... des insoumis-es ! (Antoine)
Dans le débat qu'il
faut avoir avec ceux et celles qui se reconnaissent, en tout ou partie, dans la
France Insoumise, il n'est pas possible, selon moi, d'esquiver ce qui
n'apparaît que par intermittence dans les positionnements de Jean-Luc Mélenchon
: son rapport à l'Etat, à la République, à la France... Sur ces questions-là,
il est de bon ton, chez les insoumis-es qui s'en offusquent (je ne parle pas de
ceux/celles qui se refusent à toute prise de distance un minimum critique
vis-à-vis des paroles de "l'Insoumis intouchable"), de les
relativiser, en fait, de les décrocher de ce qui serait le coeur de la démarche
insoumise, à savoir les mesures antiaustérité qui affectent immédiatement la
vie quotidienne de chacun-e. Le reste, ces thèmes tournant autour de la
question de l'Etat, serait marginal, de l'ordre de maniaqueries de quelqu'un
qui n'aurait pas encore muté pleinement vers une orientation à part entière
populaire. Par où la République, la France, seraient l'indice résiduel d'une
rhétorique désuète ou folklorique, anodine en tout cas en regard du reste...
essentiel, le social antiaustéritaire. Or, ma position est qu'en réalité l'Etat
est le référent problématique qui oeuvre comme en souterrain derrière les invocations
mélenchoniennes de la République et de la France, qui oeuvre en retrait,
délibérément posé en latence, derrière le discours social qui porte les
campagnes électorales mélenchoniennes.
Un Etat dont on voit pourtant comment, dans son décentrage plus marqué que jamais vers le sécuritaire et dont l'état d'urgence est l'emblème, il est devenu l'outil majeur du traitement politique par les élites au pouvoir justement des questions sociales. Cliquer ici
Oxymore : figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire.
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Le Patroller a la capacité de pouvoir voler en France. Ce qui
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