G I Abdallah : "Votre mobilisation dans la diversité de votre engagement, m’apporte beaucoup de force et me fait chaud au cœur."
Communiqué du NPA pour Abdallah (Lannemezan
22/10/2016)
Il est important
pour nous d’être présents aujourd’hui pour Georges Abdallah, aux côtés des
individus, des collectifs et organisations pour témoigner de notre solidarité
et participer à briser le mur de silence qui entoure encore le maintien en détention du plus ancien
prisonnier politique de France et bientôt du monde, la durée de sa détention
dépasse celle déjà trop longue du camarade Jean-Marc Rouillan ou celle encore
plus longue de Nelson Mandela. La suite est à lire ci-dessous (Correspondance NPA 34 à Lannemezan).
Il purge une peine de réclusion à perpétuité pour complicité d'assassinat d'un responsable Israélien du Mossad, et d'un attaché militaire américain. «Georges Ibrahim est emprisonné depuis 33 ans indique Christian Zueras le porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste des Hautes Pyrénées (NPA) présent devant la centrale pénitentiaire et qui représentait Philippe Poutou. Je suis là pour demander sa libération. Personne ne peut rester en prison indéfiniment en étant coupable sans preuve. Même Yves Bonnet, directeur à l'époque de la DST, a déclaré, entre autres, que rien ne justifiait l'incarcération de Georges Ibrahim Abdallah qui est le plus vieux détenu politique d'Europe.
Selon Nicolas, militant du Collectif Rouge International : «Georges Ibrahim a demandé 9 fois sa libération conditionnelle. Deux de ses demandes ont abouti à un jugement demandant sa libération. Mais, sous la pression des États-Unis et d'Israël, l'état Français refuse de le libérer bien que son pays d'origine, le Liban, manifeste sa volonté de l'accueillir. Nous avons créé La campagne Unitaire pour la libération de G.I Abdallah, afin de donner plus de visibilité et d'efficacité à nos actions.» (Article à retrouver sur le site de La Dépêche)
Suite du communiqué du NPA
Ce procès est un
procès politique. Comment, depuis plus d’un quart de siècle, tous les
souverainistes de droite de gauche comme de droite si fiers d'une France parmi
les plus grandes puissances mondiales, comment, se
laissent-ils dicter leur ligne de conduite par la diplomatie étatsunienne ?
- comment laissent-ils leurs services de renseignements et leur justice se placer sous la tutelle du lobby sioniste et des Etats-Unis?
- comment acceptent-ils, dans leur grande démocratie, que la
presse, et surtout la presse de gauche participe à la mascarade ?
Pour nous, militants ANTICAPITALISTES, la réponse est à trouver dans la voie néolibérale et néocoloniale empruntée par la France. Cette voie responsable des pires crises économiques et sociales, une voie qui exacerbent les conflits un peu partout et particulièrement au Moyen Orient. Cette voie est soumise à une idéologie liberticide et sécuritaire qui limite droits et libertés dans tous les pays, en criminalisant celles et ceux qui relèvent la tête, qui luttent ou résistent pour préserver leurs terres, leurs cultures ou leurs droits…
Pour nous, militants ANTICAPITALISTES, la réponse est à trouver dans la voie néolibérale et néocoloniale empruntée par la France. Cette voie responsable des pires crises économiques et sociales, une voie qui exacerbent les conflits un peu partout et particulièrement au Moyen Orient. Cette voie est soumise à une idéologie liberticide et sécuritaire qui limite droits et libertés dans tous les pays, en criminalisant celles et ceux qui relèvent la tête, qui luttent ou résistent pour préserver leurs terres, leurs cultures ou leurs droits…
Nous, militant-e-s anticapitalistes, anti-impérialistes et internationalistes, défenseurs de la liberté des peuples et de leur autodétermination, témoignons de notre solidarité avec tous les prisonniers politiques et tous les militants et militantes qui s’inscrivent dans les combats de résistance à l’impérialisme et au capitalisme, quels que soient les lieux, quelles que soient leurs origines : de la Palestine au Mexique, de la Kanakie au Pays Basque.
Aujourd’hui nous intervenons dans un contexte particulier: sous état d'urgence, dans une période de défaite sociale car nous devons reconnaître que nous avons perdu la bataille contre la loi travail, dans une période de répression du mouvement social illustrée par les peines requises à l'encontre des syndicalistes de Good Year ou d'Air France, illustrée par les violences subies par les manifestant-e-s, illustrée par des centaines d'interpellations en marge des manifestations contre la loi travail, Nous intervenons dans une période de repli nationaliste et identitaire de rejets des migrants, dans une période ou comme à Montpellier l'expression de la campagne BDS est remise en cause : condamnation de 2 militant-e-s, interdiction de tenir le stand place de la Comédie et même le port du T Shirt « Boycott Israel Apartheid » devient un motif de convocation au commissariat.
Alors …Aujourd’hui avec le collectif pour sa libération, avec vous tous ici présentEs, exigeons la
libération de Georges Abdallah.
Je terminerai avec une phrase empruntée à
Georges : « Ensemble camarades nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble
que nous vaincrons ».
LIBERTE pour GEORGE ABDALLAH !!!Photos de Geneviève (NPA 34)
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