PLAN VIDAL, PARCOURSUP, RÉFORME DU BAC…
LA CONTESTATION PREND DE L'AMPLEUR.
Près de 1000 personnes en Assemblée Générale à Paul Va Jeudi 15 février !
Chronique d’une mobilisation...
Des débuts difficiles.LA CONTESTATION PREND DE L'AMPLEUR.
Près de 1000 personnes en Assemblée Générale à Paul Va Jeudi 15 février !
Chronique d’une mobilisation...
Pendant plusieurs semaines des petits groupes d’étudiant.e.s ont préparé la mobilisation avec comme objectifs d’informer et de préparer la mobilisation avec en ligne de mire l’appel national à la grève dans l’éducation du jeudi 15 février. Force est de constater que nous étions peu nombreux, nombreuses aux assemblées générales qui oscillaient entre 50 et plus de 100 personnes.
Le Lundi 12 février, le président de Paul Valéry (UPV),avait programmé une réunion pour les personnels. Nous avions prévu de nous y inviter et de prendre le contrôle de cette réunion.
Le Président propose qu’un mail soit envoyé à l’ensemble des étudiant.e.s de la fac annonçant la banalisation d’un créneau de 14h à 16h mardi 27 (retour des vacances ) pour débattre du plan Vidal…Du coup nous nous réunissons en AG dans une autre salle et décidons d’appeler à une AG à 10h le jeudi 15 et d’organiser le blocage de la fac dès le matin. L’idée c’est que le blocage pourrait créer un déclic. La suite nous a plutôt donné raison…
Jeudi 15 février : un tournant dans la mobilisation.
Dès 6h nous sommes à pied d’œuvre pour bloquer la fac. L’amphi se remplit peu à peu et ce sont près de 1000 personnes qui l’occupent. Etudiant.e.s, personnels , lycéen.ne.s aussi , principalement du Lycée professionnel Agropolis qui sont venu.e.s en cortège depuis leur lycée bien conscient.e.s que la réforme du bac représente un réel danger.
Dans l’amphi, se cotoîent FSU, Solidaires étudiants et lycéens, Sud éducation, FO, Ferc CGT, Jeunes Insoumis, PC, NPA…
Après un point sur la situation dans les lycées et la difficulté à bouger , bacs blanc prévus aussi à la rentrée de vacances scolaires et un point d’analyse des projets du gouvernement , l’heure est aux décisions : départ en manif après l’AG en direction du centre ville et reconduite du blocage pour le lendemain et à la rentrée des vacances universitaires les 26 et 27 février. A plus de 300 nous partons en manif dynamique vers les lycées Mermoz et Joffre.
La commission mobilisation prépare le lendemain.
Vendredi 16 février : police et décision du Président de l’UPV pour désamorcer le mouvement.
6h du matin nous sommes un petit groupe pour bloquer la fac …la BAC s’invite, contrôle des cartes d’identité et fouille des sacs …
Le Président a décidé de supprimer les cours et les examens …on comprend aisément l’intention… l’amphi A reste ouvert, différentes activités et un concert sont prévus.
La commission de mobilisation se réunit, près de 70 personnes sont là pour organiser la suite.
Un enjeu : amplifier le mouvement, opérer la jonction avec les lycées.
Le retour des vacances sera un moment à ne pas louper, les lycées seront encore en vacances et l’étalement des vacances de février rend plus compliquée laconvergence nationale. Une date apparaît comme possible temps pour fédérer les différents secteurs de lutte le 22 mars. Mais d’ici là dans la jeunesse nous devons définir notre propre agenda., continuer à nous organiser pour refuser la sélection…. Les 26 et 27 février à Paul Va ne baissons pas les bras !
Correspondants NPA 34 , S. et M.
Motion adoptée
par L'Assemblée Générale du 15/02/2018
L’Assemblée générale
étudiante
et interprofessionnelle de Montpellier Paul Valéry du 15/02/2018 se prononce pour :
La sauvegarde et le développement des services publics et
contre leurs privatisations. Et donc le retrait non négociable du projet
de loi Vidal, la réforme du baccalauréat, ainsi que la réforme de la
fonction publique. Aucun dialogue social, ni négociation ni concertation
avec le gouvernement ne pourra changer la teneur libérale de ces
réformes.
Syndiqué-e-s, non syndiqué-e-s nous refusons tout partenariat avec ce gouvernement. Les directions des organisations syndicales doivent rompre immédiatement le jeu du dialogue social qui ne peut mener qu’à soutenir le gouvernement à appliquer sa politique de destruction des acquis sociaux, de ce qu’il existe de l’état social. De plus, les différents combats contre ce gouvernement ne peuvent continuer à être éclaté dans des journées de mobilisation à répétition et éparpillé. Pour offrir une perspective de victoire, le mouvement social doit s’unir en un front soudé pour lutter collectivement contre ce gouvernement. Tou.te.s ensemble frappons fort, pour vaincre ces attaques historiques contre les classes moyennes et populaires. Nous appelons à toutes journées de mobilisation qui seraient strictement : Appelées sur la base du retrait de ces réformes ainsi que d’autre revendication offensive. Communes a minima à tous les secteurs de la fonction publique. Être aussi un appel à la grève pour permettre la participation des travailleurs aux manifestations, actions organisées. |
Vidéo
(La Gazette de Montpellier)
(La Gazette de Montpellier)