Mardi 28 février se déroulera le procès en appel du Royal Occupé,
squat d'habitation et d'activité ouvert en mai dernier.
squat d'habitation et d'activité ouvert en mai dernier.
L'échéance de ce procès est cruciale pour l'avenir du lieu (déjà menacé en août dernier), de ses habitants et des activités qui s'y tiennent.
Le collectif du Royal Occupé appelle à venir soutenir le lieu le 28 février.
Rendez-vous à partir de 8h sous l'arc de triomphe du Peyrou, devant le tribunal.
Le procès est prévu pour 8h30.
Voir sur FaceBook : https://www.facebook.com/events/613370042195633
|
- Il dérange parce que c'est un squat : le bâtiment, ancien cinéma abandonné depuis deux ans, échappe ainsi à la spéculation immobilière.
- Il dérange parce que c'est un lieu d'habitation : des gens y vivent sans payer de loyer, se soustrayant ainsi à la loi des propriétaires.
- Il dérange parce que c'est un lieu politique : il héberge des idées, des événements, des publications qui dénoncent un système dans lequel une minorité accapare les richesses pendant que la majorité crève au travail, est frappée, violée ou tuée par la police, jetée en taule pour un morceau de fromage, exclue des centres-villes parce que pas assez riche, pas assez blanche.
- Il dérange d'autant plus que, situé en plein centre-ville de Montpellier, il est visible, à l'heure où le pouvoir voudrait des centre-ville aseptisés, boboïsés, militarisés, propres pour les touristes et les riches qui peuvent se payer les produits de luxe qui trônent dans les vitrines.
Dom Thomas correspondante NPA 34