Saint-Clément-de-Rivière/Montpellier. Artificialisation des sols, marchandisation sans frontières...
Toucher aux équilibres agricoles et environnementaux au nord c'est déséquilibrer aussi le centre (et tous les alentours) !
Le combat contre la zone commerciale
Oxylane et pour le maintien des terres cultivées et naturelles sur le
domaine des Fontanelles à Saint-Clément-de-Rivière concerne aussi les
montpelliérains. Ce défilé – qui se veut joyeux et coloré – montrera que
ce combat continue de plus belle ! Ce sera aussi l’occasion d’informer
sur la journée du 22 avril.
Nous comptons sur le plus grand
nombre pour participer à ce défilé, afin de montrer notre opposition
résolue à ce projet de zone commerciale !
Programme :
10h30 ; rassemblement au Peyrou (côté Arc de triomphe)
Départ
du défilé en direction de la place de la Comédie, via la place de la
Préfecture (arrêt), la place Jean Jaurès ( arrêt) et la rue de la Loge.
Arrivée prévue à la Comédie entre 12h et 12h30, rassemblement sur la place
Pique-nique à l’esplanade (tiré du sac)
14h : retour de la Comédie jusqu’au Peyrou par le même chemin.
Retour au Peyrou prévu vers 15h La suite
Programme prévisionnel (sous réserve de modifications)
- 14h30-15h30 : accueil, brève présentation du collectif et de la journée
- 15h30-17h : table ronde
« La prolifération des zones commerciales périphériques :
quels effets sur l’aménagement du territoire?
Quelles conséquences sur les autres formes de commerce?
Quelles menaces sur la biodiversité? Cliquer ici
quels effets sur l’aménagement du territoire?
Quelles conséquences sur les autres formes de commerce?
Quelles menaces sur la biodiversité? Cliquer ici
Collectif OXYGENE collectifoxygene34@gmail.com
Les raisons de redoubler de mobilisation !
Midi Libre 12 mars 2017
A lire aussi
Rythme d’artificialisation moyen des sols : 67.000 ha/an.
Triste constat de l’Autorité
environnementale : partout dans le pays, les collectivités locales
continuent à établir des documents d’urbanisme qui prévoient une forte
consommation d’espace.
L’Autorité environnementale (AE) a présenté le 7 mars dernier son bilan d’activité 2016. Il fait la synthèse des travaux des Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe). Celles-ci ont rendu plus d’un millier de décisions ou avis portant dans leur grande majorité sur des documents d’urbanisme.
L’Autorité environnementale (AE) a présenté le 7 mars dernier son bilan d’activité 2016. Il fait la synthèse des travaux des Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe). Celles-ci ont rendu plus d’un millier de décisions ou avis portant dans leur grande majorité sur des documents d’urbanisme.
Pourtant, les outils législatifs sont nombreux pour enrayer cette consommation folle de l’espace.
la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015-2020 promeut une « nouvelle réflexion pour limiter l’artificialisation et la consommation des terres agricoles ».
Et aussi
Cette manière de faire est évidemment aveugle aux questions de la
politique de l’eau, de l’irrigation, qui peuvent réduire les risques
climatiques. Certes, il y a un « verdissement » de la PAC
avec des mesurettes en faveur de la non-monoculture et un deuxième
pilier, cogéré par les Régions, qui vient modestement en aide au
développement du bio (qui couvre moins de 6 %
de la surface agricole utile). Pour l’essentiel, l’agriculteur français
moyen est laissé à lui-même et plus du tiers de ses collègues vivent
une situation dramatique avec moins de 350 euros par mois pour vivre. En
2016, deux d’entre eux se sont suicidés en moyenne chaque jour.
Si rien de nouveau — ou de reprises des solutions anciennes — n’est
fait, des dizaines de milliers d’exploitations vont disparaître et les
consommateurs seront invités à se nourrir de bœuf canadien et de
carottes allemandes. Cliquer ici
¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
Samedi 21 janvier avait lieu la fête du NPA de l’Eure au Moulin de Louviers. Sur le thème « Des paysans, pour quoi faire ? »,
notre camarade Thierry Martin, exploitant agricole, a présenté les
moments qui ont marqué l’agriculture, du néolithique à aujourd’hui, en
montrant que c’est bien le système capitaliste appliqué à l’agriculture
qui explique la situation actuelle. Pour illustrer les pratiques du
capitalisme en agriculture, il a donné l’exemple de la crise chronique
du lait. Cliquer ici