"Ils ont participé à des luttes sociales et ils se retrouvent devant un tribunal"
Bienvenue sur notre antenne, heureuse de vous retrouver
Voici les titres de ce journal rythmé
Pénalisation des luttes collectives
Au cœur du tribunal, nos images exclusives
À Notre-Dame-des-Landes, les porteurs du projet
Promettent un aéroport avec jardin bocager
Le régime turc, de plus en plus brutal
L’analyse de notre envoyée spéciale
Et puis le président ne se présentera pas
Un exemple à suivre pour tous les candidats
Sans oublier Astrid, toujours fidèle
Pour une météo nucléaire pleine de bonnes nouvelles ! Vidéo : cliquer ici
"L’histoire retiendra sans aucun doute qu’en 2016, un gouvernement socialiste a utilisé une loi d’exception pour étouffer un mouvement social."
« Vous êtes ici parce que votre sœur fait trop de bruit » (le gendarme aux deux frères qu'il emmenait en prison)
L’ironie est d’une terrible cruauté : dans la nuit du mercredi 14
au jeudi 15 décembre, Bagui Traoré, grand frère d’Adama Traoré, mort
asphyxié le 19 juillet dernier face contre terre et menottes dans le dos
dans la cour de gendarmerie de Persan (Val d’Oise), a été condamné à
verser 5 740 euros de dommages et intérêts aux six policiers municipaux
et deux gendarmes parties civiles dans son procès. Parmi eux, le
commandant de la brigade de gendarmerie de Persan… Reconnu coupable
d’outrages, menaces et violences contre personnes dépositaire de
l’autorité publique, Bagui Traoré écope aussi d’une peine de huit mois
ferme, assortie d’une interdiction de séjour à Beaumont-sur-Oise,
commune où se trouve une grande partie de sa famille, dont sa mère avec
qui il habite. Cliquer ici
On ne peut pas dissocier la zone d’exception qui s’est constituée à Calais au fil des années de l’installation d’un état d’exception se pérennisant sur l’ensemble du territoire. Ainsi l’utilisation de la police pour une politique de harcèlement des exilé-e-s et dans une moindre mesure des aidant-e-s, politique qui passe par de multiples violations du droit, crée une situation d’impunité renforcée lorsque le gouvernement, impopulaire et affaibli, dépend de sa police pour imposer sa politique, comme on l’a vu notamment lors du mouvement d’opposition à la Loi travail. Cliquer ici
…Les jugements de la Cour vous rendront blanc ou noir ». La Fontaine,
une fois encore, n’aura pas été démenti. L’ancienne ministre de
l’Économie de Sarkozy, actuelle directrice du FMI, Christine Lagarde, ne
subira aucune peine ni de prison, ni financière, ni même d’inscription
au casier judiciaire... alors qu’elle a pourtant été reconnue coupable
dans l’affaire Tapie.
Avant le procès, elle a eu droit à tous les égards. Une juridiction spéciale d’abord, la Cour de justice de la République, chargée de juger les délits commis par des ministres au cours de leur fonction. Un procureur plein d’indulgence ensuite, le représentant de l’État, le procureur du ministère public, qui avait demandé... la relaxe. Une accusation bénigne, de « négligence », enfin ! Une « négligence » qui a coûté à l’État la bagatelle de 405 millions d’euros qui ont été versés à Bernard Tapie, l’homme d’affaires ami de Mitterrand avant de devenir l’obligé de Sarkozy. Une somme qui comprend 45 millions d’euros, entièrement déductible d’impôts, que Tapie a reçue au titre du préjudice moral qu’il aurait subi dans l’affaire ! Cliquer ici
NPA 34, NPA
L’analyse de notre envoyée spéciale
Et puis le président ne se présentera pas
Un exemple à suivre pour tous les candidats
Sans oublier Astrid, toujours fidèle
Pour une météo nucléaire pleine de bonnes nouvelles ! Vidéo : cliquer ici
Plus que jamais indémodable...
Au pays du raisonnement circulaire "« L’état
d’urgence, c’est l’État de droit. ». Orwell réveille-toi, les socialos sont devenus fous...
Au régime du "péril imminent permanent" ... « L’état d’urgence, cet instrument banalisé de l’ordre public »
Au régime du "péril imminent permanent" ... « L’état d’urgence, cet instrument banalisé de l’ordre public »
"L’histoire retiendra sans aucun doute qu’en 2016, un gouvernement socialiste a utilisé une loi d’exception pour étouffer un mouvement social."
L'"exception ordinaire" servie sur un plateau à François Fillon ou à Marine Le Pen ? A rapprocher de ....................>
"L’exemple des États-Unis nous montre à quel point un régime d’exception
peut devenir l’ordinaire de la démocratie, sans même que l’on s’en rende
compte, par habitude ou lassitude, jusqu’à ce qu’un Donald Trump arrive
au pouvoir."
"Déjà, à droite, certains évoquent la possibilité de créer des camps pour interner les djihadistes « fichés S ». Soit plusieurs centaines de personnes parquées dans des « Guantanamo à la française »."
En 2017 si l'état d'urgence est prolongé par la nouvelle majorité, "quelles seront les cibles du nouveau pouvoir ?
Les zadistes ? Les syndicalistes ? Les « droits de l’hommistes » ?" Cliquer ici (article accessible aux abonné-es)
« Vous êtes ici parce que votre sœur fait trop de bruit » (le gendarme aux deux frères qu'il emmenait en prison)
On ne peut pas dissocier la zone d’exception qui s’est constituée à Calais au fil des années de l’installation d’un état d’exception se pérennisant sur l’ensemble du territoire. Ainsi l’utilisation de la police pour une politique de harcèlement des exilé-e-s et dans une moindre mesure des aidant-e-s, politique qui passe par de multiples violations du droit, crée une situation d’impunité renforcée lorsque le gouvernement, impopulaire et affaibli, dépend de sa police pour imposer sa politique, comme on l’a vu notamment lors du mouvement d’opposition à la Loi travail. Cliquer ici
« C’est une opération de communication », dénonce Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, le 17 décembre. « Il faut rétablir la vérité sur ce qui s’est passé. »
La veille, le 16 décembre au soir, une vaste opération policière
franco-espagnole est menée dans une maison de Louhossoa, dans les
Pyrénées-Atlantiques. Selon le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux,
cinq « individus en relation avec l’organisation terroriste basque ETA » sont interpellés. Au cours de la perquisition, « une importante saisie d’armes, d’explosifs et de munitions » a été réalisée indique le ministère. Qui se félicite que « cette opération constitue un nouveau coup dur porté à l’ETA ».
Sauf que derrière les « individus » en relation avec une organisation
terroriste selon le ministère de l’intérieur, se profilent des figures
de proue des mobilisations pacifiques et citoyennes, parmi lesquelles
Jean-Noël Etcheverry (dit « Txetx », co-fondateur des mouvements Bizi ! et Alternatiba notamment) et Michel Berhocoirigoin (ancien président de la Chambre d’agriculture alternative du Pays Basque).
Que faisaient ces militants, journaliste et vidéaste à proximité d’un
stock d’armes ? Le 26 octobre dernier, Michel Tubiana, Txetx Etcheverry
et Michel Berhocoirigoin publient sur le site Mediabask une lettre précisant leur intention. Après avoir rappelé qu’ils n’ont « aucun lien ni subordination avec l’ETA », ils déclarent avoir décidé « d’enclencher
le processus de désarmement de l’organisation armée, et de procéder à
la destruction d’un premier stock d’armes [correspondant] à environ 15%
de l’arsenal mis sous scellé de l’ETA. » Tous trois justifient leur action par leur volonté de « contribuer à un avenir sans violence et démocratique pour le Pays Basque ». Cliquer ici
Sans rapport ? Tant pis, cela nous a échappé, c'est là...
Avant le procès, elle a eu droit à tous les égards. Une juridiction spéciale d’abord, la Cour de justice de la République, chargée de juger les délits commis par des ministres au cours de leur fonction. Un procureur plein d’indulgence ensuite, le représentant de l’État, le procureur du ministère public, qui avait demandé... la relaxe. Une accusation bénigne, de « négligence », enfin ! Une « négligence » qui a coûté à l’État la bagatelle de 405 millions d’euros qui ont été versés à Bernard Tapie, l’homme d’affaires ami de Mitterrand avant de devenir l’obligé de Sarkozy. Une somme qui comprend 45 millions d’euros, entièrement déductible d’impôts, que Tapie a reçue au titre du préjudice moral qu’il aurait subi dans l’affaire ! Cliquer ici
Le FMI renouvelle sa «pleine confiance dans la capacité de la directrice générale de continuer de s'acquitter efficacement de ses fonctions» (cliquer ici)
Une exceptionnelle juridiction d'exception ... au pays de l'exception ordinaire...
Il n'y a pas d'appel possible des décisions de la CJR, seule habilitée à
juger des membres d'un gouvernement pour des crimes ou délits commis
dans l'exercice de leurs fonctions. (cliquer ici)
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