Libérez Jules ! Encagez la police !
Aujourd’hui
[jeudi 17 novembre 2016] la police l’a interpellé en pleine rue vers 17h en
centre-ville : sans aucun motif, plusieurs flics en uniforme lui ont demandés
de les suivre et l’ont emmené au commissariat où il a été mis en garde à vue.
Soyons
nombreux-ses pour soutenir Jules à 19h30 à l’arrêt de tram Voltaire (ligne 3)
le vendredi 18 novembre 2016.
Dans cet
article nous relayerons les informations mises à jour.
Militant actif dans la
lutte contre la loi travail et contre l’état d’urgence depuis des mois, notre
camarade Jules Panetier fait parti des trop nombreuses victimes de la
criminalisation des mouvements politiques. Il a refusé de faire profil bas
après une lourde condamnation cet été et a maintenu son engagement et sa
présence dans les luttes. Aujourd’hui la police l’a interpellé en pleine rue
vers 17h en centre-ville : sans aucun motif, plusieurs flics en uniforme
lui ont demandés de les suivre et l’ont emmené au commissariat où il a été mis
en garde à vue.
Nous ne
savons pas encore de quoi il est inculpé mais ce que nous savons c’est que
depuis des semaines des policiers en uniforme ou en civil harcèlent notre
copain dans la rue, tentent de l’intimider, voire le menacent ouvertement d’un
nouvel emprisonnement.
Encore une
fois et dans un climat particulièrement puant avec les manifs de flics qui
s’enchaînent, la police montre son vrai visage celui de l’arbitraire et de
l’abus de pouvoir !
Liberté pour
tous les prisonniers ! Stop au harcèlement de rue ! Désarmons la
police !
A lire aussi
Et aussi
Et encore 1
La police, toujours sur la route du mouvement social... Photothèque rouge / JMB
Droit
dans leurs bottes, le maître de Matignon et son valet Cazeneuve
multiplient les déclarations haineuses d’appel à la répression contre le
mouvement social. Après la destruction du bidonville de Calais et des
campements de migrantEs parisiens, ce sont les occupants de la ZAD de
Notre-Dame des-Landes qui sont à leur tour menacés d’expulsion « avant
l’hiver »... Mais au-delà de ces exemples fortement médiatisés, ce sont des centaines de syndicalistes, de manifestantEs et d’acteurs du mouvement social sur lesquels depuis un an s’abat la répression d’État.
Des chiffres impressionnants
D’après un recensement non exhaustif, établi par nos soins à partir de sources syndicales, de sites militants, d’articles parus dans la presse régionale, 725 personnes ont été ou sont actuellement poursuivies devant les tribunaux, licenciées ou sanctionnées pour fait de grève depuis un an. 390 audiences devant les tribunaux, conseils de discipline et autres instances disciplinaires se sont tenues ou vont se tenir... En ce qui concerne le nombre de personnes incarcérées au titre du mouvement social, nous ne pouvons que nous référer aux sources officielles : rappelons seulement que la chancellerie l’avait chiffré à 253 au début de l’été.
Depuis 5 mois, trois personnes inculpés dans le cadre de la manifestation de riposte au rassemblement policier du 18 mai place de la République sont en détention préventive. Les chefs d’inculpation n’ont à ce jour pas été requalifiés, l’enquête continue, et ces camarades risquent toujours d’être déférés devant la cour d’assises... Cliquer ici
Et encore 2
NPA 34 : L'arbitraire policier, l'arbitraire judiciaire
Jules harcelé depuis plusieurs jours par la police et aujourd'hui placé en garde à vue; Cassandre condamnée ce même jour (1). L'Etat policier frappe fort à Montpellier (comme ailleurs) car son centre opérationnel, le gouvernement, est faible, politiquement exsangue, totalement délégitimé après plusieurs mois de lutte contre sa loi "travail" et alors que se lance la campagne des présidentielles : il sait bien que ce mouvement social peut à tout moment rebondir, chien fou indépendant des cycles électoralistes, pour lui faire payer la promulgation, au 49.3, de cette loi scélérate et la poursuite de sa politique antipopulaire. A nous d'organiser la riposte sur le terrain des libertés et du refus de la répression car là se prépare aussi cette relance toujours plus nécessaire d'une mobilisation générale sur la défense des droits sociaux et pour la construction d'un autre monde !
Obtenons que la police libère les rues qu'elle occupe illégalement ! Exigeons que des enquêtes soient déclenchées à son encontre pour abus de pouvoir, harcèlements et détentions arbitraires, pour atteinte à l'intégrité physique et pour mise en danger de la vie des personnes ! Abrogation de l'état d'urgence ! Révision des procès à charge intentés contre les manifestant-es opposé-es à la loi travail ! Stop à la répression menée contre les migrant-es...
La lutte continue !
(1) Elle a été reconnue coupable et condamnée à un mois de prison avec sursis, 100€ d'amende et 100€ par flic (donc fois 6) ! Pour le jet d'un ballon plein de peinture qui s'est écrasé au sol sans plus de dommages pour personne !
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L'antidote à l'Etat policier
NPA 34, NPA