Facs/Lycées de Montpellier et d'ailleurs. 1er février réussi, on continue, en plus fort, le 6 février !
Manifestations à l'appel des syndicats
La mobilisation montpelliéraine le 1er février
Correspondance NPA 34
« Sélection dès la licence », « suppression
de la compensation», «des universités vouées à se transformer en
entreprise ». Voilà les tristes constats que l'on pouvait entendre Jeudi
1er Février à l'université Paul Valéry, au détour
de l'amphi C. A l'appel de plusieurs syndicats et organisations, une
centaine de personnes se sont réunies en Assemblée Générale. Des
lycéenn.e.s, des professeurs, des membres du personnel et des
étudiant.e.s étaient présents pour s'organiser et lutter contre
la loi Vidal.
A travers la création de « Parcoursup » de nouvelles
conditions pour entrer à l'université sont mises en place. Des
« attendus » et des « pré-requis », condensés de novlangue qui
signifient sélection, sont établis pour accéder à la 1ere année
de licence. Le gouvernement tourne le dos à une université accessible à
tous. Lucide sur ces points, l'AG a notamment voté le retrait total de
la loi Vidal comme seul «attendu».
Cette réforme en cache-misère ne doit pas
dissimuler les réalités du problème. L'université est abandonnée et ne
reçoit plus l'investissement public nécessaire. La solution
ultra-libérale est simple, imposer des droits d'inscription
exorbitants, de 3 000 à 10 000€ par an. Pour ceux qui se demandent
comment payer, la réponse est tout aussi simple, les crédits bancaires
étudiants.
C'est donc avec d'autant plus de force que
les manifestants scandaient «les universités fermées aux intérêts
privés ». Le cortège est parti de Paul Valéry et a marché jusqu'au
rectorat, encadré par des forces de l'ordre présentes
en nombre. Cette première journée de mobilisation a permis de
construire un socle pour poursuivre et amplifier la mobilisation. Un
comité de mobilisation s'est tenu le Vendredi 2 février, pour préparer
les futures actions. Enfin, l'AG appelle à se réunir pour
une nouvelle
Assemblée Générale Mardi 6 Février, journée de grève
nationale, à 10h30 en Amphi A, Université Paul Valéry.
Sylvain
Cliquer ici
Les organisations FSU, FNEC FP-FO, FERC CGT, SUD
Education, SGL, Solidaires étudiant-e-s, UNEF, UNL, UNL-SD, ASES et SLU
se sont rencontrées au soir de la grève et des manifestions du 1er février à laquelle elles ont appelé.
Elles se félicitent de la réussite de la mobilisation (20 000 manifestant.e.s : lycéen.ne.s, professeur.e.s du second degré et du supérieur, étudiant.e.s dans toute la France, parents d’élèves) préparée par des assemblées générales nombreuses dans les universités et les lycées.
Après cette première étape il s’agit maintenant de poursuivre et d’amplifier la mobilisation. Cliquer ici
Elles se félicitent de la réussite de la mobilisation (20 000 manifestant.e.s : lycéen.ne.s, professeur.e.s du second degré et du supérieur, étudiant.e.s dans toute la France, parents d’élèves) préparée par des assemblées générales nombreuses dans les universités et les lycées.
Après cette première étape il s’agit maintenant de poursuivre et d’amplifier la mobilisation. Cliquer ici
Appel intersyndical 2nd degré
SNES-FSU, SNUEP-FSU, CGT Educ’action, Sud auquel se joint le SNEP-FSU dans l’académie de Montpellier
appellent à la grève le mardi 6 février.
Appel interfédéral : Forts du succès des actions du 1er février, amplifions la mobilisation le 6 février !
FSU, FO, CGT, Sud Edu, SGL, Solidaires Etudiants, UNEF, UNL, UNL-LD, ASES, SLU
Face
aux conditions d’enseignement dégradées par les hausses d’effectifs
dans les classes, face aux injonctions absurdes en collège comme en
lycée, face au lycée des inégalités pour nos élèves et des métiers
empêchés pour les personnels que prépare le nouveau bac et Parcoursup, nous sommes la profession qui résiste et qui agit. !
La
grève et les manifestations du 6 février se font au lendemain
d’annonces fracassantes du gouvernement sur la fonction publique, parmi
lesquelles un plan de « départs volontaires », le recours accru aux
contractuels et un bouleversement du système de rémunérations laissées à l’appréciation des chefs et « managers » locaux,
qui ne font que s’ajouter à l’avalanche de mesures négatives déjà
prises sur nos salaires et au jour de carence. Le mépris toujours plus
grand des gouvernants contre les fonctionnaires en général et contre les
enseignants en particulier s’est aussi traduit par un rapport
parlementaire dénigrant nos professions avec les poncifs les plus
éculés, nous vous signalons à ce sujet une bonne analyse du secrétaire général du syndicat des inspecteurs de la FSU. A
rebours de ces conceptions, nous avons chevillée au corps la défense
d’une fonction publique au service de l’intérêt général, nous sommes là
aussi la profession qui résiste.
Donner
au 6 février le retentissement le plus grand possible, c’est mettre un
coin dans la communication bien huilée du gouvernement, c’est dire non à
son mépris et à son projet de société et ouvrir d’autres perspectives
pour les enseignants, les personnels des collèges et lycées, la jeunesse
et la société toute entière.
A lire dans le Canard Enchaîné de la semaine
(avec mention spéciale, comme on dit dans les concours et examens, pour Paul Va' !)
A lire aussi
Le gouvernement surfe sur l’idée qu’il y aurait 80 % d’échec en
première année (L1) à l’université. C’est un mensonge : il est vrai que
80 % des étudiantEs de L1 ne continuent pas en L2, mais c’est souvent
pour faire d’autres études. En revanche, 80 % des jeunes qui entrent
dans l’enseignement supérieur en sortent avec un diplôme. Voilà ce que
le gouvernement veut détruire. Cliquer ici
Et aussi
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Et encore
La lutte contre le plan étudiant ne saurait se faire en oubliant les plus oppriméEs d’entre nous qui, dans de nombreuses universités, sont illégalement refusés à l’inscription s’ils ne peuvent fournir un titre de séjour en règle.