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Montpellier. Le NPA 34 en solidarité avec Alep...


Ce samedi matin entre Comédie et Triangle-Polygone...
contre Tragédie syrienne et Cercle infernal des renoncements à l'internationalisme !

18 décembre. Syrie: les évacuations à Alep reportées après un grave incident

Pour le peuple syrien

Pour la population martyre d'Alep

Pour son évacuation ainsi que celle des combattants antiAssad en toute sécurité

Pour la révolution syrienne

Pour son armement nécessaire à sa survie

Contre la dictature sanglante d'Assad et l'appui qu'il reçoit de l'Iran

Contre le totalitarisme sanguinaire des djihadistes et contre l'appui qu'ils reçoivent de l'Arabie Saoudite, du Qatar...
 
Contre l'intervention criminelle de la Russie de Poutine

Contre l'offensive militaire de la Turquie contre les Kurdes

Contre les manoeuvres diplomatiques et géopolitiques des Etats-Unis et de l'Union Européenne contribuant à l'affaiblissement politique et militaire de la révolution et donnant carte blanche au massacre d'Alep

Contre l'alignement d'une partie de la gauche dite radicale sur Assad et Poutine et donc contre la révolution syrienne
















Le tract distribué...
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 La mobilisation montpelliéraine d'hier soir...

250 personnes ont répondu à l'appel du collectif: "Alep pour un cessez le feu immédiat" et de l'association humanitaire: "Free Syria".
Après un rassemblement devant l'office du tourisme, le cortège s'est dirigé vers la préfecture en scandant "Poutine assassin, Bachar assassin, Cessez le feu immédiat !).

Le cortège était très divers puisque l'on pouvait croiser quelques membres du PCF, des "socialistes", de la LDH, d'Ensemble ou du NPA ainsi que de nombreux anonymes, souvent des jeunes, toutes et tous choquéEs par les massacres. 

A la préfecture, un membre du collectif  "Alep pour un cessez le feu immédiat" est intervenu pour dénoncer les exactions du régime de Bachar, de la Russie et de Daech, indiquant qu'il y avait une "troisième" voie  celle de la Syrie démocratique, celle qui est massacrée, précisant que la solidarité doit se renforcer car, après Alep, il y aura d'autres massacres. La guerre n'est pas terminée.

Correspondante du NPA 34
  

Et aussi


 Contre les simplismes répandus par certain-es à gauche, comprendre le rapport inter-impérialiste en jeu en Syrie et plus largement dans la région ... Le point de vue de Gilbert Achcar.

La raison officielle initiale donnée pour l’intervention a été façonnée pour que la Russie obtienne un feu vert occidental, en particulier américain. Dans la mesure où les pays occidentaux bombardent l’Etat islamique en Syrie, ils n’étaient certainement pas en mesure de formuler des objections à la Russie de faire de même. C’est avec ce prétexte que Poutine a vendu son intervention à Washington avant de la mettre en œuvre, et Washington a officiellement acheté. Au tout début, avant que la Russie planifie le commencement des bombardements, les déclarations de Washington saluaient la contribution de la Russie au combat contre l’Etat islamique. C’était, bien entendu, complètement illusoire – une supercherie. Mais je serais très surpris si, à Washington, ils s’imaginaient réellement que la Russie déployait des forces en Syrie pour combattre l’Etat islamique.

Ils ne peuvent ignorer que le véritable objectif de l’intervention russe est de consolider le régime de Bachar el-Assad. Le fait est que Washigton partage le véritable objectif de l’intervention de Moscou: empêcher l’effondrement du régime Assad. Depuis la première phase du soulèvement en Syrie, l’administration des Etats-Unis, même lorsqu’elle commença à dire qu’Assad devrait se retirer, a toujours insisté sur le fait que le régime devrait rester en place. Contrairement ce qu’imaginent des critiques simplistes des Etats-Unis, l’administration Obama n’est en aucune mesure impliquée dans une affaire de «changement de régime» en Syrie – c’est plutôt le contraire qui est vrai. Elle souhaite uniquement un régime Assad sans Assad. C’est la «leçon» qu’elle a tirée de l’échec catastrophique des Etats-Unis en Irak: rétrospectivement, elle pense que les Etats-Unis auraient dû opter pour un scénario que l’on pourrait qualifier de «saddamisme sans Saddam», plutôt que de démanteler les appareils du régime irakien. 

C’est la raison pour laquelle l’intervention de Poutine était vue plutôt favorablement par Washington. Il y a beaucoup d’hypocrisie dans la plainte actuelle de l’administration Obama sur le fait que la plus grande partie des frappes russes sont dirigées contre l’opposition syrienne n’appartenant pas à l’Etat islamique. Ils blâment la Russie pour ne pas frapper suffisamment l’Etat islamique: si la proportion des frappes russes contre l’Etat islamique avaient été plus importante, leur collusion leur aurait été plus confortable. Ils se seraient opposés dans une bien moindre mesure aux frappes consolidant le régime Assad. Et, pourtant, l’espoir de Washington est que Poutine empêchera non seulement un effondrement du régime et le consolidera, mais qu’il contribuera également à aboutir à une espèce de résolution politique du conflit. Pour l’heure, cela relève plus du prendre ses désirs pour une réalité que d’une concrétisation que de cette option. 

