... et qui emploie les mots ironiquement durs pour ceux et celles qui se foutent de leur gueule et de celle de quelques autres !
Une chronique d'octobre sur l'entreprise Smart
Mesure phare du quinquennat Hollande, la loi El Khomri, qui visait à réformer le Code du travail, a débouché sur un conflit de cinq mois et des manifestations parfois violentes. Le texte, adopté au forceps et à grands coups de 49-3, est entré en vigueur hier, le 1er janvier. « Environ 80 % des décrets nécessaires ont été publiés », confirme un proche du président de la République. Passage en revue de ses principales dispositions. Cliquer ici
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Retour sur quelques mois qui ébranlèrent le gouvernement de droite (travail à finir...)
Les salaires ont amené les ouvriers de chez Renault Montpellier à suivre une grève intermittente en mars. Les bénéfices des actionnaires ont augmenté de 48% en 2015 mais aucune augmentation de salaire n'était prévue pour 2016. Cliquer ici
Remarque sur cet article de La Marseillaise : malgré un côté fourre-tout, parfois brouillon, dans le recensement de la conflictualité sociale en région pour l'année passée, ce texte restitue assez correctement le passage à un cycle de luttes inédit depuis 2010. Nous ne pouvons cependant pas laisser passer que soit glissé dans l'énumération des luttes, à l'égal de celles des salarié-es, des sans-travail et des jeunes, celle des "policiers d'octobre à aujourd'hui" : comme si l'occupation de la rue par ces policiers participait, d'une manière ou d'une autre, de la problématique de lutte contre la politique du gouvernement, politique dont la loi "travail" est devenue l'emblème !
Nous l'avons assez rappelé sur ce blog, la police a été sur-utilisée pour casser précisément ce mouvement au prix de violences ayant atteint un niveau extraordinairement élevé et relayé systématiquement par des décisions de justice relevant de l'arbitraire et de l'acharnement répressif le plus scandaleux. Les policiers qui ont manifesté réclamaient symptomatiquement, de façon très explicite, que soient élargies leurs possibilité d'exercice de cette violence et aggravées les condamnations de ceux et celles dont ils font leurs cibles ...
Flic Flac*
*Onomatopée. S'emploie pour transcrire le bruit répété d'un liquide, d'un objet flexible qui en frappe un autre (fouet, gifle, etc.).
Lire du même Flic Flac Flics dans la rue. La percutante réponse à l'insoumis Mélenchon...
*Onomatopée. S'emploie pour transcrire le bruit répété d'un liquide, d'un objet flexible qui en frappe un autre (fouet, gifle, etc.).
Lire du même Flic Flac Flics dans la rue. La percutante réponse à l'insoumis Mélenchon...
A lire aussi
Inscrit à l’article 117 de la loi travail juste avant son adoption, il vise officiellement à réglementer les rapports entre les agents de contrôle et les usagers. Mais il suffit de parcourir le texte pour se rendre compte qu’il s’agit de tout autre chose. Le projet de décret n’est en effet qu’une longue liste d’obligations et de restrictions à l’encontre des inspecteurs et contrôleurs. Cliquer ici
Et aussi
Comment mettre en mouvement durable la
majeure partie des 71% de personnes opposées à la loi, et les 50/60%
favorables aux grèves ?
Comment à la
fois chercher à ce que cette opinion majoritaire le reste, et favoriser
l'entrée en action de centaines de milliers, de millions de jeunes, de
salariéEs ?
Le
travail de conviction en direction des salariéEs votant pour la CFDT (1
sur 4) et pour le couple CGC /UNSA (14%) est essentiel pour isoler les
directions de ces centrales. On ne peut oublier qu'ils/elles sont entre
35 et 40% des salariéEs1,
ce qui est l'expression (certes imparfaite, mais quand même) d'une
certaine conscience d'une part importante du prolétariat. Cela a
évidemment des conséquences dans les entreprises, les secteurs pour une
mobilisation de masse... et le travail qui a permis en cours de
mobilisation de voir évoluer la position de la CGC, puis d'une bonne
partie de l'UNSA est essentiel : c'est parce que la base de ces
organisations ne permettait plus à leurs directions de maintenir leur
position. Cliquer ici
La mobilisation contre la loi El Khomri engagée dans les semaines
précédentes a bouleversé le déroulement du 51e congrès. En effet, si cette
mobilisation a véritablement commencé en dehors d’une initiative
syndicale en général, et CGT en particulier, son développement massif et
rapide a imposé une tout autre feuille de route que celle esquissée au
départ.
