À la Une...

Montpellier. Plus de 500 avec les MigrantEs!


Correspondant NPA34
Face à l'inhumanité de la politique 
de Macron et de Collomb contre les étrangèrEs,
la contestation s'exprime de plus en plus fort. 

A Montpellier, nous étions plusieurs centaines le lundi 18 décembre devant la préfecture pour réclamer la fin des expulsions et le droit d'asile pour les migrantEs. 
Ce samedi 3 février, nous étions plus de 500 à manifester avec les migrantEs, à l'occasion de la grande marche solidaire organisée par les collectifs Migrant-e-s Bienvenue 34 et de Villeneuve-Les-Maguelone (VLM).

Une préparation collective
La veille, aux Ateliers du Nord, pas moins de 50 personnes, migrantEs et habitantEs de VLM, ont œuvré pour créer le matériel de notre marche, avec l'aide du collectif artistique "Avis de chantier". Les camarades du village de VLM se sont organiséEs depuis quelques mois en collectif pour soutenir les résidentEs du PRAHDA (programme d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile), "installés" dans l'ancien hôtel formule 1 à l'ombre du centre pénitencier. Des banderoles avec du tissu tenu par des bambous, et surtout des cartons peints et colorés pour monter un mur symbolisant ces frontières qui tuent les migrantEs, ont été conçus et créés lors de cette journée qui a contribué à remonter le moral aux gars du PRAHDA.

Un cortège dynamique et revendicatif
Nous sommes partis du CAO (centre d'accueil et d'orientation) de la rue Marconi, en rangs serrés et
déployant fièrement la banderole du collectif de Montpellier. Accompagné par la batucada "la battante", le cortège s'est déployé dans les rues de la zone résidentielle éloignée du centre-ville. Nous avons donc eu le temps de s'échauffer la voix et réviser les slogans, sous le regard sympathisant des riverains. C'est donc dans un cortège dynamique et revendicatif que nous avons parcouru le quartier piéton d'Antigone, la ligne de tramway pour rejoindre la gare et remonter vers la place centrale de la Comédie. Le samedi après-midi, c'est plein de MontpelliérainNEs. On ne s'est donc pas privé de scander nos slogans de solidarité avec les migrantEs, pour l'ouverture des frontières, contre le protocole Dublin et les expulsions, pour le droit d'asile et la régularisation des sans-papiers.

Tant qu'il le faudra
Nous avons monté le mur symbolique sur la place principale de Montpellier. La lettre de revendications des migrantEs de Montpellier, élaborée en décembre, a été lue permettant de rappeler que ce sont les migrantEs qui se mobilisent, et que nous sommes présentEs en soutien. Le collectif pour la démocratie en Tunisie, installé sur un coin de la place avant notre arrivée, nous a rejoints et nous a prêté sa sono, plus puissante. Nous avons terminé la manifestation par la destruction de ce mur, en reprenant à plein poumons "de l'air, de l'air, ouvrons les frontières". Avec les migrantEs, on se retrouve samedi prochain pour faire le bilan de notre manifestation et élaborer les perspectives. C'est un front antiraciste large et uni que nous devons construire et structurer pour contrer la sale politique de Macron et de son gouvernement.

Contre l'état policier, les frontières militarisées,
pour la fermeture des centres de rétention et des prisons, 
la liberté de circulation et d’installation, 
touTEs ensemble
 
le samedi 17 mars à Paris pour la Marche des Solidarités.
Voir l'article de La Gazette de Montpellier

et celui de FR3

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA