On ne danse pas avec l'apartheid.
Il faisait froid sous le vent du nord en ce mardi 20 mars à La Paillade devant le théâtre Jean Vilar. Mais l'ambiance était chaude pour plus de 150 personnes venues manifester leur indignation de voir un spectacle de danse financé par l'état d'Israël programmé dans le théâtre de ce quartier populaire.
Un cimetière des enfants martyrs, des banderoles, des drapeaux, une table de presse... et un écran pour pouvoir entendre en direct Haidar Eid (Gaza) et Bassem Tamimi (le père de la jeune Ahed Tamimi, Cisjordanie).
Les voitures des spectateurs sont entrées sous les huées, au cri de "Boycott Israël", entre 2 rangées de manifestant-es parmi lesquels bon nombre d'habitant-es du quartier, en présence de forces policières bien visibles.
Ce rassemblement réussi a bel et bien démontré que le boycott visait l'état d'Israël et l'instrumentalisation qu'il veut faire de la culture comme paravent pour tenter d'occulter l'apartheid et le génocide du peuple palestinien, et non les artistes et créateurs israéliens.
Le NPA34 était quant à lui bien présent, fidèle à son soutien sans faille à la lutte du peuple palestinien.
Claude correspondant NPA34