Un procès politique : la direction de Goodyear ayant retiré sa plainte, c'est le procureur, "la voix du gouvernement", qui demandait la condamnation et la prison ferme ! Premier recul (insuffisant) devant la vague d'indignation, il réclame désormais du sursis !
Montpellier Debout pour les libertés syndicales et contre toute répression !
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées devant la Préfecture de Montpellier à l'appel de l'AG Populaire Nuit Debout. Objectif : marquer, à 900 km de distance, un soutien symbolique aux syndicalistes menacés d'être condamnés et embastillés ! A midi une trentaine de personnes avaient fait de même au même endroit à l'appel de la CGT.
L’ancien leader syndical Mickaël Wamen s’est ainsi montré confiant avant son arrivée au tribunal : «C’est (la) relaxe ou rien, point. Quand vous n’avez rien fait, ça ne peut être que la relaxe.» (Vidéo). Cliquer ici
Depuis 2006, les salariéEs de Goodyear d’Amiens se battent contre la fermeture de l’usine. Le prétexte à la fermeture était le refus du personnel en 2007 d’une organisation du travail en 4x8, assurant une meilleure productivité mais détruisant la santé....
Multipliant les mobilisations, les rassemblements et les batailles juridiques, ils ont, pendant toutes ces années, tenu en échec la volonté d’un grand groupe de liquider un site dans le cadre d’une réorganisation dans laquelle le devenir des salariéEs était bien la dernière de ses préoccupations.
Une lutte acharnée
Déjà en 2013, Valls condamnait les violences lors d’un rassemblement à Amiens... pour quelques œufs, bombes à peinture et pneus brûlés. Après, ce fut la confrontation avec Taylor, patron de combat de Titan, l’éventuel repreneur de Goodyear, qui avait traité les militants CGT de « timbrés », affirmant qu’à Amiens, les « soi-disant ouvriers » ont « une heure pour leur pause et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures »... Cliquer ici
Il dénonce les violences policières : « J’les ai vu les mecs de la BAC, jeans-baskets, arborant des autocollants et des badges syndicaux pour se fondre dans la masse. » et s'insurge contre la violence sociale des riches « La véritable violence se trouve dans le chômage de masse, les divorces, les suicides, les pertes de garde d’enfants, les baraques qu’on te pique parce que t’as plus de boulot ». Il s'étonne d'ailleurs de voir les flics si provocateurs et accrocs à la matraque, mais se réjouit de voir les français.es nombreux.ses et déterminé.es à se battre.
Ce qui étonne dans le discours du syndicaliste, c'est son rapport à la violence. On le sent à bout. « Ce n’est pas avec des chants et des manifs main dans la main, que nous renverserons quoi que ce soit. » Cliquer ici
NPA 34, NPA
Depuis 2006, les salariéEs de Goodyear d’Amiens se battent contre la fermeture de l’usine. Le prétexte à la fermeture était le refus du personnel en 2007 d’une organisation du travail en 4x8, assurant une meilleure productivité mais détruisant la santé....
Multipliant les mobilisations, les rassemblements et les batailles juridiques, ils ont, pendant toutes ces années, tenu en échec la volonté d’un grand groupe de liquider un site dans le cadre d’une réorganisation dans laquelle le devenir des salariéEs était bien la dernière de ses préoccupations.
Une lutte acharnée
Déjà en 2013, Valls condamnait les violences lors d’un rassemblement à Amiens... pour quelques œufs, bombes à peinture et pneus brûlés. Après, ce fut la confrontation avec Taylor, patron de combat de Titan, l’éventuel repreneur de Goodyear, qui avait traité les militants CGT de « timbrés », affirmant qu’à Amiens, les « soi-disant ouvriers » ont « une heure pour leur pause et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures »... Cliquer ici
Et aussi
Il dénonce les violences policières : « J’les ai vu les mecs de la BAC, jeans-baskets, arborant des autocollants et des badges syndicaux pour se fondre dans la masse. » et s'insurge contre la violence sociale des riches « La véritable violence se trouve dans le chômage de masse, les divorces, les suicides, les pertes de garde d’enfants, les baraques qu’on te pique parce que t’as plus de boulot ». Il s'étonne d'ailleurs de voir les flics si provocateurs et accrocs à la matraque, mais se réjouit de voir les français.es nombreux.ses et déterminé.es à se battre.
Ce qui étonne dans le discours du syndicaliste, c'est son rapport à la violence. On le sent à bout. « Ce n’est pas avec des chants et des manifs main dans la main, que nous renverserons quoi que ce soit. » Cliquer ici
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