À la Une...

A l'heure où Madrid généralise le délit de terrorisme, réflexions sur la Catalogne comme creuset de démocratie !



11 avril

Le dessin du jour

Le nouvel ordre national


Un égoutier à son camarade : L'égout est au milieu du passage piéton, il faudra donc couper la route et...

L'enfant entendant ces paroles : Terroriste ! Terroriste ! Voir ici

Allusion à ceci :

Action policière contre les CDR : couper une route ou organiser une opération péage gratuit = rébellion et terrorisme = tarif pénal : 30 ans d'emprisonnement ! Lire ci-dessous.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 

La question... qui tue posée par une victime du terrorisme : "Dans quel hôpital se trouvent les blessés supposément victimes [du terrorisme] des CDR ?"
Autre question posée par une victime de l'attentat de l'Hipercor en 1987 commis par l'ETA (21 morts, 45 blessés) qui est aussi défenseur des victimes du terrorisme : "Lever des barrières de péage c'est comme tuer quelqu'un d'une balle dans la nuque?" Lire ici (en espagnol)

C'est un professeur de Droit Pénal de l'université Carlos III, Jacobo Dopico Gómez-Aller , qui le dit :

Selon ce qu'énonce l'article 573 bis 4 du Code Pénal espagnol "une organisation qui ne commet que des désordres publics n'est pas terroriste" !
Ledit professeur ajoute que la Directive Européenne de 2017 sur les délits de terrorisme ne mentionne, comme relevant de ces délits, ni les barrages routiers ou autoroutiers, ni les sit-ins, ni même les sabotages.  Lire ici (en espagnol)

De nouvelles déconvenues européennes en vue pour l'Espagne ?

---------------------------------------

Les leçons démocratiques de l'expérience indépendantiste... Malgré ses erreurs et faiblesses, une exceptionnelle invitation à l'émancipation, bien au-delà de la seule Catalogne !  

 Cliquer ici

10 avril 

Madrid lance la chasse aux CDR

L'Etat policier à l'oeuvre

Cliquer ici

Terrorisme judiciaire contre les CDR : couper une route ou organiser une opération péage gratuit = rébellion et terrorisme = tarif pénal : 30 ans d'emprisonnement !


Il fallait s'y attendre le fier hidalgo espagnoliste, chauffé à blanc par le rejet allemand du mandat d'arrêt européen lancé contre Carles Puigdemont, devait trouver d'urgence la parade pour laver ce qu'il vit comme un affront insupportable : c'est fait, une militante des CDR (Comités de Défense de la République), accusée d'avoir organisé l'opération "péage gratuit pour les retours des congés de Pâques" (et, semble-t-il, le blocage de routes), a été arrêtée par la Garde Civile, transférée à Madrid et mise en examen pour rébellion (donc violences) et terrorisme (1). Le premier chef d'accusation est celui qui a fait un piteux flop au tribunal allemand : dans un réflexe littéralement pavlovien, il fallait le remettre au premier plan pour que la justice espagnole se remettre d'aplomb via cette Audiencia qui est en filiation directe du Tribunal d'Ordre Public franquiste ! Quant au deuxième, il obéit à la logique ultra de la surenchère la plus bovine, quitte à galvauder plus qu'il n'est déjà fait, pas seulement dans l'Etat espagnol, le concept de terrorisme ! 

L'Allemagne et l'Union Européenne n'ont qu'à bien se tenir, l'Espagnol espagnolissime pour l'éternité ne s'en laissera pas compter et tant pis pour l'accusée, tant pis pour la crédibilité de l'idée de démocratie et de justice.  
 En temps de guerre, contre ses peuples et plus spécialement contre celui qui, à l'est du pays, a osé le défier en son coeur néofranquiste de l'unité de la patrie "une, grande et libre (enfin on se comprend)", pas de quartier : à moi, la Légion, reprenons en choeur "les fiancés de la mort" (cliquer ici), vive le Christ Roi et sus aux hérétiques des nouveaux temps !


