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Montpellier. AG Populaire Nuit Debout... C'est la rentrée !


Loi "Travail" votée au 49.3, remobilisation à l'ordre du jour

A lire ci-dessous


 
Mercredi 24 août à 19 h 30 Réunion inter-commissions (au kiosque Bosc de l'Esplanade)


Samedi 27 août à 18 h 00 Assemblée Générale Populaire
Nuit Debout
(place de la Comédie)

 
ZAD de Las Rébès

Dimanche 28 août

16h : Land’Art : ateliers de déco naturelle
·         19h : repas partagé
·         21h : projection du film Night Move
·         23h : débat autour de la question de l’action radicale

Pour préparer la reprise de la lutte...


Cliquer ici

Tout ce que le mouvement a réussi à faire pendant ces cinq mois a été gagné par la mobilisation de la jeunesse, puis de certains secteurs, et par la pression des salariés et des militants à la base sur les directions de leurs syndicats.
La loi a été adoptée mais la rue peut encore la défaire. À condition de s’en donner les moyens, c’est-à-dire de préparer consciemment l’affrontement avec le gouvernement, en sachant qu’il est clairement au service du Medef et que le dialogue prétendument social est tout autant qu’avec Sarkozy un jeu de dupes. Cliquer ici

 Texte spécialement recommandé

Mes propres relevés statistiques qui portent donc sur plus de 20 000 grèves ces trois dernières années montrent la même évolution – peut-être encore plus prononcée pour ces derniers temps, puisqu’on est passé d’une moyenne de 30 grèves par jour en juin 2015 à plus de 100 par jour début février 2016, surtout dans des petites entreprises et menées par des jeunes.
Les multiples grèves « invisibles » des couches ouvrières qu’on dit les plus « arriérées », mais qui sont les plus dynamiques et les plus combatives, sont celles des plus jeunes et des plus précaires, ce qui témoigne de ce que la jeunesse actuelle vit la lutte de classe plus que jamais. Cliquer ici

Je (Antoine) recommande spécialement ce passage du texte ci-dessus et ce qui le suit immédiatement qui concerne le plus directement le mouvement social que nous mené : "Le débat sur la flexibilité et la précarité ainsi que des attaques permanentes au niveau des  militants de ces secteurs n’est mené que souterrainement dans les syndicats. Tout le monde y est confronté mais il n’y a pas de réponse coordonnée et centralisée, il n’y a même plus le mot d’ordre d’interdire l’intérim.
Mais les agents de nettoyage, ceux de la sous-traitance nucléaire, les femmes de ménage des grands hôtels ont mené des conflits majeurs et ont gagné contre la sous-traitance. Cependant, ils ont été interdits de parole au congrès de la CGT – tout comme ceux de Goodyear -.
Ce mouvement contre la précarité s’est encore fait entendre spectaculairement avec #onvautmieuxqueça, au début de la lutte contre la loi travail, révélant largement l’étendue des reculs de la condition des jeunes salariés tout autant que leur rage et leurs combats mais illustrant aussi le fait que si l’énergie du mouvement était celle d’une jeunesse sans futur, sa direction politique a été celle des vieilles générations et structures issues du passé protégeant encore ce qui reste de leurs acquis. C’est légitime, mais ce n’est plus en phase avec la situation. Cependant, cette vieille génération a pesé politiquement sur la jeune au point de la rendre aveugle, y compris à ce qu’elle vivait.
Le problème politique du mouvement contre la loi travail a été le ratage de ce passage de relais .
Le mouvement contre la loi travail aurait pu faire éclater tout cela au grand jour, le rendre visible, s’en faire le porte parole, d’autant que bien des jeunes vivent déjà la loi travail avant l’heure, qu’ils savent qu’il faudrait pour gagner une lutte d’ensemble décidée contre le « monde » de la loi travail, dont la loi elle même n’est que la généralisation à tous de ce qui leur est déjà arrivé.
Or, si cela était dans l’air, ça ne s’est pas fait. Essayons de voir comment."
 
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La loi travail a été votée et promulguée le 9 août. Non-événement au parlement puisque c’est le 49-3 qui a eu raison de la démocratie représentative… Pour toutes celles et tous ceux qui ont battu le pavé ces derniers mois, fait grève, occupé les places, organisé des actions, des blocages, la question n’est pas réglée. Nombre de nuits debout, de rencontres, de débats sont déjà prévues et le 15 septembre une journée intersyndicale aura lieu. De même, l’affaire a rebondi en Europe avec la loi Peeters en Belgique et la mobilisation est encouragée dans d’autres pays. A cette heure, nous ne savons pas à quoi va ressembler cet automne après ce printemps que nous avons partagé avec l’enthousiasme de ceux et celles qui luttent. Les syndicats opposés à la loi doivent se retrouver et Solidaires propose de discuter des moyens qui peuvent permettre de continuer l’action dans la rue, les entreprises et les services, ou en justice. En attendant, nous revenons sur le fond pour que nous ayons tous les moyens d’engager la bataille. Nous donnons là un panorama de la loi travail avec l’ensemble des dispositions adoptées, certaines sont largement connues, d’autres nous avaient encore échappées.
 




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A Avignon comme ailleurs le PS cherche a criminaliser le mouvement social.
Les vacances auront été de courte durée. Deux militants du NPA sont convoqués a la surete générale. Le premier copain c'est vu notifier une assignation a comparaitre pour outrage sur l'ensemble des forces de l'ordreSon procés aura lieu le 10 novembre 2016. Cliquer ici

Accuser des militants, une stratégie (La Marseillaise)



Contrairement à des stéréotypes véhiculés par le patronat aussi bien que par une partie du mouvement ouvrier, le code du travail n’est pas tout bénef’ pour les travailleurs. Bien des dispositions qu’il contient sont inefficaces (qu’on pense par exemple à la protection des salarié-e-s contre le harcèlement), voire carrément réactionnaire : interdiction d’indexer l’évolution des salaires sur celle des prix ou obligation pour les travailleurs étrangers d’obtenir un titre de travail avant de pouvoir légalement exercer un emploi.
Mais surtout, le droit du travail est indispensable à la constitution et à la dissimulation des rapports capitalistes de production. C’est au travers notamment du contrat de travail qu’est instituée la fiction du salarié vendant librement sa force de travail sur un « marché » alors que dans le même temps le code le soumet à une discipline élaborée unilatéralement par le patron.
Mais défense quand même ! Cliquer ici

Ces dernières années, des contradictions de tout type se sont multipliées dans la CGT. A la faveur de la mobilisation contre la loi Travail, la pression de ses équipes militantes combatives, attachées à une lutte de classe, a été forte sur la direction confédérale…
Depuis des semaines gouvernement et patronat, lourdement accompagnés par les médias, pilonnent la CGT et plus particulièrement son secrétaire général, Philippe Martinez. Quelques mois en arrière, aucun militant n’aurait pourtant envisagé qu’une mobilisation de plus de quatre mois contre un projet gouvernemental trouverait à sa tête une intersyndicale animée par la CGT. Le contraste est grand avec une confédération au bord de la crise de nerfs quand Thierry Lepaon, en janvier 2015, était contraint à la démission. Cliquer ici

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A Montpellier
 

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Et aussi le mauvais feuilleton islamophobe de l'été

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