Logement vide, logement muré ... l'hiver à la rue ... Merci Saurel !
Octobre 2015 - Luttopia 002, qui abritait plusieurs dizaines de galérien-nes dans l’ancienne DDASS sise avenue d’Assas était expulsé par la force de l’Ordre.
Décembre 2016 - On nous avait enterrés, mais On ne savait pas que nous étions des graines. Après quelques jours en sous-marin, nous germions à nouveau, et officialisions la naissance d’Utopia 003, au 40 rue Proudhon (ça ne s’invente pas !) dans le quartier des Beaux-Arts. Le chantier collectif est lancé, et le lieu devrait ouvrir ses portes à l’accueil pour la mi-janvier.
Le bâtiment ressemble étrangement à une forteresse : 7 niveaux, 4000
m², des crêtes hérissées qui prolongent les angles. Du solide. En dépit
de la taille du bâtiment, il y a peu d’ouvertures, étant donné l’intense
travail de barricade qui semble avoir été commandité. Cliquer ici
Cécile Péchu, spécialiste des squats, retrace la généalogie de ce mode d’action et en analyse les formes de mobilisations, les pratiques et les discours. Inscrivant son analyse dans la théorie des mouvements sociaux, elle montre que, au lieu de s’opposer, les motivations individuelles du squat (trouver un toit) sont liées aux formes politiques de contestation qui s’y développent. Au-delà de son intérêt universitaire, ce court livre s’adresse à un public plus large, et nombreux sont les squatters à l’avoir lu en France et ailleurs.
L’ensemble des travaux de Cécile Péchu sur les squats est considéré comme une référence (2001 ; 2006a ; 2006b ; 2009). Elle s’intéresse à « l’invention du squat comme mode d’action et aux principaux mouvements qui l’ont utilisé » (p. 121) du XIXe siècle à nos jours. Découvrir la genèse du squat est un travail essentiel. Il correspond à la méthode de l’historien permettant de retracer un processus de construction d’une pratique et des discours qui l’accompagnent. Il permet également de comprendre le squat d’aujourd’hui et nous révèle qu’il s’agit bien d’une pratique ancrée dans l’environnement urbain français et que les actions actuelles reprennent des modes d’action passés. Cette recherche montre aussi que les problèmes de logement et les formes de protestation ou résistance qui en découlent sont d’ordre structurel dans les métropoles contemporaines. Cliquer ici
Le marché anti-squat...
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L’ensemble des travaux de Cécile Péchu sur les squats est considéré comme une référence (2001 ; 2006a ; 2006b ; 2009). Elle s’intéresse à « l’invention du squat comme mode d’action et aux principaux mouvements qui l’ont utilisé » (p. 121) du XIXe siècle à nos jours. Découvrir la genèse du squat est un travail essentiel. Il correspond à la méthode de l’historien permettant de retracer un processus de construction d’une pratique et des discours qui l’accompagnent. Il permet également de comprendre le squat d’aujourd’hui et nous révèle qu’il s’agit bien d’une pratique ancrée dans l’environnement urbain français et que les actions actuelles reprennent des modes d’action passés. Cette recherche montre aussi que les problèmes de logement et les formes de protestation ou résistance qui en découlent sont d’ordre structurel dans les métropoles contemporaines. Cliquer ici
NPA 34, NPA