Il se chuchote, dans les couloirs de la Moncloa, qu'une ordonnance relégalisant l'Inquisition est sur le point d'être édictée et annoncée solennellement, depuis le palais de la Zarzuela. L'intronisation de Pablo Torquemada Llarena comme Grand Inquisiteur devrait également être officialisée, par un grand rassemblement populaire, en présence de sa majesté le Roi, en la bonne vieille Plaza de Oriente si chère au coeur des patriotes ... Par ailleurs des fidèles recueillis devant le sépulcre du Caudillo, au Valle de los Caídos, assurent avoir vu trembler la pierre tombale et perçu, l'espace de quelques secondes, en un ricanement sourd, quelque chose comme "Orban-Rajoy-Salvini-Rivera... hauts les coeurs !" 

(1) Un deuxième militant des CDR est mis en examen pour rébellion et terrorisme. Six autres personnes, pas nécessairement des CDR, ont également été arrêtées, cette fois par la police catalane, pour une intrusion de foule dans le parc attenant au Parlement catalan lors d'une session particulièrement houleuse le 30 janvier.  Les chefs d'accusation retenus contre elles sont : atteinte à l'autorité, désordres publics et désobéissance. Les détenu-es ont été remis-es en liberté et seront convoqué-es prochainement chez le juge.

La mobilisation de l'indépendantisme mais aussi des Communs en soutien des CDR (d'autres membres ont été arrêté-es) 

Je suis CDR
Texte, photos et vidéos en cliquant ici

"C'est vous, fascistes, les terroristes!"


9 avril

Après le camouflet allemand, se désintoxiquer de l'espagnolisme furibond... 


Egoïstes les indépendantistes ? Un bel article de Romaric Godin...


En guise d'introduction, par un petit retour (pas trop) en arrière (Antoine)


Je pense utile de renvoyer aujourd'hui à cet article de Romaric Godin de 2014 car il conserve une actualité étonnante au moment où le camouflet reçu d'un tribunal allemand met en émoi le régime espagnol et des thuriféraires espagnolistes en pleine dérive ultra. Le ressort chauvin hérité de la dictature, quelque peu relâché pendant les "années heureuses de la Transition" où les élites franquistes recyclées démocratiques ont pratiqué un débridé "enrichissons-nous", s'est à nouveau tendu depuis la crise de 2008. Celle-ci a vu, avec le mouvement des Indigné-es, l'émergence d'une contestation sociale inédite, délégitimant un pouvoir des "riches" qui tondent les "pauvres". Echouant à créer l'alternative politique, incarné un temps, finalement assez bref, par Podemos, cette rébellion jeune et populaire, décentrée, par la précarité galopante, des lieux de travail classiques, aura pourtant ébranlé les équilibres institutionnels d'une démocratie des dominants. Le résultat le plus spectaculaire de cet ébranlement aura été l'abdication de celui qu'on avait posé fort artificiellement comme l'emblème de la "démocratie modèle" que n'a jamais été l'Espagne postfranquiste : nous voulons parler du roi Juan Carlos. 

Aujourd'hui son successeur de fils a jeté le masque devant la révolte indépendantiste catalane : son intervention télévisée du 3 octobre dernier, au lendemain du référendum d'autodétermination qui a ouvert la voie à la proclamation d'une indépendance si mal négociée par la classe politique indépendantiste, aura été aux antipodes du célèbre discours télévisé de son père lors du putsch (néo ?)franquiste du 23 février 1981 l'intronisant père de la démocratie !  Si Juan Carlos avait dénoncé, après une bien suspecte hésitation, cette tentative de coup d'Etat militaire, son fils a, lui, ouvertement appelé à accentuer la répression du mouvement démocratique catalaniste qui a ouvert la voie au putsch de l'article 155 de la Constitution par lequel ont été destitués... anticonstitutionnellement le Président (aujourd'hui en exil) et le Gouvernement de la Généralité (la majorité de ses membres sont en prison, quelques uns en exil aussi) et a été dissous le Parlement catalan (et sa présidente emprisonnée).  L'élection du 21 décembre par laquelle le Gouvernement de Madrid pensait en finir avec l'indépendantisme, lui aura, au contraire, permis de reconduire sa majorité absolue. Dés lors, contre ce verdict électoral sans appel, c'est une politique d'obstruction politique, celle, accentuée, du bâton et de l'emprisonnement, qui entrave toute possibilité que le Parlement catalan procède à l'investiture du Président et du Gouvernement de la Généralité légitimée par l'élection.

Ce rappel des derniers événements est destiné à donner de la perspective à la situation ouverte par le désaveu que la Justice allemande vient d'infliger à l'Etat espagnol en lui déniant l'extradition de l'ex président de la Généralité et en mettant en évidence l'illégitimité de fonder cette extradition sur un chef d'inculpation loufoque, le délit de rébellion. Illégitimité car la violence qu'induit un tel délit est inexistante dans cette "affaire catalane" et cela a été clairement exposé dans les attendus du jugement allemand. Tout le monde aura par là même saisi à quel point la justice espagnole est inféodée au pouvoir en place. C'est ce démasquage, à grande échelle, celle de l'Europe, de leur addiction à l'arbitraire, qui met en fureur le "système" espagnol et ses propagandistes. Nous en venons, par là, à cet article de Romaric Godin qu'il va être temps de lire : voilà que, pour cacher les turpitudes espagnolistes (autant dire ultranationalistes) exposées à tous les vents, l'on nous ressort les vieux poncifs du catalanisme, ce nationalisme d'exclusion, identitaire, voire racialiste par où se sublimerait le célèbre "égoïsme" catalan... Poncif celui-ci, disons-nous, mais qui, de façon effarante est repris par nombre de personnes de gauche, de cette gauche qui, ici en France, a perdu ses marques critiques et se laisse balloter par d'autres poncifs, souvent propagés par l'extrême droite, comme on le voit sur le terrain d'une laïcité dénaturée par l'islamophobie. Le tout dans le paradoxe que tout nationalisme étant postulé mortifère, on n'en cautionne pas moins celui que sous-tendent ces poncifs, l'espagnolisme là-bas ou celui de la priorité nationale (ex préférence nationale) du Front National ici. 

Dans une démarche au bout du compte complémentaire, à nous de régler cette dérive extrêmedroitière d'une partie de la gauche française, aux peuples d'Espagne, pas seulement à la Catalogne, d'en finir avec ces remontées stigmatisant les catalanistes depuis des cloaques franquistes que certain-es croyaient asséchés définitivement. Et donc merci à Romaric Godin pour ce "papier" resté, quatre ans après, aussi percutant argumentativement parlant, sur l'égoïsme attribué aux catalanistes, parfois de façon plus simpliste, aux Catalan-es ! Percutant de fait sur la nature ouverte et non excluante du nationalisme catalan auquel des internationalistes, suivant au demeurant une tradition marxiste dont, en Espagne, Andrès Nin fut l'un des grands représentants, peuvent s'associer sans renier leur positions principielles. C'est dire.

Antoine


Le refus de l'austérité met en avant une particularité du nationalisme catalan : il s'agit de créer une Catalogne plus solidaire, ce que la domination espagnole peinerait à réaliser. Cette solidarité inter-catalane ne concerne pas seulement les « Catalans de souche », mais bien tous les habitants de la Catalogne, d'origine espagnole ou immigrée. Il existe certes un mouvement xénophobe catalan (Plataforma per Catalunya), mais, significativement, il ne s'agit pas d'un mouvement indépendantiste. La plupart des mouvements indépendantistes, eux, restent fidèles à cette phrase de l'ancien président de la Generalitat Jordi Pujol : « Est Catalan, celui qui vit en Catalogne. » C'est là une différence de taille avec Flamands et « Padaniens », souvent marqués par des conceptions xénophobes et visant à couper dans les aides socialesCliquer ici


7 avril

La justice et le gouvernement espagnols déstabilisés face à l'Union Eiropéenne...


 L'Espagne au même niveau démocratique et judiciaire que la Pologne ou la Hongrie !

 La tribune publiée ci-dessous fait le point sur les inconstitutionnalités qui abondent dans les procédures judiciaires intentées à l'encontre des présidents de deux associations de la société civile catalane, des membres du Gouvernement et du président catalans destitués, incarcérés par Madrid ou obligés à l'exil. La récente sentence d'un tribunal allemand refusant l'extradition demandée par le juge d'instruction espagnol à l'encontre de l'ex President Carles Puigdemont, vaut, entre autres choses, selon l'auteur de cette tribune, le professeur de droit constitutionnel espagnol Javier Pérez Royo, pour ce qu'elle renvoie à l'Espagne les anomalies, au regard du droit prévalant (encore) dans la majorité des pays de l'UE, de l'instruction qui est menée dans cette affaire catalane. Une instruction lourdement et grossièrement à charge. Cliquer ici



L'Allemagne libère Puigdemont ...

Juge vs President


La Justice allemande inflige une gifle à l'Etat espagnol !


 La nouvelle vient de tomber. Le Tribunal du Schleswig-Holstein, qui devait se prononcer sur l'extradition du président destitué de la Catalogne, a rejeté le délit de rébellion qui fondait la demande espagnole d'extradition. Il estime, contre l'argumentation principale de la Justice espagnole qu'il n'y a pas eu de violence exercée par l'indépendantisme catalan justifiant une telle extradition. C'est le coeur de l'arbitraire politique et judiciaire espagnol qui est ainsi désavoué par un tribunal européen. Il faut savourer la gifle ainsi infligée à une justice espagnole aux ordres du politique et au gouvernement espagnol lui-même !

Cela dit, le tribunal allemand juge recevable l'accusation de malversation, ce qui ne préjuge pas qu'il l'entérine. Il laisse donc Carles Puigdemont en liberté en lui imposant de verser une caution de 75 000 euros. Si l'extradition devait être acceptée, la Justice espagnole ne pourrait juger l'ancien président que pour ce délit de malversation, pas pour rébellion !


L'ancien correspondant du Financial Times en Espagne, aujourd'hui en poste en Allemagne, exécute, sans avoir l'air d'y toucher, la requête d'extradition de l'Espagne : "Intéressant qu'un tribunal allemand n'ait eu besoin que de deux jours pour écarter la violence et la rébellion. Il ne semble pas que ces juges aient pris au sérieux cette accusation" ... Seulement intéressant, sans rire ? Tiré d'ici

Dans son communiqué le tribunal allemand juge textuellement "irrecevable" le délit de rébellion car " ce qui fonde l'acte d'accusation espagnol n'a pas d'équivalent en Allemagne, pas même avec le délit de haute trahison" inclus dans le Code Pénal allemand. Cette irrecevabilité est argumentée sur la base de l'absence de "violence" dans ce que se rapporte à l'action de Carles Puigdemont. Transmis au juge Llarena et à son commanditaire Rajoy (voir le dessin ci-dessous) !

 La levée de bouclier qui commence à se dessiner dans l'opinion publique et le personnel politique allemands, au vu du sort qui est infligé à Puigdemont mais aussi aux prisonniers politiques catalans, contre la nature liberticide du gouvernement espagnol, montre que l'internationalisation de la question catalane marque des points. Premier acte réussi : la libération aujourd'hui du persécuté catalan ! Mais rendons hommage à la remobilisation de la société catalane, à tous les niveaux (relayée par les collectifs de solidarité internationaux dont le NPA 34 s'honore de faire partie), y compris dans la rue, y compris par les actions de blocage des routes et des autoroutes, depuis l'arrestation de Carles Puigdemont. Soyons sûrs que cette remobilisation a largement pesé pour créer le "climat" rendant difficile un simple jeu des rouages judiciaires et politiques...

Il reste à obtenir que les dernières charges contre Carles Puigdemont pouvant justifier son extradition soient levées. Sa libération a été obtenue, pas encore sa liberté ! Plus d'infos à suivre.

Traduction, très librement accompagnée de nos commentaires, de La Justicia alemana deja en libertad a Puigdemont y descarta el delito de rebelión (El Nacional)


Texte modifié le 6 avril à 1h39 : après croisement d'infos, nous rectifions l'information sur la menace d'extradition qui pèse encore sur l'ancien président : c'est toujours, sans plus aucune étape allemande, celle qui l'amènerait directement dans les prisons de l'Etat espagnol.


Antoine
 3 avril

 La "violence", argument massue de l'Etat violent pour criminaliser ses opposant-es ...

Puigdemont extradable pour délit de rébellion, donc de violence ? Les CDR poursuivis pour violences ?
 La menace vise en fait tout le monde dans l'Etat espagnol ! Et doit permettre au parti corrompu et discrédité de rester au pouvoir !

 Ce qui est violent


L'échelle de violence que concoctent le juge Llarena (en charge du dossier catalan), à gauche, et Rajoy. De gauche à droite :
Les agressions physiques, c'est de la violence/les menaces et les intimidations, c'est de la violence/les destructions matérielles, c'est de la violence/les cris et les tags politiques, c'est de la violence/protester, c'est de la violence/contester l'Etat, c'est de la violence/voter pour des partis étranges, c'est de la violence/Manifester son opinion, c'est de la violence.

Rajoy pose son doigt sur "Voter pour des partis..." et dit : ce qui serait intéressant, ce serait d'en arriver là avant les élections générales !

Le juge Llarena : Je prends note et je vois ce qu'il est possible de faire. (Cliquer ici)

Processions de Pâques en Catalogne
 



Communiqué 

1) le CDR Paris est informé que
"le tribunal du Schleswig-Holstein (Allemagne) qui devait se prononcer sur l' extradition du président Puigdemont destitué par le gouvernement espagnol, a rejeté le délit de
rébellion qui fondait la demande d' extradition de ce gouvernement. Le Tribunal estime qu'il "n' y a pas eu de violence" exercée par l' indépendantisme catalan justifiant une telle extradition. Le tribunal allemand juge textuellement "irrecevable" le délit de rébellion car "ce qui fonde  l'acte d'accusation espagnol n' a pas d'équivalent en Allemagne, pas même avec le délit de haute trahison" inclus dans le Code pénal allemand. L' absence de "violence" dans ce qui se rapporte à Carles Puigdemont rend "irrecevable" cette demande".
Ainsi ce qui est le coeur de l' arbitraire politique et judiciaire espagnol est désavoué par un tribunal européen, par le Tribunal allemand du Schleswig-Holstein.
2) Cependant le tribunal allemand juge recevable l' accusation de malversation ce qui ne préjuge pas qu'il l'entérine. Carles Puigdemont est laissé en liberté  mais doit verser une caution de 75.000 euros.
3) Le CDR de Paris 
      - demande la levée de toutes les poursuites contre Carles Puigdemont et que soit levée toute menace contre sa liberté particulièrement sa liberté de circulation.et refusée son extradition.
      - Il demande que soit enfin dénoncée par les gouvernements d'Europe, la dérive répressive du gouvernement de la Monarchie espagnole contre les élus, les responsables et militants catalans poursuivis en fait pour leur opinion, pour leur droit à se prononcer et à décider, pour la République catalane.
C' est la démocratie en Europe qui est en en jeu. 
4) Le CDR de Paris en coordination avec l' ANC remettra une lettre à l' Ambassade d'Allemagne dans ce sens en participant le 11 avril prochain à 18h au rassemblement devant l' Ambassade d'Allemagne à Paris avec le "Collectif de Solidarité avec le Peuple catalan" qui en a demandé la légalisation à la Préfecture de Paris. Le CDR Paris remercie toutes les organisations qui composent le "Collectif de Solidarité avec le Peuple catalan" pour cette initiative et pour toutes las actions qu'il a engagées avec nous. Le 11 avril à 18h cette présence solidaire sera l' occasion de faire le point sur tous les aspects de la dérive répressive du gouvernement de la Monarchie espagnole, sur la résistance organisée, et de débattre des suites à donner au mouvement solidaire.
5) D'ores et déjà le CDR Paris tient à informer toutes et tous nos ami-e-s du Collectif de Solidarité avec le peuple catalan que le dimanche 15 avril dans tous les villages et toutes les villes de Catalogne auront lieu des manifestations et rassemblements contre la répression et pour la liberté de tous les prisonniers politiques. Le CDR Paris  a décidé avec l' ANC Paris de répondre positivement à cette mobilisation qui aura une dimension internationale et européenne. Nous vous appelons donc toutes et tous à nous retrouver les plus nombreux possible  sur la Place de la République de Paris à partir de 14h et d'animer avec nous le stand et la table que tiendront l'ANC et le CDR. Nous souhaitons vivement que vous vous joigniez à nous.
Paris le 5 avril 2018

A lire aussi 

 Cliquer ici

Les étudiant-es catalan-es sont appelé-es à la grève générale le 26 avril par le Syndicat des Etudiants.
Pour la démocratie, la liberté du peuple et des jeunes !
Stop la répression franquiste !

Dehors le 155 !




Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA