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Montpellier. Samedi prochain organisons la plus large solidarité avec BDS 34 !


 Saurel, préfet, bas les pattes : BDS 34 c'est nous tous/toutes (membres d'une vingtaine d'organisations et des inorganisé-es) !


Le comité BDSF34 est l’objet d’une offensive sans précédent de la part de la Mairie de Montpellier et de la préfecture. Cette offensive porte gravement atteinte à sa liberté d’expression et d’opinion. La mairie interdit toute possibilité de stand « Solidarité avec la Palestine » place de la Comédie, la préfecture envoie sa police et fait convoquer au commissariat trois militants BDS pour port du T-Shirt en raison de la mention « Boycott Israël apartheid ». Ainsi la France est un des seul pays avec Israël (!) à interdire l’appel au boycott ! 


Cette offensive est partie intégrante du contexte d’État d’urgence et de régression sociale (Interdiction de manifester et répression pendant la COP21, loi travail imposée, criminalisation des syndicats, répression violente et judiciaire des syndicalistes et des manifestants etc.). 

À ce titre l’attaque contre BDSF34 ne concerne pas seulement les associations, partis et syndicats adhérents au plan national de la Campagne BDS France mais l’ensemble des acteurs du mouvement social, écologique, politique, alternatif. Ensemble ils doivent faire bloc et riposter pour imposer, sur tous les terrains la défense de leur liberté d’expression et d’opinion, notamment en revendiquant l’occupation de l’espace public comme espace d’information, d’expression et de rencontre avec la population.

C’est la raison pour laquelle les signataires appellent à une action de réappropriation de l’espace public en vue de réaffirmer ensemble et en acte, notre liberté d’expression et d’opinion, en marquant notre solidarité avec BDSF34 en participant au RASSEMBLEMENT
Samedi  5 NOVEMBRE  2016 de 15h à 17h30 Place de la Comédie. 

LES SIGNATAIRES : (premiers signataires)

AL (Alternative Libertaire)
APLR (Association des Palestiniens du Languedoc-Roussillon)
ADN34 (Arrêt Du Nucléaire 34)
CCIPPP34 (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien)
CIMADE (Région)
CMF (Collectif des Musulmans de France)
Comité BDS France 34
GIA Montpellier (Comité de Soutien à Georges Ibrahim Abdallah)
CGA (Coordination des Groupes Anarchistes)
CRI (Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie)
Ensemble ! 34
Les Désobéissants 34
MAN ( Mouvement pour une Alternative Non-violente)
Maison de la Paix, Les Amis de l’Arche
NPA 34 ( Nouveau Parti Anticapitaliste)
PG ( Parti de gauche)
Podemos (Cercle de Montpellier)
SOLIDAIRES 34
UJFP ( Union Juive Française pour la Paix) 

Pour se joindre aux signataires, contact : comitebdsfrance34@gmail.com

Pour comprendre les tenants et aboutissants de cet arbitraire à combattre


A lire aussi sur le site de BDS 34

  
  



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La Cisjordanie, Jérusalem et la bande de Gaza sont soumises au régime de l’occupation depuis 1967... 

Ni les accords d’Oslo (1993-1994) ni le « retrait unilatéral » de Gaza (2005) n’ont modifié cet état de fait : c’est l’État d’Israël qui contrôle ces territoires, soit par une présence directe (Jérusalem et Cisjordanie), soit par un bouclage strict (Gaza). Depuis près de 50 ans, l’occupation est une donnée permanente de la vie des Palestiniens, ce qui a bien évidemment entraîné des dynamiques de résistance, mais aussi, phénomène souvent sous-estimé, d’adaptation. 

Contradictions 

À l’instar de toutes les populations sujettes à une occupation étrangère – et les Français sont bien placés pour le savoir –, les Palestiniens n’ont jamais été un « tout » homogène dans leurs rapports avec la puissance occupante. Traversée de contradictions, la société palestinienne n’est pas, contrairement à l’image d’Épinal véhiculée dans certains cercles dirigeants du mouvement national palestinien ou dans certains secteurs du mouvement de solidarité, une collectivité unanimement résistante au sein de laquelle toutes et tous seraient prêts à renoncer à tout confort quotidien, aussi relatif soit-il, au nom de la lutte pour une libération future.

La vie d’un peuple sous occupation, a fortiori lorsque cette occupation s’installe pendant des décennies, ne se résume pas à la résistance à l’occupation, mais s’organise autour d’un rapport complexe et dialectique entre lutte pour la libération et aménagement d’espaces au sein du dispositif d’occupation. La résistance n’est pas un but en soi, mais un moyen pour se libérer de l’oppression et de la répression, et lorsque cet objectif paraît trop lointain, voire inatteignable, nombreux sont ceux qui tentent de s’accommoder de l’occupation et d’améliorer leur quotidien, quitte à renoncer à l’affrontement direct avec la puissance occupante. Cliquer ici

Tous aux abris, BHL attaque en piqué...

  Bernard-Henri Lévy, alias BHL, alias Bernard, alias le philosophe en chemise blanche, était invité le 27 septembre dernier au Parlement européen pour participer à une conférence intitulée “L’avenir des communautés juives en Europe”. 

Une intervention d’une quinzaine de minutes, passée relativement inaperçue, au cours de laquelle le libérateur de la Libye a tenté de donner un aperçu de la situation des Juifs en Europe et des “nouveaux visages” de l’antisémitisme. 

Et comme de bien entendu, BHL n’a pu s’empêcher de reprendre à son compte l’antienne selon laquelle “l’antisionisme est la forme nouvelle de l’antisémitisme”, amalgamant sans aucun scrupule l’extrême-droite la plus abjecte et le mouvement de solidarité avec les Palestiniens. Cliquer ici

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 NPA 34, NPA

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