Hier Hiroshima et Nagasaki...
Aujourd'hui la dramatique illusion du no problem !
Correspondance, texte et photos, NPA 34
Pour la première fois à Montpellier, comme dans d'autres villes
(Paris, Bordeaux-Mégajoule, Dijon-Valduc, Londres, Berlin, Lomé au
Togo, Lagos au Nigeria, Livermore en Californie...) des personnes
ont jeûné pour manifester leur opposition aux armes nucléaires
entre le 6 et le 9 août, dates anniversaires des bombardements de
Hiroshima et Nagasaki.
Ces 4 jours de jeûne et d'action ont été
soutenus par Arrêt du nucléaire 34 (Adn34), Mouvement pour une
Alternative Non-violente 34 (Man34), Canva (Coordination de
l'Action Non-Violente de l'Arche), Mouvement pour le
désarmement, la paix et la liberté 34 (MDPL) et Pax Christi.
Distribution de tracts, stands sur l'Esplanade et actions symboliques
ont permis d'informer touristes et passants : pas toujours facile
tant la croyance en la dissuasion nucléaire est érigée en dogme. Et
puis, chez nous, le nucléaire, qu'il soit civil ou militaire, fait
partie de notre patrimoine, on ne pourrait pas s'en passer, c'est ce
qui ferait la "grandeur" de la France. Ou alors, on ne voit pas
comment faire autrement. Dans la chaleur du mois d'août et malgré
la fatigue, les jeûneurs ont argumenté sur la menace que font peser
sur le monde les neuf Etats qui possèdent la bombe, sur le coût du
nucléaire militaire, sur les banques qui financent les armes nucléaires.
Les cérémonies du 6 et du 9 août avec die in (protestation par laquelle est mimée la mort) et lectures de textes ont commémoré les bombardements atomiques.
Le succès, compte
tenu de la période estivale, a été au rendez vous pour la projection de "La bombe" au cinéma Utopia. Dans son surprenant
"documentaire-fiction", Peter Watkins, s'appuyant sur des
témoignages et des images d' Hiroshima, met en scène des
"interviews" d'habitants, de pompiers, de policiers, de médecins, de
politiques, d'experts, dans les jours qui précèdent et dans ceux
qui suivent l'explosion d'une bombe atomique au Royaume-Uni dans les
années 1960, dans le contexte de Guerre froide d'alors. Sont mises
en scène des évacuations d'habitants londoniens dans des zones
rurales, où les habitants sont contraints d'accueillir et de
nourrir des familles déplacées, puis les scènes d'horreur de
l'explosion, les morts, les brûlés, les traumatisés à vie, mais
aussi le chaos social qui s'ensuit, le manque d'eau, de nourriture,
la désorganisation. Et la conséquence immédiate : l'encadrement des
populations par la police et l'armée, l'exécution sommaire de ceux
qui refusent d'obéir.
A noter que les militants antinucléaires vivent eux aussi la répression du
mouvement social : à Paris... deux militants contre les armes
nucléaires font 24h de garde à vue et sont poursuivis pour
"dégradation grave en réunion" pour ... avoir collé des autocollants et
écrit des slogans à la craie sur le local du parti Les Républicains (lire ici).
Correspondant NPA 34
La Marseillaise 9 août 2016
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Pour info
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