L’objectif central de l’intervention militaire russe en Syrie était d’étayer le régime en un moment où ce dernier subissait de fortes pertes depuis l’été dernier. Assad lui-même a reconnu en juillet 2015 l’incapacité du régime de conserver des fractions de territoire qu’il contrôlait jusque-là. L’intervention de Moscou a pour objectif d’empêcher l’effondrement du régime et de lui permettre de reconquérir le territoire qu’il a perdu au cours de l’été passé. C’est là l’objectif fondamental et premier de l’intervention russe. 

Il y a toutefois un second but, qui dépasse largement la Syrie et qui se traduit dans le fait que la Russie a envoyé en Syrie une certaine sélection de ses forces aériennes de combat et a procédé à des tirs de missiles depuis la mer Caspienne. Cela apparaît un peu comme le «moment du Golfe» de l’impérialisme russe. Ce que je veux dire par là, c’est que Poutine réalise, à plus petite échelle, ce que les Etats-Unis réalisèrent en 1991 lorsqu’ils firent étalage de leur armement avancé contre l’Irak au cours de la première guerre du Golfe. C’était une manière de dire au monde: «Voyez à quel point nous sommes puissants! Voyez quelle est l’efficacité de notre armement!» Et c’était là un argument majeur pour la réaffirmation de l’hégémonie américaine en un moment historique crucial. La Guerre froide touchait à sa fin – 1991 se révéla, comme vous le savez bien, la dernière année d’existence de l’Union soviétique. L’impérialisme américain avait besoin de réaffirmer la fonction de son hégémonie au sein du système mondial. 

Ce que Poutine fait actuellement avec cette démonstration de force revient à dire au monde: «Nous, Russes, possédons aussi un armement avancé, nous pouvons aussi être à la hauteur, et nous sommes en réalité plus fiables que les Etats-Unis.» L’intimidation machiste de Poutine contraste fortement avec l’attitude timide de l’administration Obama au Moyen-Orient au cours des dernières années. Poutine se gagne des amis dans la région. Il a développé des relations avec l’autocrate contre-révolutionnaire d’Egypte Sissi ainsi qu’avec le gouvernement irakien. L’Irak et l’Egypte sont deux Etats qui étaient considérés comme appartenant à la sphère d’influence des Etats-Unis, et pourtant les deux soutiennent l’intervention russe, les deux achètent des armes russes et développent des rapports militaires et stratégiques avec Moscou. Cela est, bien entendu, une percée majeure pour l’impérialisme russe dans sa concurrence avec l’impérialisme des Etats-Unis. De ce point de vue, l’intervention en cours de la Russie devrait être vue comme faisant partie de la compétition inter-impérialiste. Le texte intégral


Pendant ce temps à Mossoul (Irak), parfois mis en parallèle avec Alep mais où, à la différence de celle-ci, Daesch (EU) occupe la ville...

En Iraq, l’offensive lancée le 17 octobre pour reprendre à l’EI la ville de Mossoul, par les forces armées irakiennes et les milices paramilitaires du Hachd al-Chaabi («mobilisation populaire») en quasi majorité constitué de groupes fondamentalistes chiites proche de la République Islamique d’Iran, d’un côté et de l’autres les forces kurdes peshmerga de Barzani assisté par le gouvernement turc se poursuivent également, malgré des combats féroces. Un total d’environ 100,000 combattants participe à l’opération. Cette offensive reçoit également le soutien aérien de la coalition internationale sous la direction des Etats Unis, qui bombarde des positions de l’Etat islamique en Syrie et en Irak depuis aout 2014. Cette coalition est coupable de nombreuses bavures causant la mort de plus de 1.900 civils dans les deux pays depuis le début des frappes. Les gouvernements français et américains apportent également un soutien logistique sur le terrain aux forces armées irakiennes depuis le début de la campagne pour la reconquête de Mossoul.

[…] Des chefs de tribus sunnites […] ont réaffirmé leur méfiance envers le gouvernement actuel irakien et la classe politique irakienne en général. Fin novembre, une loi votée par la majorité du parlement irakien, dominée par les forces fondamentalistes chiites, a légalisé les milices paramilitaires du Hachd al-Chaabi comme un corps militaire de l’état, séparé de l’armée. Les députés de confessions sunnites ont boycotté cette séance du parlement en s’opposant à l’existence de groupes armés en dehors de l’armée et de la police. Ils s’inquiétaient également que cette loi renforcera la domination des « forces gouvernantes chiite » et « l’influence régionale de l’Iran sur l’Iraq ». Ces groupes sont coupables d’exactions contre des populations sunnites, tandis qu’ils disposent d’une certaine autonomie, malgré des tentatives du premier ministre irakien Abadi de les faire venir sous le giron de l’état. Ces forces paramilitaires contrôlent des dizaines prisons, et ont même en juin dernier pris le contrôle d’une base militaire de l’armée irakienne dans la ville de Balad, au nord de Bagdad, durant quelques jours contre les ordres du gouvernement central. Cliquer ici

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