté, surprend par sa taille ridicule et sa mobilité toute relative. C’est même un rassemblement statique qui ne dit pas son nom. À pied et sans courir, il se fait en moins de vingt minutes. « Ce n’est pas la marche qui va nous fatiguer, mais l’attente sur la place de la Bastille où on sera tassés les uns sur les autres », prédit un syndicaliste.
Sur la toile, les internautes n’ont pas manqué de moquer ce micro-« itinéraire » de rechange qui promet, en fait de marche, de faire du surplace. Surtout si la foule décidait de descendre, même en petit nombre, dans la rue contre la réforme du code du travail, l’objectif initial. Mais aussi désormais contre un pouvoir politique qui, avant de faire volte-face, a durant quelques heures interdit une manifestation syndicale. Du jamais-vu en France depuis 1962, la guerre d’Algérie et le préfet Maurice Papon (condamné en 1998 pour avoir organisé sous Vichy la déportation de 1 690 juifs)…
[...] « Le gouvernement ne rêve que d’une chose, c’est qu’on se loupe, commente un syndicaliste policier. L’hôpital Necker a fait pschitt. Ce qu’il faut, c’est qu’il y ait un vrai hôpital Necker. » Le « parcours » proposé par la préfecture autour des bassins de l’Arsenal a tout du piège tendu aux organisateurs. Une nasse sur 1,6 kilomètre. « L’avant ne peut que rejoindre la queue », poursuit le policier, qui redoute « un drame à l’intérieur », par exemple une confrontation entre les services d’ordre syndicaux et les inorganisés.
[...] Le gouvernement, en jouant les matamores depuis une semaine, a fait
un sacré coup de publicité [aux syndicats] et a fédéré contre lui tous les partisans des
libertés individuelles qui pourraient vouloir grossir les rangs.
[...] Pourquoi l’intersyndicale a-t-elle accepté ce qui apparaît aux yeux de
certains comme un compromis honteux avec un pouvoir très affaibli et une
porte ouverte à tous les débordements potentiels ? « Parce que c’est
une victoire symbolique, on a obtenu le maintien de la manifestation et
le gouvernement a étalé sa faiblesse, son irresponsabilité. Si on
refusait, on se retrouvait avec une manifestation interdite à devoir
gérer. Nous l’aurions assumé, nous avions d’ailleurs choisi le parcours
Bastille-place d’Italie, mais sur le plan de la sécurité, c’était
autrement plus compliqué et risqué que ce petit parcours certes
complexe », défend Éric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires. L'accès de l'intégralité de l'article est réservé aux abonné-es de Mediapart
Illustration par NPA 34 piquée sur FB où le commentaire suivant l'accompagnait : "Tous ces manifestants ont été regroupés au même endroit et encadrés par des barricades de CRS qui les fouillaient tous. ALORS, moi je pose cette question : Comment allons nous faire si maintenant, ils contrôlent à ce point nos mouvements ?"
Illustration par NPA 34 piquée sur FB où le commentaire suivant l'accompagnait : "Tous ces manifestants ont été regroupés au même endroit et encadrés par des barricades de CRS qui les fouillaient tous. ALORS, moi je pose cette question : Comment allons nous faire si maintenant, ils contrôlent à ce point nos mouvements ?"
Et encore 1
Avec la promesse de « fluidifier » le marché du travail, la loi Travail
bénéficiera-t-elle d’abord aux 5,4 millions de chômeurs en leur
permettant de retrouver plus facilement un emploi ? Pour l’économiste
Liêm Hoang-Ngoc, le véritable mobile de la loi Travail consiste à
maintenir constant, quelle que soit la conjoncture économique, le taux
de marge des entreprises, c’est-à-dire leur pourcentage de gain. Après
la crise de 2008, ce taux a perdu 3 points, soit environ 60 milliards
d’euros. Comment récupérer ces milliards alors que le carnet de commande
des entreprises peine à se remplir ? Par la baisse des cotisations
sociales, qui a pris la forme du CICE (20 milliards en année pleine) et
du pacte de responsabilité (20 milliards en 2017). La loi Travail amène
un nouveau levier : diminuer le coût des indemnités en cas de
licenciement. L’affaiblissement de la négociation syndicale et du Code
du travail, qui permettait jusque-là d’avoir des normes nationales et
valables pour toutes les entreprises, répond à des objectifs très
pragmatiques lorsqu’on est actionnaire. Chaque entreprise pourra, à
terme, fixer ses propres normes. Cliquer ici
Et encore 2
Françoise Fressoz : « La violence est partout, on
l’a vu en Grande-Bretagne avec le débat sur le Brexit qui se termine par
un mort. Est-ce que vous, vous dites il faut arrêter, avec un mort on
ne peut pas continuer comme ça [sic]. » Cliquer ici
Et encore 3
Nos
dossiers Capitalisme, droit du travail, droits démocratiques, Gouvernement, licenciements, Luttes, NPA,
PS, Syndicats, Travail,
justice...,
Police
NPA 34, NPA