Tout avait commencé avec la calamiteuse déclaration
intersyndicale, unitaire, du 23 février 2016, qui n’exigeait pas le
retrait du projet de loi et plaçait quasiment sur un pied d’égalité
l’unité pour ne rien faire avec la CFDT et une unité plus combative avec
le front des « sept » organisations qui maintient la mobilisation
jusqu’à ce jour. Devant l’ampleur prise par la pétition sur internet, et
sous la pression des structures déjà engagées dans la mobilisation, la
direction confédérale a corrigé le tir dès la manifestation du 9 mars,
en acceptant la convergence des rassemblements de l’intersyndicale du
matin avec celui des « jeunes » l’après-midi. Et la prise en charge de
la mobilisation par de nombreuses structures CGT, notamment
interprofessionnelles, l’a obligée à maintenir ce cap. Cliquer ici
Et encore
Nos
dossiers Capitalisme, droit du travail, droits démocratiques, Gouvernement, licenciements, Luttes, NPA,
PS, Syndicats, Travail
Un rendez-vous important à Montpellier avec l'Assemblée pour les luttes qui a pris le relais de l'AG Populaire Nuit Debout de Montpellier
La première Assemblée pour les luttes aura lieu le samedi 14 janvier, à 16h, au Royal Occupé. A l’ordre du jour :
- Suite des décisions du 3 décembre, dont :
– la communication entre nous ; nos outils et la communication vers l’extérieur (site, Facebook) ;
– l’organisation d’événements.
- Infos luttes et perspectives
« C'est pas de président, c'est
de société qu'il faut changer ! »
L'AG populaire Nuit debout se bat
contre la loi travail et son monde et affirme aussi dans ses
principes vouloir exercer « la démocratie
directe, ou encore l’horizontalité, et
l’autogestion ». Par ailleurs y est également affirmé que
« Nous nous positionnons contre les discriminations sociales,
raciales et de genre, pour une société libre, égalitaire et
démocratique, pour une remise en cause du
système représentatif, pour une
réappropriation de nos vies, pour retrouver le droit à la parole et
la liberté d’agir ! ».
La période électorale qui s'ouvre est précisément le moment où est légitimé le système représentatif que nous subissons. Cette campagne électorale peut nous laisser craindre le pire à plusieurs niveaux :
La période électorale qui s'ouvre est précisément le moment où est légitimé le système représentatif que nous subissons. Cette campagne électorale peut nous laisser craindre le pire à plusieurs niveaux :
- une surenchère des
discours racistes et sécuritaires
- une invisibilisation de
la question des inégalités économiques et sociales au profit des
thèmes racistes et sécuritaires
- un essoufflement et des
divisions au sein du mouvement social que nous connaissons ; des
personnes en lutte risquent d'être attirées par une énième
nouvelle alternative à gauche, délaissant ainsi le terrain des
luttes sociales. Les exemples de Siriza en Grèce ou de Podemos en
Espagne ont montré leur limite et leur pouvoir d'assèchement et de
division sur le terrain de la contestation sociale. Plus généralement
nous pouvons connaître un éparpillement dans diverses initiatives
ou luttes. Si cela n'est pas gênant, maintenir des perspectives
communes paraît nécessaire pour être le plus audible possible...
Poser des contre-feux pour que les discours nauséabonds de la campagne n'éclipsent pas les refus et les questions posées par le mouvement social contre la loi travail et son monde que nous faisons vivre depuis 6 mois est important.
D'où la proposition de mener un axe de travail qui peut être fédérateur :« C'est pas de président, c'est de société qu'il faut changer ! »
Derrière ce slogan que nous pourrions faire vivre, voici les aspirations et les thèmes que nous pourrions porter :
Poser des contre-feux pour que les discours nauséabonds de la campagne n'éclipsent pas les refus et les questions posées par le mouvement social contre la loi travail et son monde que nous faisons vivre depuis 6 mois est important.
D'où la proposition de mener un axe de travail qui peut être fédérateur :« C'est pas de président, c'est de société qu'il faut changer ! »
Derrière ce slogan que nous pourrions faire vivre, voici les aspirations et les thèmes que nous pourrions porter :
- populariser ce mot
d'ordre (outils de com' internet, affiches, débats etc) pour tenter
d'amoindrir la portée des discours réactionnaires ; Affirmer
la nécessité de rompre avec le capitalisme pour réellement pouvoir
changer de société.
- renforcer et continuer à
faire converger les luttes existantes (sur le terrain économique et
des discriminations) car c'est par les luttes que les conquêtes
sociales ont été gagnées.
- définir collectivement
et populariser les idées d'autogestion, de démocratie directe. Tout
en affirmant un parti pris anticapitaliste, un lien avec les
expériences alternatives et autogestionnaires pourrait être
développé.
Si nous sommes d'accord avec cette proposition il faudra évidemment mener rapidement des débats de fond, notamment autour des thèmes tels que l'autogestion.
Il faudra également voir comment fonctionner ensemble malgré des diversités d'appréciation, notamment sur la question du vote aux élections. Cela me semble possible et souhaitable.
G
Si nous sommes d'accord avec cette proposition il faudra évidemment mener rapidement des débats de fond, notamment autour des thèmes tels que l'autogestion.
Il faudra également voir comment fonctionner ensemble malgré des diversités d'appréciation, notamment sur la question du vote aux élections. Cela me semble possible et souhaitable.
G
Hier il nous en mettait plein la gueule, aujourd'hui il se fout de notre gueule...