Les
antinucléaires s’invitent à la conférence de presse de
l’Autorité de Sûreté Nucléaire à Montpellier
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L'ASN se veut rassurante, en faisant un tour d'inspection de
certaines installations, et en décidant de fermer les 4 réacteurs
de la centrale nucléaire du Tricastin (voir le communiqué du 28 septembre de l'Observatoire du Nucléaire). Son opération
de communication sur les transports de matières radioactives, en
particulier à partir de l'usine de Malvési, près de Narbonne ne
trompe personne.
Sur France 3 Région
Voir le lien dans l'article d'Arrêt du Nucléaire 34
La vidéo de Groland
Tout cela ne suffira pas à faire diversion suite à la validation de la cuve de l'EPR de Flamanville.
La vidéo de Groland
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Dans le cadre des actions de soutien en région devant les ASN, les militants
d'Arrêt du nucléaire 34 étaient présents à Lyon le 30 septembre:
Cette décision scandaleuse et extrêmement grave ouvre la voie à l’accident nucléaire. Les réacteurs nucléaires ont été conçus en postulant « l’exclusion de rupture » des équipements au contact avec les produits radioactifs (leur rupture n’est pas envisagée), en premier lieu la cuve (énorme pièce en acier de 425 tonnes, 7 mètres de diamètre et 11 mètres de haut), qui abrite le cœur du réacteur.
Risque de rupture de la cuve
Ce principe repose sur des marges de calcul et surtout sur la qualité de fabrication et la fiabilité des contrôles. La cuve, fabriquée à l’usine Areva du Creusot, a été installée dans le réacteur en janvier 2014. Or EDF et Areva avaient identifié des problèmes de fabrication entre 2007 et 2013. EDF n’a informé officiellement l’ASN que fin 2014, après l’installation de la cuve. L’ASN a laissé faire, alors qu’elle avait déjà, dès 2005, alerté EDF et Areva sur les anomalies constatées à la forge du Creusot : mauvaise qualité de fabrication et falsifications de dossiers. Résultat : la cuve concentre aux extrémités de la calotte du fond et du couvercle des impuretés de carbone qui affaiblissent sa résistance. Sachant que le rayonnement de la réaction nucléaire fragilise de plus en plus l’acier, il y a un risque de rupture de la cuve en fonctionnement, et pire encore en cas d’accident majeur. Cliquer ici
Nucléaire, jusqu'à quand continuer à rester En Marche sur la corde raide ?